Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

samedi 22 décembre 2012

Une du numéro 412


Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
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Hermès-métal profits et licenciements

Nouvelles 82 n°412 du 19 décembre 2012

Nous y sommes. C’est comme chez Renault ou chez Arcelor-Mittal :  Ils font des profits, mais les actionnaires les jugent insuffisants. Ils misent  sur marchés financiers et dans l’attente que ces derniers retrouvent leur profitabilité sur le dos des populations, ils réduisent la voilure de leur entreprise. Bref, hermès Métal a gagné de l’argent, un peu moins en 2011 qu’en 2010.  Et voilà que les patrons décident immédiatement de « remédier » à la situation en décrétant un plan social. Celui-ci concerne  toutes les  entreprises du groupe et donc l’usine d’Escatalens ou 10 emplois sont destinés à la disparition. Ne subsistera que le secteur menuiserie, mais on  ne lui accorde qu’un sursis jusqu’à fin 2013. 

Avec la CGT, les salariés s’opposent à cela. Ils refusent d’être la variable d’ajustement des profits des patrons, ils refusent d’être les fusibles d’une situation créé par les actionnaires et tous ceux qui spéculent sur les marchés financiers. Et pendant que le comité d’entreprise se réunissait ce 12 décembre, ils se sont mis en grève, soutenus par les militants de la CGT du département. Le député Moignard est venu dire sa solidarité, qu’il s’opposait à ce calcul patronal.  Discours apprécié par les salariés. Du coup plusieurs militants ont interrogé l’élu  sur la pertinence de voter une loi qui empêche les licenciements quand une entreprise fait des bénéfices.  Le député a dit que cette question était en débat. C’est qu’à l’épreuve des faits, il est difficile pour un élu  de ne pas constater que cette proposition syndicale a tout du bon sens. Rappelons ici que le Conseil régional, sur proposition du Front de gauche,  a demandé au gouvernement la mise en œuvre d’une telle loi. A nous de la gagner par la mobilisation  et à commencer en soutenant nos camarades d’Hermès métal.

André Greder.

dimanche 16 décembre 2012

En attendant le numéro 412 (sortie le 19 décembre)


Le numéro 411 a été lu, relu et digéré… Le 412 n’attend plus que vous…
Il sera question de Nationalisations. Pourquoi est-il si urgent de  nationaliser des secteurs clés de notre économie pour faire taire les grands patrons et leur arrogance et sauver nos emplois. Quand Monsieur MITTAL déclare : « La Nationalisation, quel bond en arrière ! », il parle pour lui. Pour nous, ce serait un bond énorme en avant…
Il sera aussi question de Louis ARAGON. 30 ans près sa mort, le grand Poète est toujours aussi présent parmi nous et Michel VEYRES reviendra pour l’occasion sur l’évocation qu’il en a faite le 14 décembre dernier. Il écrivait « Aimer à perdre la raison… ». FERRAT le chantait. Nous le célébrons et surtout, nous ne l’oublions pas.
Il sera également évoqué les licenciements prévus chez Hermès Métal à l’usine d’Escatalens. 10 salariés dans un premier temps puis l’ensemble du site à court terme (fin 2013), sacrifiés une nouvelle fois sur l’autel de la sacro-sainte rentabilité.  Les  salariés se mobilisent pour sauver leur emploi, leur usine, le tissu économique de leur village et nous les soutenons, bien évidemment.
Une sacro-sainte rentabilité encore et toujours dénoncée par la CGT lors du rassemblement du 13 décembre dernier devant le MEDEF à Montauban. Il est des situations qui ne peuvent plus perdurer. La pérennité de ce dogme doit être à jamais abolie. Ce n’est malheureusement pas une idée neuve, mais c’est une idée à diffuser largement et à faire entrer dans tous les esprits.

Nationalisations, ARAGON, dénonciations… Des rimes pour vous donner envie de lire et relire le prochain numéro, et pourquoi pas, de vous abonner ou d’abonner un proche.  

jeudi 6 décembre 2012

Une du numéro 411


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Les communistes ne voteront jamais un budget d’austérité

Nouvelles 82 n°411 du 5 décembre 2012 

Les communistes se sont abstenus sur le budget présenté au sénat par le gouvernement. C’est la quatrième fois qu’un texte est rejeté par le sénat  avec les voix des communistes! Car, comme les fois précédentes, il ne correspondait pas à un projet de gauche.
Il y a un an, alors que les socialistes étaient dans l’opposition, toute la gauche sénatoriale  avait adopté des mesures visant à faire payer le capital et les plus aisés.
Aujourd’hui, les socialistes sont devenus amnésiques quand les communistes leur proposent d’adopter ces mêmes mesures.
Ainsi, pour le budget 2013, les communistes ont soutenu la taxation sur les cessions d’entreprises qui aurait mis un milliard d’euros dans les caisses de l’état. Au lieu de cela le gouvernement a répondu aux exigences des « pigeons », et a amputé cette taxe de  750 millions
Par contre l’amendement proposant une défiscalisation des indemnités journalières suite à  un accident de travail a été rejeté,  le gouvernement invoquant  une perte de 170 millions !   Mais 20 milliards de crédits d’impôt ont été accordés aux sociétés au nom de la compétitivité !
Les communistes ont proposé de revenir à l’impôt sur la fortune d’origine. Là aussi, le gouvernement n’a pas retenu cette proposition se privant ainsi de 900 millions d’euros de recettes.
L'abstention du groupe communiste au Sénat est donc  un vote de gauche au nom de toutes celles et ceux qui, au printemps dernier ont fait le choix du changement et qui refusent l’austérité du traité Sarkozy - Merkel.
Non les communistes ne sont pas les alliées de la droite. Quand  l’UMP vote contre, c’est qu’elle estime que   le gouvernement ne va pas assez loin dans le libéralisme et ne fait pas assez de cadeaux aux actionnaires.
Non les communistes ne sont pas dans l’opposition, ils agissent en faveur d’une politique antilibérale pour que s’opère un vrai changement dans notre pays. Quand les propositions du gouvernement iront  dans ce sens, les communistes voteront POUR

