Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

vendredi 22 avril 2011

Sommaire du numéro 374

Nouvelles 82 n°374 du 20 avril 2011
  • Page 1 : 
    • Manifestation contre le gaz de schiste - appel au rassemblement du 1e mai 
  • Page 2 : 
    • les échos des luttes 
    • Baldessari : l’atout de la solidarité
    • Villeroy et Boch : une mobilisation inédite pour les salaires 
  • Page 3 : 
    • l’édito de David Pellicer 
    • Les décisions du conseil national du PCF des 8 et 9 avril 
    • POULT : regards tournés vers la Pologne ? 
  • Page 4 : 
    • Une patinoire à Montauban : est-ce bien raisonnable ? 
    • Les SOBS d’été 2011 se sont proposés
  • Page 5 : 
    • Monclar : la maison de retraite interroge
    • Subventions aux associations : jusqu’ou ira Madame Barèges ?
    • Les brèves de l’info
  • Page 6 : 
    • Gaz de schiste : un NON franc et massif
    • Conférence débat de Geneviève AZAM : « le temps du monde fini, vers l’après capitalisme »
  • Page 7 : 
    • célébration du 80ème anniversaire de la République espagnole à L’ILLE SUR TET
    • Castelsarrasin- Moissac : divorce à l’intercommunalité
  • Page 8 : 
    • Présentation du roman de Léon Cladel écrit en 1889 : « Xilder »  : Les vacances d’été du Secours Populaire

Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
On peut aussi s’abonner au journal en écrivant à la même adresse

POULT : regards tournés vers la Pologne ?

Nouvelles 82 n°374 du 20 avril 2011

Cela fait un moment que des salariés font le constat d’un ralentissement de l’activité de leur usine. Certaines semaines des lignes de production ne fonctionnent que durant trois jours. Deux autres signes ne trompent pas : Les intérimaires, dont certains sont appelés régulièrement en renfort dans l’entreprise depuis 5 ou 10 ans n’ont effectué la moindre mission, la moindre journée de travail depuis le 1er janvier de cette année. Enfin on a poussé l’ensemble du personnel à poser des jours de congé ou de récupération, pour palier le manque de travail. Autant de faits qui ont de quoi inquiéter, malgré le discours officiel qui annonce une reprise pour les semaines à venir.
Dans a tête de nombreux salariés, reste le fait marquant de la fin de l’année 2010, qui a vu le groupe POULT acquérir 3 usines en Pologne (1000 salariés). Du coup, l’effectif de POULT est passé de 1000 à 2000 salariés, dont 450 sur Montauban
POULT est le premier fabricant français de biscuits sucrés sous marques de distributeurs. Cela veut dire que POULT fabrique des biscuits pour Auchan, Carrefour…..et bien entendu vend aussi des biscuits sous sa propre enseigne, essentiellement pour l’exportation.
Au moment du rachat des 3 usines Polonaises, Poult n’a pas caché son ambition de devenir le premier fabricant européen de biscuits sous marque de distributeurs. Pour cela, d’autres acquisitions sont envisagées dans un proche avenir.
Pour en savoir un peu plus, nous nous sommes tournés vers nos camarades des Landes. En effet POULT possède une unité de production à Aire sur l’Adour qui compte moins de 60 salariés. La situation semble en tous points identiques. A Aire, les salariés n’écartent pas le risque pour leur petite unité de production d’être sacrifiée, car depuis deux ans les effectifs partant ne sont pas remplacés et les cadences ont été augmentées. Aucun investissement n’a été fait pour moderniser cette entreprise.
Tous ces éléments montalbanais et landais nous interrogent et les salariés aimeraient bien que leur Direction réponde à une simple question : Poult n’est-il pas tenté de faire produire davantage en Pologne, la ou les salariés ont des salaires bien plus faibles ? En d’autres termes, l‘achat des usines en Pologne, n’est elle pas tout simplement l’occasion de délocaliser la production la ou « les couts de production » sont moindres et permettent ainsi des somptueux bénéfices pour les actionnaires ?
Question qui s’adresse également à la mairie de Montauban qui lors des assises de l’économie de janvier dernier a décerné un trophée aux dirigeants de l’usine POULT pour un management soit disant exemplaire.
A un moment ou les dirigeants de l’Europe ont adopté un pacte de compétitivité, les salariés mesurent déjà au quotidien qu’ils sont les premiers sacrifiés d’une politique dans laquelle ils n’ont aucun droit à la parole. Si ce n’est leur lutte solidaire pour tenter, par le rapport de force construit avec leurs syndicats, d’inverser le cours des choses et de jeter ainsi les bases d’une autre politique à la veille des échéances de 2012.


André GREDER

samedi 9 avril 2011

Sommaire du numéro 373

Nouvelles 82 n°373 du 6 avril 2011
  • PAGE 1
    • la lutte des sans papiers et sans abris
  •  PAGE 2
    • les salariés de Baldessari ne veulent pas mourir
    • Lutte des personnels de l’action sociale
    • Les postiers de Molières ne veulent pas être délocalisés
  • PAGE 3
    • l’édito de Marie NADAL
    • Les sans abris ont obtenus un toit grâce à la solidarité
    • Gaz de schiste : danger
  •  PAGE 4
    • Regard sur le deuxième tour des élections cantonales en Tarn et Garonne
    • Montauban citoyenne et le Front de gauche s’installent dans le paysage politique
  •  PAGE 5
    • Le triste spectacle des cantonales à Castelsarrasin
    • La majorité UMP de Montauban décide la construction d’une patinoire
  •  PAGE 6
    • Hommage à Francisco GONZALEZ
    • Atelier d’écriture de l’APICQ à Mouillac
    • Manifestation pour la défense de la santé le 2 avril à Moissac
  •  PAGE 7
    • Résumé du texte de la stratégie du Front de Gauche
    • Le démagogue et le Front de gauche
    • Souscription pour l’Union des Etudiants communistes
  •  PAGE 8
    • La Chronique littéraire de Michel VEYRES
    • Image du 4ème marathon de Montauban
    • L’agenda des spectacles et conférences

Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
On peut aussi s’abonner au journal en écrivant à la même adresse

Conseil municipal de Montauban

Nouvelles 82 n°373 du 6 avril 2011

Hier soir, le conseil municipal avait un dossier important à l’ordre du jour : la construction d’une patinoire. C’est un Privé qui la construira, l’entretiendra  et bien entendu l’exploitera et ce dans le cadre d’un bail emphytéotique de 30 ans. Ce qui lui donnera tous les droits y compris de celui de  sous-louer,  revendre comme l’a indiqué Marie Claude Bouyssi. L’élue de Montauban citoyenne est d’ailleurs montée au créneau pour contester la priorité d’une telle réalisation. A un moment où la crise frappe, alors qu’il manque des logements sociaux et que des quartiers sont bien souvent dénués de toute équipement collectif, la patinoire n’est pas la priorité.
MC Bouyssi a aussi soulevé la question de la solidité de l’entreprise. Celle-ci a finalement été créée pour l’occasion. Elle n’est même pas encore inscrire au registre de chambre de commerce et d’industrie. D’ou l’inquiétude que le collectivité locale soit obligée de venir au secours d’une entreprise sans expérience  pour un investissement qui s’élèvera tout de même à 2 millions d’euros.  Patrice Alozy, adjoint au maire,  a dit que la ville ne se porterait pas caution, mais Madame barèges refuse d’inscrire cette clause dans la délibération. C’est donc un chèque en blanc que les élus de la majorité UMP ont voté, l’opposition se prononçant contre à l’unanimité.