Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

mardi 26 mars 2013

En attendant le numéro 419 qui paraîtra le 4 avril

Les chiffres du chômage devraient atteindre ce mois-ci un record, dépassant celui de 1997. Triste exploit, triste nouvelle, triste réalité, triste France… Alors que l’heure devrait être à la solidarité ; alors que notre pays n’a jamais été aussi riche ; alors que l’on nous montre tous les jours les ravages de l’austérité partout en Europe, nos dirigeants sont incapables de sortir du cercle vicieux, nocif, dangereux voire mortel de la rigueur.

Le Front de Gauche avec sa campagne contre l’austérité a décidé de montrer qu’une alternative était possible. A Montauban, c’est le 13 avril prochain à La Maison du Peuple que le FDG 82 démontrera que la régression sociale n’est pas la solution et qu’une autre voie doit être suivie. L’ouverture de ce meeting se fera par la prise de parole de salariés en lutte de SANOFI, HERMES METAL et MOLEX. Des témoignages qui seront poignants, à n’en pas douter, mais ô combien indispensables pour prouver la nocivité des licenciements boursiers, de l’ANI et des lois antisociales. Myriam MARTIN fera également une intervention au nom du FDG devant un parterre que l’on espère très fourni.

A l’heure où l’on blâme un délégué syndical pour avoir osé traverser le hall d’accueil de son employeur, à savoir la CAF 82 ; à l’heure où les soignants du Centre Hospitalier de Montauban se voient affliger la triple peine : gel des salaires depuis 3 ans, précarité et baisse des effectifs, au détriment des soins prodigués aux patients, il est clair que les consciences doivent être ravivées et les luttes de plus en plus fournies.

La CGT qui vient d’élire à Toulouse lors de son Congrès son 1er secrétaire en la personne de Thierry LEPAON a de quoi faire… D’autant qu’il est maintenant certain que la seule moyen de faire plier le gouvernement en place c’est la lutte dans la rue, avec des rassemblements les plus larges possibles.

Tout cela, tous ces combats, nous les menons pour nos enfants et petits-enfants… Bambins chouchoutés par notre chère Député-maire, car Montauban est LA ville amie des enfants, comme notre BB aime tant le préciser. Une ville où les enfants sans-papiers se voient refuser la scolarisation, où le coût d’entrée pour eux à la piscine est doublée, où la scolarisation des moins de 3 ans est plus qu’exceptionnelle, où dans la nouvelle médiathèque, aucun espace réservé aux enfants n’a été prévu, une telle ville est-elle vraiment une ville amie des enfants ??? Il y a de quoi s’interroger…
Des articles à approfondir avec le prochain numéro des Nouvelles 82 : alors, bonne lecture !!!

Marie NADAL

dimanche 24 mars 2013

Une du numéro 418


Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse

Dezellus et le golf de Montauban (IV)

Nouvelles 82 n°418 du 20 mars 2013

Avis de turbulences sur les à-côtés du green

Si le golf de Montauban Lestang ouvert depuis l'été dernier semble avoir pris son allure de croisière dans le domaine sportif, il n'en est pas de même pour le programme immobilier qui y est étroitement lié. En raison de la crise immobilière qui sévit et d'un projet sans doute trop prétentieux et démesuré, les maisons neuves tardent à s'ériger sur le domaine des « Saules d'Or ». Elles se comptent sur les doigts d'une main, et les affaires stagnent.
Rappelons que c'est la société Montalba Développement Néopolis créée et dirigée par Jean-Luc Dezellus qui est en charge de l'aménagement puis de la gestion du golf ainsi que de l'opération immobilière jointe. L'achat de parcelles à la société d'économie mixte de la Communauté d'agglomération de Montauban puis leur revente à des particuliers devant assurer les financements du golf et bien plus encore.
Les temps risquent d'être d'autant plus difficiles que Jean-Luc Dezellus et ses multiples société traversent des zones de turbulences qui s'annoncent durables. En effet, les informations qui nous parviennent mais aussi des faits judiciaires (lire les précédents numéros des « Nouvelles82 »), pourraient avoir des incidences sérieuses sur la SA Montalba Developpement Neopolis et sa société-mère PNM Consulting. Cette holding financière que gère Jean-Luc Dezellus doit être vendue à Bruxelles où elle possède son siège social le 18 avril prochain. Ce n'est pas tout. Il semblerait aussi que Montalba Développement soit passée sous la coupe d'une autre société, la S.I.R. Société conseil en affaires et en gestion, son gérant n'est autre que Jean-Luc Dezellus, coutumier dans l'achat et la liquidation judiciaire de nombreuses sociétés dans le nord de la France et en Belgique. Des liquidations qui se traduisent aussi par des licenciements pour les salariés concernés.
Il faut également savoir que récemment des créanciers, des investisseurs, ont déposé des référés au tribunal de commerce de Montauban pour récupérer leur du auprès de Montalba Développement.
Il est urgent que la population de Montauban soit enfin informée de ce qui trame autour du golf et de l'opération immobilière.