Philippe JOYEUX

Arcelor – Mittal et les vrais gagnants


Nouvelles 82 n°411 du 5 décembre 2012 
 

Le géant de l'acier, Lakshmi Mittal, 80 milliards de chiffre d'affaires et 6ème fortune du monde en 2011, ne voulait pas redémarrer les deux haut-fourneaux de Florange : il a gagné.
Parizot et le MEDEF ne voulaient pas de nationalisation : ils ont gagné.
Une fois de plus, comme pour les pigeons, le gouvernement a cédé aux puissants. Ce n’est pas comme cela que la gauche réussira. 


dimanche 2 décembre 2012

En attendant le prochain numéro des nouvelles 82 du 5 décembre

Un billet d’humeur, un billet pour donner l’envie de lire le prochain numéro, un billet de circonstance… Voilà le but de ces quelques lignes : mettre l’eau à la bouche avec un petit côté Ulrich en somme ! Maurice, que ton esprit m’accompagne !!!

Après la Lambada, la Macarena, la Saga-Africa, le gouvernement a inventé depuis 6 mois une nouvelle danse : la Hollandena. Le principe en est simple : 1 pas en avant, 3 pas en arrière et tant pis si pour danser, vous êtes obligés d’écraser les pieds de vos voisins. Leur avis (tout comme leur vie) ne compte pas ! Le vote des étrangers, oui bien sûr, tout de suite mais après ; le mariage pour tous, oui bien sûr, tout de suite mais après… Et alors cette semaine, nous avons eu droit à un festival de Hollandena avec le pseudo « peut-être-bien-que-oui-peut-être-bien-que-non-ce-serait-bien-de-nationaliser-Florange ». Un ministre du Redressement Productif à qui l’on ne permet plus de redresser quoi que ce soit, des salariés qui pleurent devant leur poste de télévision pour avoir enfin cru que le socialisme était de retour, des citoyens dépités devant tant de mauvaise foi, un patronat qui se frotte les mains : quelle bon démonstration de danse que tout cela ! Ce serait risible si ce n’était pas aussi dramatique pour l’emploi, la vie sociale, la dignité humaine. Et pendant ce temps-là, chez nous, à la base Intermarché de Bressols, on licencie pour faute grave un salarié ayant 30 ans d’ancienneté parce qu’il s’est permis de manger 2 biscuits à 5h00 du matin après une nuit de boulot. Je m’interroge : sommes-nous bien encore au 21ème siècle ou bien Zola est-il de retour ??? A quand le pilori sur la place publique pour le vol de 2 oranges ???

Pour mettre fin à cette danse pathétique, une seule solution : leur en apprendre une autre… Celle dont les seuls pas à connaître sont ceux qui vont vers la gauche ! A gauche toute pour une société à visage humain dans laquelle la variable d’ajustement ne serait jamais plus l’Homme, dans laquelle l’Education et la Santé seraient une priorité. Car la France a mal à sa Santé comme vous le montrera le prochain numéro des Nouvelles 82. Ici comme partout ailleurs ! Alors oui, pour lutter, il faut savoir. Pour savoir, il faut s’informer. Pour s’informer, il faut lire. Pour lire, vous avez fait le bon choix. Et en attendant le prochain et la Révolution, gardez les yeux bien ouverts !

Marie NADAL

vendredi 30 novembre 2012

Une du numéro 410


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La Région demande une loi contre les licenciements boursiers

Nouvelles 82 n°410 du 21 novembre 2012 

La région Midi-Pyrénées apporte son soutien aux salariés de l’entreprise Sanofi qui défendent leurs emplois. Après Molex, Thalès et Freescale c’est maintenant Sanofi, dont les actionnaires ont perçu 3,5 milliards d’euros de dividendes en 2011, qui procède à des suppressions d’emplois à visées boursières.
Marie- Pierre Vieu ,
présidente
du groupe Front de gauche
au conseil régional de Midi-Pyrénées
Ces entreprises se permettent  de licencier en dépit de leur bonne santé économique, afin d’augmenter leur rentabilité  et la rémunération de leurs actionnaires.
Ces décisions ne trouvent leur origine ni dans la crise financière européenne, ni dans le « coût » du travail prétendument trop élevé en France. Elles sont le résultat d’une course cynique au rendement financier. En 2011, ce sont 45 milliards d’euros qui ont été versés aux actionnaires au titre de l’exercice 2010.

