Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

dimanche 1 juillet 2012

Sommaire du numéro 401

Nouvelles 82 n°401 du 12 juin 2012

  • Page 1 :
    • Législatives en Tarn et Garonne : malgré la bipolarisation, le front de gauche résiste et appelle à Battre Brigitte Barèges à Montauban et le FN dans la 2ème Circonscription
    • Photo de la belle fête de l’huma 82 qui s’est déroulée le 2 juin à Corbarieu
    • Pris la main dans le sac : à propos d’un tract diffamatoire 
  • Page 2 : 
    • Echos de luttes en Tarn et Garonne : celle des retraités de l’hôpital qui défendent le service public, l’engagement de la campagne pour les élections de délégués dans les très petites entreprises qui se déroulent en décembre, la lutte victorieuse des salariés de l’abattoir de Montauban, l’annonce des journées de la solidarité organisées par le secours populaire les 15 et 16 juin
  • Page 3 :
    • Résultats et commentaires du 1er tour des élections législatives en Tarn et Garonne et en Midi-Pyrénées
    • Édito de Marie Nadal : le front de gauche est la seconde force à gauche
  • Page 4 et 5 :
    • Retour sur la fête de l’huma et des Nouvelles 82. Compte rendu du café littéraire sur la guerre d’Algérie, du débat sur la situation en Palestine, du meeting des législatives et notamment de l’intervention d’Olivier Dartigolles, porte-parole national du PCF
    • Les brèves de Guy Jamme
  • Page 6 :
    • A Montaigu de Quercy, initiative pédagogique contre la haine et le mépris
    • Billet d’humeur de Ginette Juge-Barot
    • La riche histoire du PCF dans le département de 1932/1956, chapitre 11, le lourd bilan de la déportation
  • Page 7 :
    • La vérité sur la gestion de Montauban et du grand Montauban : Dossier présenté par Danielle Petit démontrant l’état de la dette de la ville de Montauban , transférée sur la communauté d’agglomération
    • Annonce de l’assemblée générale des adhérents du PCF 82 qui se déroule le 19 juin
  • Page 8 :
    • Michel VEYRES présente le livre : « Si je mourrais la- bas» de François et Frédéric Mathieu
    • Carton rouge sur les vaccinations à l’hôpital
    • L’Agenda de Blandine ORENGA

Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse
 

La vérité sur la gestion de Montauban et du Grand Montauban

Nouvelles 82 n°401 du 12 juin 2012

Mme Barèges annonce qu'elle s'appuiera sur son bilan pour sa campagne législative. Elle dit à qui veut bien l'entendre qu'elle a fait deux fois plus d'investissements que les municipalités de gauche, tout en désendettant la ville, et sans augmenter les impôts!
Tout ce discours est une tromperie, car ce qu'elle ne dit jamais, c'est que le transfert des compétences (voiries, habitat, transports) à l'agglomération lui permet de faire tous les emprunts (et donc la dette) au nom de l'agglomération sans que personne ne le voit (ou presque). Et ce sont des millions d'euros que les montalbanais devront rembourser un jour.

Quelques chiffres: Lorsqu'elle prend la mairie en 2002, la ville plus l'agglo ont 81 millions de dette.
En 2012, le cumul atteint presque 108 millions (près de 44 pour la ville et plus de 63 pour l'agglo), soit 27 millions de plus! La ville est endettée à 66%, mais l'agglo l'est à 145,91%. Alors que l'agglo a 20 millions de recettes en moins que la ville, elle a 20 millions de dette en plus! Ce qui fait que chaque habitant de Montauban qui avait 1488 € de dette cumulée en 2002 a aujourd'hui 1663 € de dette!
Alors non, Mme Barèges ne désendette pas les Montalbanais, bien au contraire.
Et ce n'est pas fini! Car des projets aussi coûteux que le centre aquatique (25 millions), le boulevard ouest, la LGV, le réaménagement de Villebourbon, les voiries de Bas Pays, les berges du Tarn... vont venir s'ajouter d'ici la fin du mandat.
Au rythme actuel, l'endettement atteindra au moins 120 millions en 2014, date des prochaines élections.

Montauban et l'agglo: une population modeste
Tout cela serait supportable si la ville comme l'agglo en avaient les moyens! Mais ce n'est pas le cas. Plus de la moitié des foyers est en dessous du seuil imposable. La ville a des recettes qui croissent très lentement malgré l'apport de nouvelles populations. La recette moyenne par habitant est de 1139 €, contre 1409 € de moyenne nationale.
Mais l'agglo a gagné près de 10 000 habitants en quelques années (entrée de Bressols, et croissance de toutes les communes), ce qui fait surgir de nouveaux besoins (écoles, crèches, transports, voiries, équipements sportifs, de santé, …).

Le choix des investissements et des privatisations
Mme Barèges s'en remet au privé pour de nombreux investissements ou pour la gestion, par délégations de services publics, ou en laissant l'initiative aux entreprises et aux entrepreneurs.
Exemples: Les délégations au privé des gestions du tennis, du golf, du crématorium, des ordures ménagères, des déchetteries, de l'eau, de l'assainissement, de port Canal...
Et les constructions privées de deux maisons de retraite, deux crèches, une école à moitié payée par Auchan... Sans compter les personnels passés au privé avec les services, les biens immobiliers vendus... Et malgré tout cela, pas d'économies ni de réduction de la dette, on l'a vu! Mais des réalisations de prestige, très « tape à l'oeil » ou réservées à la tranche la plus aisée de la population.