Alain Raynal

samedi 16 mars 2013

En attendant le numéro 418 qui sortira le 20 mars


On y a tous cru, naïfs que nous sommes,  à l’arrivée du printemps. Nous avions rentré les manteaux, les cols roulés, les après-skis… Et bien non, chers camarades : l’hiver s’arrête le 20 mars, et il n’aime pas se faire enterrer avant l’heure. Et il nous le faut bien voir ce coquin !

Et bien nous sommes comme lui : nous n’allons pas laisser le gouvernement enterrer le code du travail. Rebelles et tenaces comme l’hiver. Nous avons commencé à montrer notre désaccord à l’ANI le 5 mars dernier dans la rue, et nous allons continuer. Car c’est dans la rue que la lutte devra se mener afin de faire plier ce gouvernement.

Les retraités ont également décidé de ne pas se laisser faire : c’est pourquoi ils prendront aussi le chemin de la rue le 28 mars prochain, afin de défendre leur pouvoir d’achat et l’accès aux soins identiques pour tous et toutes. 

L’hiver résiste ; nous nous résistons. Mais il y en a qui malheureusement capitule très vite devant l’argent et les grands groupes privés.  Mme BAREGES nous en a fait une superbe démonstration encore dernièrement (une de plus, à notre grand désespoir) avec la privatisation de la gestion du « nouveau-pas-encore-terminé-mais-déjà-tellement cher» centre aquatique de Montauban. Capitulation que les Montalbanais vont avoir du mal à digérer : la Ville devra en effet verser chaque année à la société Vert Marine une compensation financière d’un million d’euros, pendant 5 ans, somme qui s’ajoutera aux 2,2 millions d’euros annuels versés pendant plus de 27 ans à VINCI pour la construction du complexe. Très cher complexe, puis très chères entrées : 4,50 € par personne, contre 2,20€ actuellement. Les petits montalbanais privés de vacances et donc de mer seront maintenant en plus privés de piscine à ce prix-là ! Mais le comble dans cette triste histoire, c’est que cette fameuse société Vert Marine est sous le coup d’une mise en examen pour recel de délit de favoritisme et entente illicite. L’eau de la piscine risque d’être trouble longtemps, bien longtemps…

L’hiver résiste, et d’autres ont résisté avant lui. C’est le cas des républicains espagnols qui, en remerciement de leur lutte contre le fascisme, ont été reçus « dignement » (cf. les propos d’Harlem DESIR du 22 janvier 2013 évoquant les prétendus sentiments de « reconnaissance » des réfugiés espagnols envers la France) par les autorités françaises en les parquant dans des camps tels que celui de Septfonds. C’est en souvenir de ces milliers d’hommes que cette année encore la marche mémorielle entre Borredon et le camp a eu lieu.

Et enfin, il y a les résistants, les grands hommes, partis trop tôt … El Compañero CHAVEZ no se va. Sigue la lucha para tu pueblo. ¡Hasta siempre!