Pour le conseil régional de Midi-Pyrénées la proposition d’une loi pour interdire les licenciements boursiers serait  une mesure d’intérêt général
Il rappelle que le 16 février 2012 la majorité des sénateurs de gauche a d’ailleurs voté une proposition de loi afin de mettre un terme aux licenciements boursiers.

C’est pourquoi, « le Conseil régional de Midi-Pyrénées réuni en séance plénière ce 8 novembre 2012 demande au Président de la République, au gouvernement et à la représentation nationale de légiférer, en réponse aux demandes des salariés victimes de plans sociaux, au travers d’un texte visant à interdire  les suppressions d’emplois à visées boursières. »

Ce vœu a été  voté par la majorité régionale de gauche . Quant à  la droite,  une partie s'est abstenue (Républicains et Territoires), l'autre (Osons MP ) n'a pas pris part au vote.

Une du numéro 409


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Où en est le front de gauche en Tarn et Garonne

Nouvelles 82 n°409 du 7 novembre 2012

Le changement tarde à venir, le peuple de gauche s’interroge. Une situation qui met chacun devant ses responsabilités. Les nouvelles 82 ont rencontré Jean – Marie SELVA, président du collectif 82 du front de gauche.

Quelle est la préoccupation du front de gauche ?
 
JMS : Nous exigeons d’autres choix de la gauche que nos avons contribué à mettre au pouvoir. En attente d’une politique  qui ose défier le pouvoir des marchés financiers et qui mette au centre de ses objectifs, une autre répartition des richesses

S’il y avait deux mesures à prendre, ce serait lesquelles ?

JMS : L’interdiction des licenciements boursiers, car il est scandaleux  que des entreprises qui versent des dividendes aux actionnaires, procèdent à des licenciements. Il faut rompre avec les politiques d’austérité qui ont enfoncé des pays d’Europe dans la récession. .Et  combatte le traité européen, qui, rappelons-le a été concocté par Sarkozy et Merckel, les représentants d’une droite particulièrement conservatrice

Quelle activité du front de gauche en Tarn et Garonne ?

JMS : Notre collectif de citoyens, membres ou non d’un parti politique a pris des initiatives. Durant l’été, nous avons interpellé le gouvernement sur l’urgence des mesures à prendre. Nous venons de  distribuer 10 000 exemplaires d’un numéro spécial de l’huma qui décrypte les dangers du nouveau traité européen et aussi d’interpeller les deux députés du département qui ont approuvé ce texte 

Son élargissement est-il toujours à l’ordre d jour ?

JMS : Plus que jamais ! La gauche anticapitaliste a adhéré au front de gauche au plan national et vient de rejoindre le collectif 82 du FDG. Avec comme volonté de s’appuyer sur les acquis de note collectif. Reste maintenant à concrétiser cette adhésion. Il faut se féliciter de cet élargissement.

Reste que des difficultés existent au sein du collectif 82 ?

JMS : C’est un débat normal. Le parti de gauche discute de la place  de l’assemblée générale des adhérents du front de gauche et souhaiterait un rôle plus décisionnel des partis politiques. Or toutes les autres composantes réaffirment que la forme choisie par le collectif est la plus adaptée pour construire et élargir le front de gauche .A savoir, une assemblée générale souveraine ou chaque adhérent compte pour une voix. Cette divergence ne doit pas nous empêcher de travailler ensemble, en attendant de trouver une articulation qui puisse satisfaire tout le monde.

Ce qui veut dire concrètement...

JMS : Une assemblée générale est prévue pour le 14 novembre. Nous allons proposer la tenue d’assemblées citoyennes, la ou cela est possible pour prendre des initiatives afin combattre les politiques d’austérité à  l’école dans la santé et ses conséquences pour  l’emploi et le pouvoir d’achat.  Dans un second temps nous avons aussi la perspective d’une autre AG pour aborder les élections municipales de 2014.

Le FDG reste une affaire citoyenne...

JMS : Le front de gauche n’existerait pas sans les partis politiques. Mais il faut qu’il soit aussi l’affaire des citoyens non membres d’un parti. C’est pourquoi nous avons rendu possible l’adhésion directe dans notre département. L’heure n’est pas de faire du front de gauche un parti unique, mais un rassemblement, un lieu ou l’on construit ensemble une alternative au capitalisme. Il ne faut surtout pas se focaliser sur nos divergences mais s’appuyer sur les convergences qui nous rassemblent et  qui sont infiniment plus nombreuses

Recueilli par André GREDER

jeudi 25 octobre 2012

Une du numéro 408


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Après les États Généraux de la démocratie territoriale