L'analyse de Montauban Citoyenne et de ses élus
L'association Montauban Citoyenne suit cette évolution depuis des années. C'est pourquoi elle a choisi de communiquer le résultat de son analyse au public. Car les habitants ne doivent plus être dupes des discours de l'actuelle municipalité. En plus, ils doivent savoir que les choix de gestion de Mme Barèges engagent leur avenir pour plusieurs décennies (jusqu'à 34 ans pour certains contrats).
Et nous n'accepterons pas le discours de l'UMP selon lequel la dette et la situation de la France sont dues à la gestion des collectivités de gauche!
Pas de double discours, s'il vous plaît: La dette ne peut pas être mauvaise pour les uns, et bonne pour tenter de se faire réélire en présentant des réalisations à crédit pour d'autres!
Voir le dossier de la dette: http://www.montauban-citoyenne.com

Danièle PETIT

Sommaire du numéro 400

Nouvelles 82 n°400 du 25 mai 2012

NUMERO SPECIAL ELECTIONS LEGISLATIVES
 
  • Page 1 :
    • Affiche de la fête de l’huma et des Nouvelles 82 : le 2 juin à Corbarieu
    • Annonce du meeting des législatives qui se déroule sur le lieu de la fête
    • Discriminions de la part de Brigitte barèges envers les homosexuels et les enfants des demandeurs d’asile
  • Page 2 :
    • Le programme complet de la fête de l’huma 82
    • L’édito de Marie Nadal qui invite au vote en faveurs des candidats du Front de gauche pour les élections législatives
    • Une fête chasse l’autre : retour sur le festival « alors chante » et annonce du festival El Mediodia qui se déroule à Corbarieu du 19 au 22 juillet prochain
  • Page 3 :
    • Portait de marie Claude Bouyssi, candidate du Front de gauche et du NPA dans la 1ere circonscription de Tarn et Garonne
    • Portrait de Maximilien Reynes Dupleix, candidat du Front de gauche et du NPA dans la 2ème circonscription de Tarn et Garonne
    • L’agenda de Blandine Orenga
  • Page 4 :
    • Quelques réflexions suite à l’importance du vote FN lors des élections Présidentielles, par Guy Jamme, conseiller municipal communiste de Villebrumier
    • Publicité sur les journées nature qui se déroulent en Midi-Pyrénées du 26 mai au 3 juin 

Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse

Après le vote FN, quelques réflexions


Nouvelles 82 n°400 du 25 mai 2012

24,5% de votes FN à Villebrumier m’amène à réagir !
Certes, l’électorat FN fonde sa motivation sur le racisme et la xénophobie, mais, à mon avis, pas seulement. Marine Le Pen a réussi à dédiaboliser partiellement son discours. On peut noter que les régions les plus touchées par ce vote ne sont pas celles où il y a le plus d’immigrés ou d’étrangers.
Selon un sociologue, le fort taux de vote extrême droite touche l’espace peri-urbain considéré comme « subi » par une population qui n’est pas pauvre, issue des quartiers urbains venue s’installer là à cause du coût de construction. Ce sont des employés et ouvriers qualifiés, souvent peu diplômés, formant une ‘classe moyenne basse’ Donc ces couples, qui ont parfois en tête des a priori négatifs sur l’immigration, qui se sont lourdement endettés, qui éclatent de plus en plus au demeurant, se retrouvent dans une zone-galère, loin du lieu de travail, sans transports en commun, souvent dans un environnement où les liens sociaux se distendent. Le rêve de citadins à la campagne se transforme en cauchemar, nourrit la frustration et le vote FN.
Ce vote vise à faire bouger les choses : bien des citoyens sont déçus par les « politiques » qu’ils mettent volontiers tous dans le même sac, ils expriment un désir de sécurité (à la fois matériel : peur des voleurs et pour l’avenir : spectre du chômage, de la réussite des enfants…), ils souffrent de la mal-vie, ils contestent la construction européenne qui ne tient pas compte de leur avis majoritaire, etc
            Bien sûr, il faudrait s’interroger plus en profondeur sur les raisons de ce choix en liaison probablement avec certaines déclarations de dirigeants politiques (Guéant…) et sur le rôle des médias (curieux comme les Unes du journal local sont souvent consacrées aux faits divers tragiques…) pour analyser les schémas de pensée qui recyclent les thèmes d’extrême droite. Surtout, il ne faut pas attendre les prochaines échéances électorales pour se plaindre du vote FN mais engager rapidement une réflexion citoyenne large et approfondie sans tabou afin de cerner les questions que se posent les gens dans leur diversité.
Cette réflexion, selon moi, devrait porter sur tout le champ environnemental, des inquiétudes les plus quotidiennes ( l'état des rues du village...) aux grands sujets (le nucléaire, l’emploi...): « Penser globalement, agir localement » est une formule qui me convient!
        J'ai le sentiment que dans nos villages, suite aux profondes mutations sociologiques, un fossé s'est creusé entre les populations et les élus locaux, les uns ne percevant pas les motivations des autres et vice versa. A mes yeux donc, le vote Le Pen en particulier résulte d'un déficit de démocratie, une démocratie exercée « en bas », car ce que nous proposent les médias avec leurs spécialistes multi-cartes , ça ressemble à de la démocratie mais ce n'est pas de la démocratie!
 
 Guy Jamme