Marie NADAL

lundi 11 mars 2013

Une du numéro 417


Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse

Le changement, ce devait être maintenant…

Nouvelles 82 n°417 du 6 mars 2013
 
L'édito de Marie Nadal

Ah effectivement, pour ce qui est du changement, nous avons été servis depuis 9 mois. Mais ce n’est pas ce changement là que nous attendions. Nous attendions du mieux-être pour tous et toutes : de meilleures conditions de travail pour les salariés, une meilleure éducation pour nos enfants, des accès aux soins améliorés… Une vie meilleure, tout simplement !
Nous voilà donc 9 mois après l’arrivée au pouvoir de notre « camarade » François HOLLANDE, le capitaine de pédalo qui a trop pédalé, ou pas assez c’est selon. De ce fait, l’embarcation « France » part à la dérive, et nous avec. Notre société est en net recul et en voici les signes  : 35000 emplois destinés à disparaître dans les hôpitaux dans les 2 ans à venir, un code du travail revu et corrigé à la sauce MEDEF avec l’Accord National Interprofessionnel (PARISOT en a rêvé, SARKOZY l’a désiré, HOLLANDE le soutiendra t’il ???), une disparition à court terme de la scolarisation des petits bouts de moins de 3 ans, une population obligée de choisir tous les mois entre manger de la viande, se chauffer ou se soigner, la file des chômeurs qui s’allonge… Ce n’est pas cela le changement que nous avait promis le nouveau Président et son Gouvernement. Ce n’est pas pour cela que nous, les 4 millions d’électeurs du Front de Gauche au 1er tour, avons donné nos voix au candidat socialiste. Ce n’est pas pour avoir une régression sociale et humaine. Bien au contraire. La France est la 5ème puissance économique mondiale : de la richesse, il y en a !!! L’argent déborde et dégouline de nombreux portefeuilles de façon indécente. Ce n’est pas à nous de payer leur crise. Ce n’est pas notre dette. Un Gouvernement de gauche ne peut décemment pas faire payer aux Hommes la crise provoquée par les marchés financiers.
Nous demandons la fin de cette politique d’austérité injuste et inefficace ; nous demandons des signes forts en faveur de l’emploi,  l’Education et la Santé ; nous demandons la fin de la criminalisation systématique et violente de l’action syndicale. Voilà le sens de nos luttes et  ce pourquoi nous étions  dans la rue le 5 mars. Et la bataille ne s’arrêtera pas là. Cap à gauche, toute !!!

vendredi 1 mars 2013

En attendant le numéro 417 qui sortira le 6 mars 2013


Cette semaine, nous avons une victoire à fêter : une fois n’est pas coutume !!! Le projet de loi sur l’amnistie des syndicalistes a été adopté au Sénat, de façon quelque peu édulcorée, certes, mais adopté malgré tout. C’est beau, une victoire ! C’est beau et ça fait du bien au moral : presqu’autant que le retour du soleil et du mois de mars avec l’annonce toute proche du printemps et du renouveau. Nos camarades syndicalistes qui étaient sur le coup d’une condamnation pour jet d’œufs ou occupation d’usines pourront enfin bientôt respirer. Décriminaliser l’action syndicale, c’était indispensable. Les voyous, ce sont les grands patrons et les financiers ; pas les ouvriers !

La semaine prochaine, quant à elle, sera le début d’une action syndicale qui mènera, nous l’espérons tous, à une victoire avec le retrait de l’ANI (Accord National Interprofessionnel). Tous dans la rue le 5 mars pour exprimer notre refus de cet accord inique, preuve de la soumission totale de nos gouvernants socialistes au MEDEF et aux marchés. Un accord non signé par les 2 principaux syndicats de notre pays, FO et la CGT. Un accord rejeté par la Gauche solidaire, progressiste et humaniste.

Cette même semaine sera donc revendicative mais aussi féminine et féministe avec la journée de la Femme le 8 mars prochain. « La femme est l’avenir de l’homme » comme le disait le poète. Qu’il en soit ainsi partout et tout le temps… Femme bafouée, femme frappée, femme voilée, femme violée, mais femme scandalisée, femme révoltée, femme syndiquée, femme DEBOUT !!!

Cette semaine enfin, nous avons dit adieu au grand Indigné, Stéphane HESSEL.

Alors en son honneur, les mots d’ordre de la semaine à venir et des mois à venir doivent être Indignation et Résistance. Encore et toujours. Plus que jamais.

Marie NADAL