Nouvelles 82 n°408 du 24 octobre 2012

            Selon un rapport officiel, la Révision Générale des Politiques Publiques, voulue en 2007 par Sarkozy, a généré la suppression de 150.000 postes dans les services de l’État. Cette restructuration menée sans concertation s'est traduite par deux conséquences au moins : elle a tant mis à mal les conditions de travail des agents qu'on signale des atteintes à leur santé et elle a conduit à la perte d'éthique du service public.
            Les États Généraux de la démocratie territoriale, initiés en réaction par le Sénat, présentent un bilan en demi-teinte. Côté positif, figurent l'abandon du Conseiller territorial, cet élu hybride, le maintien des trois types de collectivités, le rétablissement de la compétence générale pour chacune d'elles, l’allègement des réglementations, l'affirmation du principe de non-tutelle d'un échelon sur l'autre avec définition des responsabilités spécifiques de chacun. Les régions se verront-elles confier la formation professionnelle et l'orientation pour développer une politique cohérente de l'emploi notamment en soutien aux petites et moyennes entreprises grâce aux fonds européens? Les départements se chargeront-ils de la solidarité (handicap, RSA, dépendance …) ?
            Mais, à la suite de ces travaux, qui préludent à une nouvelle étape de la décentralisation, bien des imprécisions subsistent. Quel sera le contenu de la réforme fiscale annoncée et quelles seront les compensations financières, alors que sont prévus le gel des dotations de l’État en 2013 et leur baisse de l'ordre de 2 milliards sur les trois années suivantes, comme si une politique d’austérité n'allait pas à l'encontre de la sortie de crise ? Quel statut de l'élu qui ne se résume pas à interdire le cumul des mandats ? Quel mode de scrutin pour que la proportionnelle soit prise en compte ? Et puis, le Haut Conseil des Territoires se bornera-t-il à être un lieu de rencontre entre le gouvernement et les élus locaux, en excluant les citoyens et les partenaires sociaux, notamment les organisations syndicales soucieuses de la qualité du service public rendu ?
            La balle est désormais dans le camp du Parlement qui devrait prioritairement entreprendre l’élaboration d’un véritable état des lieux contradictoire mené avec l’ensemble des acteurs élus, techniciens et citoyens. In fine, la décentralisation devrait donner un nouveau souffle démocratique et promouvoir une politique planifiée d’aménagement ambitieuse qui refuse le « tout métropole » parce que les zones rurales sont encore des espaces de développement, d’innovations et d’épanouissement humain pour peu que la mise en place d’une fiscalité respectueuse des équilibres territoriaux intègre une réelle péréquation entre territoires.
                                                                                     
Guy Jamme.

lundi 15 octobre 2012

Une du numéro 407


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Douze ans à Varsovie en 1942

Nouvelles 82 n°407 du 10 octobre 2012

L’auteur, médecin hépato-gastro-antérologue dans les hôpitaux de Montauban et Toulouse, a déjà publié un ouvrage il y a dix ans : « De la jaunisse à l’hépatite C : 5000 ans d’histoire ». C’est au cours de recherches concernant la rédaction de celui-ci que la découverte d’un article publié en 1942 va conduire Jean-Louis PAYEN à l’écriture de ce livre. (1)
Nous voici donc u njour de printemps 1942 dans le ghetto de Varsovie : deux enfants, deux cousins, Abraham et Boris se retrouvent : c’est l’anniversaire de leurs douze ans. Une miche de pain fera l’affaire. Le premier des deux conte l’histoire…
Des soldats allemands pénètrent dans l’immeuble et, peu après, les deux garçons se retrouvent dans la cour avec les parents de Boris, sous bonne garde. Un autre univers les attend….
Quelques mois plus tard nous retrouvons les deux enfants au Revier (l’infirmerie) du camp de concentration de Sachsenhausen, non loin de Berlin. C’est là que les docteurs Vogel et Dhomer se livrent à des recherches avec des expériences, concernant la jaunisse, sur les enfants déportés. Il s’agit d’une mission commandée par le chef de la police hitlérienne, Himmler, car cette maladie constitue un ennemi imprévisible pour les armées du Reich.
Un jour, sous la conduite d’un infirmier, Abraham prend la direction, non de la douche, mais celle du bloc du Dr Dhomer, de sinistre réputation. C’est là, qu’entre les mains de celui-ci, il ressent une douleur atroce. Durant les jours qui suivent, épuisé, il ne quitte presque plus le lit. D’autres compagnons qui « eux aussi avaient développé une jaunisse » disparaissent après avoir subi le même traitement. Un autre docteur visite les « patients » et rédige les notes découvertes bien des années après…
Dans le ghetto de Varsovie, Abraham et Boris avaient imaginé un « curseur » pour « mesurer » le degré d’humanité des humains qui les entouraient, une échelle sur laquelle ils placent le docteur Dhomer et d’autres, d’où ils tirent des conclusions. Ils imaginent également des jeux pour rompre la monotonie des journées, à survivre. Deux médecins français déportés les y aident, leur apprennent le français… Abraham est fasciné par la médecine. Lors d’un bombardement de l’aviation alliée durant une nuit d’avril 1945, Boris disparaît. Une dizaine de jours après l’armée soviétique libère le camp.
Retrouver sa famille devient la hantise d’Abraham seul et désespéré. Pour notre jeune adolescent de quinze ans, c’est un chemin qui passe par Paris avec Doucer, l’un des deux médecins français, qui l’héberge dans la capitale. Une longue et douloureuse patience l’attend au cours de laquelle il va rencontrer de nouveaux amis, de nouvelles solidarités, avec Salomon et Tania, Mathilde et Shatta, Moissac et des témoignages, plus tard New York avec la Convention des Droits de l’Enfant…
Un retour à « l’humanomètre » s’impose alors pour donner sens à la vie, pour que l’humanité soit humaine. L’auteur nous propose des pistes… à découvrir en compagnie d’Abraham. Une belle ambition humaniste qui n’oublie pas les difficultés.

Michel VEYRES

(1) « Enfants cobayes en 1942 » par Jean-Louis PAYEN. Ed. des Rosiers – 2012 (108 p. – 14 euros)

mercredi 3 octobre 2012

Sommaire du numéro 406

Nouvelles 82 n°406 du 26 septembre 2012

  • Page 1 :
    • Nouveau traité européen : une fuite en avant pour toujours plus d’austérité et de chômage
    • La fête de l’humanité 2012  
  • Page 2 :
    • Les échos de la fête de l’huma 2012 : un bouillonnement d’idées émancipatrices,
    • Les originalités de la fête
  • Page 3 :
    • La poste : soupçons de répression syndicale
    • Tentative de remise en cause de l’accord sur la RTT à l’hôpital de Montauban
    • Édito de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, propose du nouveau traité européen
  • Page 4 :
    • Education : les conditions de rentrée sont difficiles
    • Et l’éducation physique ?
    • Les effets de la rigueur à la Défense nationale
  • Page 5 :
    • Le maire de Montauban refuse d’inscrire des enfants à l’école
    • Montauban : réunion des conseils de quartier ou opération Com ?
    • Les brèves de Guy Jamme
  • Page 6 :
    • Cité Issanchou : les habitants s’expriment
    • Qui a peur de la démocratie ?
    • Vente de la maison du peuple : serpent de mer ou épouvantail ?
  • Page 7 :
    • Préparation des états généraux de la démocratie territoriale
    • La consultation départementale pour changer d’école !
    • L’agenda des mobilisations
  • Page 8 :
    • Michel VEYRES présente le livre : « le fantôme de la dame en bleu » d’Albert DUROU
    • Gaz de schistes : une mobilisation toujours intacte
    • L’Agenda de Blandine ORENGA

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Les effets de la rigueur à la défense nationale à Montauban

Nouvelles 82 n°406 du 26 septembre 2012

La politique d’économies est telle, qu’aujourd’hui, le budget de la base de défense de Montauban/Agen, comme celle des autres en France, est largement insuffisant.
Cela se traduit par un « recalibrage » des marchés publics, c’est-à-dire une baisse des prix des entreprises qui effectuent certains travaux d’entretien, 5%,10% voir plus sur des prix qui sont déjà bas, une réduction drastique des fournitures de bureau…….
Mais également des prestations revues carrément à la baisse comme par exemple le nettoyage des locaux ; ainsi il a été retiré du marché, les bureaux et la salle de pause.
Depuis le 1er Aout, ce sont leurs occupants qui assurent maintenant cette prestation en plus de leur travail habituel.
Pour l’entreprise qui assurait cette prestation sur le quartier Capitaine Vergnes c’est la perte de plus de 150 heures de travail par mois, et bien sûr, ce sont les salariés qui en font les frais.
Avant, cinq salariés intervenaient sur cinq jours, aujourd’hui une personne a été licenciée et les quatre autres n’interviennent plus que du lundi au jeudi, leur temps de travail a été diminué et par voie de conséquence leur salaire, donc leur qualité de vie.
Inquiétant également, la prestation n’étant effectuée que les quatre premiers jours de la semaine, les sanitaires ne sont pas nettoyés le vendredi !
Au lieu de faire des économies sur le dos des salariés, d’autres pistes sont à explorer, afin de  récupérer l’argent là où il est. Par exemple imposer les sommes gagnées par les réservistes (anciens militaires en retraite), qui peuvent travailler jusqu’à 90 jours par an sans que ces sommes soient imposées.
Il est temps que le gouvernement au pouvoir, mène une politique de gauche, pour laquelle il a été élu !

Le secrétaire de section PCF de Montauban

dimanche 1 juillet 2012

Sommaire du numéro 401

Nouvelles 82 n°401 du 12 juin 2012

  • Page 1 :
    • Législatives en Tarn et Garonne : malgré la bipolarisation, le front de gauche résiste et appelle à Battre Brigitte Barèges à Montauban et le FN dans la 2ème Circonscription
    • Photo de la belle fête de l’huma 82 qui s’est déroulée le 2 juin à Corbarieu
    • Pris la main dans le sac : à propos d’un tract diffamatoire 
  • Page 2 : 
    • Echos de luttes en Tarn et Garonne : celle des retraités de l’hôpital qui défendent le service public, l’engagement de la campagne pour les élections de délégués dans les très petites entreprises qui se déroulent en décembre, la lutte victorieuse des salariés de l’abattoir de Montauban, l’annonce des journées de la solidarité organisées par le secours populaire les 15 et 16 juin
  • Page 3 :
    • Résultats et commentaires du 1er tour des élections législatives en Tarn et Garonne et en Midi-Pyrénées
    • Édito de Marie Nadal : le front de gauche est la seconde force à gauche
  • Page 4 et 5 :
    • Retour sur la fête de l’huma et des Nouvelles 82. Compte rendu du café littéraire sur la guerre d’Algérie, du débat sur la situation en Palestine, du meeting des législatives et notamment de l’intervention d’Olivier Dartigolles, porte-parole national du PCF
    • Les brèves de Guy Jamme
  • Page 6 :
    • A Montaigu de Quercy, initiative pédagogique contre la haine et le mépris
    • Billet d’humeur de Ginette Juge-Barot
    • La riche histoire du PCF dans le département de 1932/1956, chapitre 11, le lourd bilan de la déportation
  • Page 7 :
    • La vérité sur la gestion de Montauban et du grand Montauban : Dossier présenté par Danielle Petit démontrant l’état de la dette de la ville de Montauban , transférée sur la communauté d’agglomération
    • Annonce de l’assemblée générale des adhérents du PCF 82 qui se déroule le 19 juin
  • Page 8 :
    • Michel VEYRES présente le livre : « Si je mourrais la- bas» de François et Frédéric Mathieu
    • Carton rouge sur les vaccinations à l’hôpital
    • L’Agenda de Blandine ORENGA

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La vérité sur la gestion de Montauban et du Grand Montauban

Nouvelles 82 n°401 du 12 juin 2012

Mme Barèges annonce qu'elle s'appuiera sur son bilan pour sa campagne législative. Elle dit à qui veut bien l'entendre qu'elle a fait deux fois plus d'investissements que les municipalités de gauche, tout en désendettant la ville, et sans augmenter les impôts!
Tout ce discours est une tromperie, car ce qu'elle ne dit jamais, c'est que le transfert des compétences (voiries, habitat, transports) à l'agglomération lui permet de faire tous les emprunts (et donc la dette) au nom de l'agglomération sans que personne ne le voit (ou presque). Et ce sont des millions d'euros que les montalbanais devront rembourser un jour.

Quelques chiffres: Lorsqu'elle prend la mairie en 2002, la ville plus l'agglo ont 81 millions de dette.
En 2012, le cumul atteint presque 108 millions (près de 44 pour la ville et plus de 63 pour l'agglo), soit 27 millions de plus! La ville est endettée à 66%, mais l'agglo l'est à 145,91%. Alors que l'agglo a 20 millions de recettes en moins que la ville, elle a 20 millions de dette en plus! Ce qui fait que chaque habitant de Montauban qui avait 1488 € de dette cumulée en 2002 a aujourd'hui 1663 € de dette!
Alors non, Mme Barèges ne désendette pas les Montalbanais, bien au contraire.
Et ce n'est pas fini! Car des projets aussi coûteux que le centre aquatique (25 millions), le boulevard ouest, la LGV, le réaménagement de Villebourbon, les voiries de Bas Pays, les berges du Tarn... vont venir s'ajouter d'ici la fin du mandat.
Au rythme actuel, l'endettement atteindra au moins 120 millions en 2014, date des prochaines élections.

Montauban et l'agglo: une population modeste
Tout cela serait supportable si la ville comme l'agglo en avaient les moyens! Mais ce n'est pas le cas. Plus de la moitié des foyers est en dessous du seuil imposable. La ville a des recettes qui croissent très lentement malgré l'apport de nouvelles populations. La recette moyenne par habitant est de 1139 €, contre 1409 € de moyenne nationale.
Mais l'agglo a gagné près de 10 000 habitants en quelques années (entrée de Bressols, et croissance de toutes les communes), ce qui fait surgir de nouveaux besoins (écoles, crèches, transports, voiries, équipements sportifs, de santé, …).

Le choix des investissements et des privatisations
Mme Barèges s'en remet au privé pour de nombreux investissements ou pour la gestion, par délégations de services publics, ou en laissant l'initiative aux entreprises et aux entrepreneurs.
Exemples: Les délégations au privé des gestions du tennis, du golf, du crématorium, des ordures ménagères, des déchetteries, de l'eau, de l'assainissement, de port Canal...
Et les constructions privées de deux maisons de retraite, deux crèches, une école à moitié payée par Auchan... Sans compter les personnels passés au privé avec les services, les biens immobiliers vendus... Et malgré tout cela, pas d'économies ni de réduction de la dette, on l'a vu! Mais des réalisations de prestige, très « tape à l'oeil » ou réservées à la tranche la plus aisée de la population.

L'analyse de Montauban Citoyenne et de ses élus
L'association Montauban Citoyenne suit cette évolution depuis des années. C'est pourquoi elle a choisi de communiquer le résultat de son analyse au public. Car les habitants ne doivent plus être dupes des discours de l'actuelle municipalité. En plus, ils doivent savoir que les choix de gestion de Mme Barèges engagent leur avenir pour plusieurs décennies (jusqu'à 34 ans pour certains contrats).
Et nous n'accepterons pas le discours de l'UMP selon lequel la dette et la situation de la France sont dues à la gestion des collectivités de gauche!
Pas de double discours, s'il vous plaît: La dette ne peut pas être mauvaise pour les uns, et bonne pour tenter de se faire réélire en présentant des réalisations à crédit pour d'autres!
Voir le dossier de la dette: http://www.montauban-citoyenne.com

Danièle PETIT

Sommaire du numéro 400

Nouvelles 82 n°400 du 25 mai 2012

NUMERO SPECIAL ELECTIONS LEGISLATIVES
 
  • Page 1 :
    • Affiche de la fête de l’huma et des Nouvelles 82 : le 2 juin à Corbarieu
    • Annonce du meeting des législatives qui se déroule sur le lieu de la fête
    • Discriminions de la part de Brigitte barèges envers les homosexuels et les enfants des demandeurs d’asile
  • Page 2 :
    • Le programme complet de la fête de l’huma 82
    • L’édito de Marie Nadal qui invite au vote en faveurs des candidats du Front de gauche pour les élections législatives
    • Une fête chasse l’autre : retour sur le festival « alors chante » et annonce du festival El Mediodia qui se déroule à Corbarieu du 19 au 22 juillet prochain
  • Page 3 :
    • Portait de marie Claude Bouyssi, candidate du Front de gauche et du NPA dans la 1ere circonscription de Tarn et Garonne
    • Portrait de Maximilien Reynes Dupleix, candidat du Front de gauche et du NPA dans la 2ème circonscription de Tarn et Garonne
    • L’agenda de Blandine Orenga
  • Page 4 :
    • Quelques réflexions suite à l’importance du vote FN lors des élections Présidentielles, par Guy Jamme, conseiller municipal communiste de Villebrumier
    • Publicité sur les journées nature qui se déroulent en Midi-Pyrénées du 26 mai au 3 juin 

Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse

Après le vote FN, quelques réflexions


Nouvelles 82 n°400 du 25 mai 2012

24,5% de votes FN à Villebrumier m’amène à réagir !
Certes, l’électorat FN fonde sa motivation sur le racisme et la xénophobie, mais, à mon avis, pas seulement. Marine Le Pen a réussi à dédiaboliser partiellement son discours. On peut noter que les régions les plus touchées par ce vote ne sont pas celles où il y a le plus d’immigrés ou d’étrangers.
Selon un sociologue, le fort taux de vote extrême droite touche l’espace peri-urbain considéré comme « subi » par une population qui n’est pas pauvre, issue des quartiers urbains venue s’installer là à cause du coût de construction. Ce sont des employés et ouvriers qualifiés, souvent peu diplômés, formant une ‘classe moyenne basse’ Donc ces couples, qui ont parfois en tête des a priori négatifs sur l’immigration, qui se sont lourdement endettés, qui éclatent de plus en plus au demeurant, se retrouvent dans une zone-galère, loin du lieu de travail, sans transports en commun, souvent dans un environnement où les liens sociaux se distendent. Le rêve de citadins à la campagne se transforme en cauchemar, nourrit la frustration et le vote FN.
Ce vote vise à faire bouger les choses : bien des citoyens sont déçus par les « politiques » qu’ils mettent volontiers tous dans le même sac, ils expriment un désir de sécurité (à la fois matériel : peur des voleurs et pour l’avenir : spectre du chômage, de la réussite des enfants…), ils souffrent de la mal-vie, ils contestent la construction européenne qui ne tient pas compte de leur avis majoritaire, etc
            Bien sûr, il faudrait s’interroger plus en profondeur sur les raisons de ce choix en liaison probablement avec certaines déclarations de dirigeants politiques (Guéant…) et sur le rôle des médias (curieux comme les Unes du journal local sont souvent consacrées aux faits divers tragiques…) pour analyser les schémas de pensée qui recyclent les thèmes d’extrême droite. Surtout, il ne faut pas attendre les prochaines échéances électorales pour se plaindre du vote FN mais engager rapidement une réflexion citoyenne large et approfondie sans tabou afin de cerner les questions que se posent les gens dans leur diversité.
Cette réflexion, selon moi, devrait porter sur tout le champ environnemental, des inquiétudes les plus quotidiennes ( l'état des rues du village...) aux grands sujets (le nucléaire, l’emploi...): « Penser globalement, agir localement » est une formule qui me convient!
        J'ai le sentiment que dans nos villages, suite aux profondes mutations sociologiques, un fossé s'est creusé entre les populations et les élus locaux, les uns ne percevant pas les motivations des autres et vice versa. A mes yeux donc, le vote Le Pen en particulier résulte d'un déficit de démocratie, une démocratie exercée « en bas », car ce que nous proposent les médias avec leurs spécialistes multi-cartes , ça ressemble à de la démocratie mais ce n'est pas de la démocratie!
 
 Guy Jamme 

vendredi 20 avril 2012

Sommaire du numéro 397

Nouvelles 82 n°397 du 17 avril 2012

  • Page 1 :
    • Battre Sarkozy et la droite, remettre en cause les marchés financiers, construire une société « l’humain d’abord »
    • Appel des responsables du Front de gauche en Tarn et Garonne
  • Page 2 :
    • Les ex Molex devant les Prud’hommes
    • Sans abris : nous avons raison d’agir car il manque des places d’accueil
    • Racket sur les personnes de l’hôpital de Montauban : le prix des repas a augmenté de 7%
  • Page 3 : 
    • Annonce de  la manifestation du 1er mai à Montauban    
    • L’exploitation familiale peut vivre   
    • Édito du PCF de Tarn et Garonne : le front de gauche bouscule la donne
  • Page 4 et 5 : 
    • 39 citoyens et citoyennes de Tarn et Garonne expriment en une phrase les raisons de leur vote Front de gauche
  • Page 6 :
    • La riche histoire du PCF en Tarn  et Garonne (1932/1956) : chapitre 8
    • L’inauguration du centre international de la mémoire de l’Espagne Républicaine a eu lieu le 7 avril à gare de Borredon
    • Le front de gauche propose : de la maternelle à l’université, partager les savoirs (1ère partie)
  • Page 7 :
    • Toulouse la rouge : retour sur le rassemblement du 5 avril, place du capitole
    • Assemblée citoyenne à Vazerac : l’agriculture en question
    • Échos de campagne du front de gauche
    • Les brèves des Nouvelles 82 par Guy Jamme
  • Page 8 :
    • Michel VEYRES présente le livre : « Rajaud, tué pour la liberté en Espagne »  par J-Paul Damaggio avec le concours d’Yves Vidaillac
    • Les retraités CGT en congrès    
    • A propos d’un manuscrit de Jean Jaurès   
    • L’Agenda  de Blandine ORENGA

Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse

Le front de gauche bouscule la donne

Nouvelles 82 n°397 du 17 avril 2012

Il a rendu crédible le SMIC à 1700 euros, la retraite à 60 ans, un renouveau possible des services publics
Il a dit très clairement où prendre l'argent pour financer les mesures sociales en dénonçant les 170 milliards d’allègement accordés aux entreprises qui sont allés dans la poche des actionnaires
Il a clairement annoncé que sans une autre répartition des richesses, il n'y a pas de possible progrès social
Il a dénoncé l'impasse dans laque le la politique d’austérité mène la Grèce, l'Italie, L'Espagne et a refusé toute politique d’austérité qu'elle soit de droite ou de gauche
il a parlé d'une nouvelle ère de démocratie qui donnerait  les moyens à chaque citoyen d’être un acteur de la société,
Au lieu de nourrir les marchés financiers, il propose un plan de relance de l'industrie, créateurs d’ emplois
Il a re-prononcé le nom de nationalisation de leviers économiques et financiers  
Il a opté pour  une planification écologique et  pour une sécu qui rembourse à 100%
Il a désigné son adversaire : la droite et Nicolas Sarkozy, le président des riches
il a dénoncé   le programme  socialiste qui refuse de remettre en cause les lois du capitalisme et les traités européens qui prônent la concurrence au lieu de la coopération des peuples

A travers le discours de jean- Luc Mélenchon, l'espoir a repris des couleurs, le changement est devenu un horizon accessible
Du coup, le vote de colère que certains  ont voulu exprimer par le vote FN, s'est transformé en vote d'espoir par le FDG; le vote utile pour battre l’extrême droite est devenu le vote Front de Gauche
Du coup l'abstention peut  reculer

Avec le front de gauche, un autre monde est possible. Exprimons le,  le 22 avril, votons Mélenchon  

Le PCF de TARN ET GARONNE

Sommaire du numéro 396

Nouvelles 82 n°396 du 4 avril 2012

  • Page 1 :
    • Le front de gauche prend le capitole
  • Page 2 :
    • Gaz de schiste : pour le front de gauche c’est non
    • Gravière de FINHAN : le point de vue du MNLE
    • Échos de manifestation pour les langues régionales qui s’est déroulée le 31 mars
  • Page 3 :
    • Dans abris : fin du dispositif d’hiver et après ?
    • Montech : le conseil municipal demande l’agrandissement de son collège                
    • L’édito de Daniel Daumieres : le vote gagnant est le vote utile
  • Page 4 :
    • Session fiscale du Conseil général    
    • Montauban : la lutte pour la ligne E du bus urbain continue
    • Montauban : les riverains s’opposent à la mise en double sen de l’avenue Marceau Hamecher 
  • Page 5 :
    • La riche histoire du PCF en Tarn  et Garonne (1932/1956) : chapitre 7
    • 1992- 2012 hommage à Jean-Louis Demeurs
    • Les brèves des Nouvelles 82 par Guy Jamme
  • Page 6 :
    • Texte d’Anne Marco sur le rassemblement de la bastille organisé par le front de gauche le 18 mars
    • Un second tour Hollande-Mélenchon : chiche
    • Mon cœur de citoyenne française est blessé
  • Page 7 :
    • Inauguration du locale de campagne du Front de gauche à Castelsarrasin
    • La cité HLM d’Issanchou a accueilli MC Bouyssi et le front de gauche   
    • Le front de gauche propose : le renouveau industriel
    • A propos du vote par procuration
  • Page 8 :
    • Michel VEYRES présente le livre : « Immigrés d’Italie et paysans de France » de Laure Teulières
    • Le DON’ACTION  du Secours Populaire
    • L’Agenda  de Blandine ORENGA

Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse