Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

dimanche 27 décembre 2015

Une du numéro 479

Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
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Edito

Nouvelles 82 n°479 du 16 décembre 2015 

La responsabilité des gouvernements successifs qui ont maintenu depuis dix ans, contre l'avis d'une majorité du pays, le cap de politiques d'austérité de plus en plus dures, appliquées avec des méthodes de plus en plus autoritaires, est immense. L'impasse politique, économique, sociale dans laquelle ils se sont acharnés à enfoncer le pays a nourri un rejet que plus rien ne peut arrêter.
La montée du Front national s'est d'autant plus nourrie de ce rejet que la droite des Républicains et de l'UDI et les dirigeants socialistes se sont dépensés sans compter pour installer le Front national et, en faire leur principal «concurrent», un repoussoir pour sauvegarder leur hégémonie. Ils ont eux même banalisé ses idées, espérant ainsi étouffer tout espoir de transformation sociale et favoriser leurs projets de recomposition politique.
Les listes sur lesquelles les communistes étaient engagés avec le Front de gauche et des forces citoyennes et écologistes ont travaillé à ouvrir un autre chemin, contre l'austérité, pour la solidarité et le progrès humain partagé. Nos ambitions demeurent pour l'avenir.
Le grand défi de la nouvelle période politique qui s'ouvre sera celui de la construction d'un nouveau projet de gauche solidaire et fraternel pour notre pays et pour notre République. Ce projet doit être un projet de solidarité, de prospérité partagée et de paix et non un projet de guerre, de concurrence et d'égoïsmes réciproques. Dans les semaines et les mois à venir, les communistes prendront à gauche, avec toutes les forces citoyennes, sociales et politiques disponibles, toutes les initiatives nécessaires à la construction politique de ce nouveau pacte d'avenir pour la France, pour la conduite duquel les dirigeants actuels du pays sont totalement défaillants.
La France ne pourra en rester là... Notre peuple est en demande de changement, de rassemblement et de sens pour se sortir de l'impasse actuelle. Il est urgent de mettre l'humain au cœur de toutes les questions sociales et non la finance.
 
Pierre Laurent

jeudi 3 décembre 2015

Une du numéro 478

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Maudites soit la guerre et l’atteinte aux libertés

Nouvelles 82 n°478 du 1er décembre 2015 

Ils s’appelaient Marie, Kheireddine, Marion, Victor, Anne, Guillaume, Claire… Ils étaient trentenaires pour la plupart, jeunes parents, jeunes actifs, aimant la vie, la fête, la musique, la bonne bouffe, les sorties entre potes, le rock… Ils étaient moi, toi, nous. Et depuis ce funeste vendredi 13, ils ne sont plus . Ils aimaient la vie, ils ont été lâchement assassinés par d’immondes obscurantistes.

130 innocents ont perdu la vie. Et depuis, c’est l’escalade, la spirale infernale qui ne peut que nous amener au chaos si nous n’y mettons pas un terme très vite. Car à l’horreur de cet attentat ont très rapidement succédé les grands mots (« la France est en guerre »), l’instauration de l’état d’urgence pour 3 jours, puis 3 mois (voté à la quasi-unanimité à l’Assemblée : une semaine après, la pilule ne passe d’ailleurs toujours pas), les bombardements à Raqqa… Ces 130 morts ne peuvent justifier les lois liberticides et la mort de civils innocents en Irak ou en Syrie. La haine et le rejet de l’autre ne doivent pas s’immiscer dans nos cœurs : oui au vivre ensemble et non aux amalgames. Notre Liberté, notre Égalité, notre Fraternité, c’est ce qu’il nous reste, ce qu’il nous faut préserver car c’est à cela que ces fanatiques veulent s’attaquer. A cela et à la Paix. Si nous leur cédons sur ce terrain, ils auront gagné.

La guerre ne peut être la solution : venir, détruire et repartir en laissant un champ de ruines, tel est le pire terreau des fanatismes en tout genre.

Redonner des moyens perdus à la Police et à la Justice bien sûr que cela est nécessaire. Mais si bataille il doit y avoir, elle doit d’abord être idéologique : insuffler partout l’Humain d’abord, redonner des financements à toutes ces associations de quartier qui avaient une mission de service public auprès des jeunes et qui ont dû fermer faute de moyen, laissant ainsi un vide comblé souvent par le religieux…

Nous avons donc besoin d’amour et d’espoir. Cela nous est donné par notre jeunesse qui a défilé spontanément le lundi 16 novembre dans les rues de Montauban et qui a déclaré : « Nous espérons que derrière tous ces bouts d’humanité perdus se relèvera une humanité plus belle et plus grande où la force de chacun soutiendra la vie de tous et où personne ne pourra mourir assassiné pour avoir voulu vivre et être heureux ».

Jeunesse, lève-toi, nous sommes avec toi !
 
Marie NADAL

jeudi 19 novembre 2015

Une du numéro 477


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CLINIQUE DES CHAUMES : entre profit et solidarité

Nouvelles 82 n°477 du 18 novembre 2015 

« Les agents sont méprisés, nous sommes de simples coûts qu’il faut réduire, nous sommes des ressources que l’on peut épuiser sans limite pour satisfaire des actionnaires jamais rassasiés ». Ces mots exprimés dans un tract de la CGT s’ajoutent à la véritable provocation de la direction qui, après 15 jours de grève, a affirmé que la productivité des agents pouvait encore augmenter de 20%. Elle a eu pour conséquence de décupler la détermination des grévistes. Qui sait que la clinique a bénéficié de 2 millions d’euros au titre du crédit Impôt compétitivité emploi ? Un véritable scandale quand cette même direction refuse d’embaucher et que cet argent servira sans doute à consolider la marge bénéficiaire des actionnaires de la clinique.

Quel contraste avec le piquet de grève très dynamique, mêlant détermination, fraternité et respect des usagers de la clinique. La solidarité n’a pas faiblit y compris financièrement où 15000 euros de collecte sont venus épauler les grévistes. Le syndicat CGT des agents EDF de Golfech, des cheminots, des hospitaliers, des postiers, le PCF 82 ont tous versés. Nombreux ont été les syndicalistes CGT d’entreprises de Tarn et Garonne venus soutenir la grève. Le secours populaire a fourni une aide matérielle. On aura aussi remarqué la présence du syndicat solidaires 82, d’une délégation de LO, de l’association des usagers et amis de l’hôpital, de Serge Regourd et ses colistiers de la liste Nouveau monde pour les régionales. Des agents de l’hôpital de Montauban sont venus exprimer leur solidarité avec leurs collègues de la clinique. Et cerise sur le gâteau, samedi 14 novembre, quand Roger, un vieux monsieur de 80 ans, pas en très bonne santé, se présente à l’entrée de la clinique pour apporter un chèque de soutien de 200 euros.


lundi 9 novembre 2015

Une du numéro 476


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Ce qu'ils ont vu en Palestine

Nouvelles 82 n°476 du 5 novembre 2015

De retour d’un séjour en Palestine, Emeline, Catherine, Marie-Claude, Nicolas, Jean Claude et Danielle sont venus témoigner, à la maison des associations à Montauban. Ils sont choqués par l’occupation illégale par Israël des terres palestiniennes, doublée d’une répression féroce subie quotidiennement.
A Hébron, ville la plus colonisée de la Cisjordanie, 500 colons Israéliens sont protégés par 200 policiers qui harcèlent les palestiniens en permanence. Jérusalem EST est annexé illégalement et les palestiniens ne disposent plus que 13% du foncier.
Témoignages: «  Les palestiniens se font expulser de leurs maisons, des enfants de moins de 5 ans se font arrêter pour jets de pierres, toute terre non cultivée par les palestiniens pendant 3 ans est accaparée par des Israéliens, ces derniers ont coupé les réserves d’eau, le Jourdan est asséché et détourné vers les colonies israéliennes. Pour se rendre à leur travail les palestiniens sont obligés de passer par un chek-pont où ils sont des milliers à attendre leur tour, avec humiliations à l’appui.  Le mur de la honte d’une hauteur de 8 mètres, érigé par Israël pour protéger ses colonies est illégal et de plus il traverse les terres palestiniennes … »
Ce sombre tableau d’une occupation malheureusement tolérée par la communauté internationale au nom de la défense d’intérêts économiques et politiques fait dire à Kathy : « aucun peuple du monde ne vit ce que vivent les palestiniens ». Pour Emeline, Israël est un pays fasciste qu’il faut condamner : « mes yeux ont vu l’indescriptible l’inadmissible, mes yeux ont aussi vu un exemple de courage et de résistance ».
Car malgré tout l’espoir demeure à l’image de ce palestinien qui a gardé une clef de sa maison accaparée par une famille israélienne. Reconstruire une maison démolie plusieurs fois, rester au pays, éduquer les enfants, est un acte de résistance. Surtout continuer de garder le terrain pour ne pas le laisser à l’occupant. L’espoir c’est aussi la solidarité de tous les militants des droits de l’homme, à l’image de ceux qui se sont rendus en Palestine et qui témoignent de ce qu’ils ont « vu et entendu ».
 

André GREDER

Prochaine soirée témoignages : vendredi 13 novembre à 20h30, salle des fêtes de MONTEILS 


Une du numéro 475


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Les raisons d'un engagement

Nouvelles 82 n°475 du 21 octobre 2015

Serge Regourd, Tête de liste en Tarn-et-Garonne

Il n'a jamais jusqu'à ce jour été candidat à une élection. Il n'est membre d'aucun parti même s'il assume « une sensibilité très à gauche connue depuis longtemps ». Alors, qu'est-ce qui pousse Serge Regourd à se lancer dans ces élections régionales ?
La gravité de la situation politique et sociale l'exaspère au plus haut point. « Oui, la période est cruciale et le moment est grave face à la poussée du FN, face à un gouvernement qui trahi tous ses engagements, face à l'abstention qui gagne une grande partie de la jeunesse confrontée à la précarité et au désespoir ». En contact quotidien avec les jeunes, ce professeur de Droit à l'université de Toulouse dont il fut élu doyen pendant une dizaine d'années assure pour s'en inquiéter qu'une majorité d'étudiants ne votent plus.
L'émiettement de la gauche, de la vraie, le désespérait tout autant. « Cet éclatement était un repoussoir ». Or, le rassemblement qui vient de s'opérer en Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon à partir d'un projet commun entre EELV, les partis du Front de gauche, des régionalistes occitans et catalans, des militants de la Nouvelle gauche socialiste a soufflé comme un vent d'espoir inédit pour Serge Regourd qui conduit aujourd'hui la liste « Nouveau monde » en Tarn-et-Garonne. « Quand j'ai vu qu'avec les forces de changement qui ont un sens à gauche l'on pouvait se réunir comme jamais, alors j'ai dit oui à la proposition de devenir candidat ».
Natif de Laguépie, il partage avec sa famille ses lieux de résidence entre Toulouse la semaine et la localité Tarn-et-Garonnaise les week-ends. Gilbert, son père fut maire communiste de Laguépie au cours des années 60-70.
C'est sa première participation à des élections politiques, mais son engagement durable comme citoyen, comme universitaire dans les responsabilités publiques date depuis belle lurette. Serge Regourd, âgé de 67 ans, a été aux côtés de Jack Ralite l'un des principaux responsables des Etats généraux de la Culture créés en 1986. Il a présidé à la demande de Marie-George Buffet, alors ministre de la Jeunesse et des Sports, le Centre national d'information et de documentation de la jeunesse.Vice-président de la Cinémathèque de Toulouse, il est l'auteur de nombreux ouvrages sur le cinéma et les acteurs, sur l'exception culturelle l'un des domaines de recherche et d'intervention qu'il affectionne particulièrement avec celui des réformes territoriales.

Alain Raynal

lundi 12 octobre 2015

Une du numéro 474

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Hospitaliers à coeur ouvert

Nouvelles 82 n°474 du 7 octobre 2015

Dans le cadre d’une journée nationale d’action des personnels des hôpitaux publics, CGT, FO et CFDT de l’hôpital de Montauban ont tenu une conférence de presse en présence de 50 salariés. Avec pour objectif de donner la parole aux acteurs de santé et aussi de dire à la population « qu’à coups de restrictions budgétaires, nous n’arrivons plus à rendre le service que nos malades méritent ». Nombreuses ont été les expressions de mécontentement ; tel pavillon de psychiatrie qui reçoit des malades très dépendants où le ménage n’est pas fait durant deux jours par semaine, le manque de moyens aux urgences qui a conduit cet été les permanenciers à effectuer des semaines de 60 heures, 200 agents de l’hôpital qui restent dans la précarité car la direction refuse de les titulariser faute d’argent, les préfabriqués des personnes âgées et la maison de retraite du cours Foucault qui se dégradent dangereusement, l’IRM qui ne fonctionne pas 24h/ 24 alors que ce serait indispensable pour traiter certains AVC, le manque de linge qui bloque l’approvisionnement des services, le délai d’un an pour prendre en charge des enfants atteints de troubles mentaux…
 
Un tableau de désolation et une direction de l’hôpital que les personnels accusent de laxiste, les yeux rivés sur le retour à l’équilibre budgétaire et l’inaction du maire de Montauban pourtant présidente du comité de surveillance de l’hôpital. Yannick Petitou (CGT) a révélé des chiffres importants. Le déficit de tous les hôpitaux de de France s’élève à 500 millions d’euros sur un budget total de 75 milliards. A lui seul le laboratoire Sanofi- Aventis a engrangé 8 milliards d’euros de bénéfice en un an. Il y a donc de l’argent disponible …..

Devant tant de dysfonctionnement les personnels en arrivent à l’écœurement. Les arrêts de maladies pleuvent. Une aide-soignante dira : « je suis venue travailler à l’hôpital avec plein de valeurs. Mais face à la charge de travail trop lourde, j’ai l’impression de ne plus me respecter moi-même ; je ne peux plus accepter un système on l’on s’épuise en permanence qui finalement produit de l’auto maltraitance ». Incontestablement, nous sommes à la veille d’une explosion sociale, car telles situations ne peuvent durer.
André GREDER

mardi 6 octobre 2015

Une du numéro 473

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L'édito d'Alain Raynal - Tendre la main

Nouvelles 82 n°473 du 23 septembre 2015

Regardons les choses en face. Nos sociétés, notre civilisation, se trouvent à un nouveau carrefour. Ou bien nous nous engageons tous ensemble pour construire un monde en partage commun, un monde de paix et de solidarité, ou bien nous sombrons encore plus dans le rejet des migrants, la la peur ou la haine de l'autre. Une dérive qui ne peut qu
e nous entraîner vers un nouvel état guerre.
Par leurs interventions militaires récentes, les dirigeants des pays occidentaux ont déstabilisé des régions entières, semé le chaos dans des pays. Ils ont cru et croient toujours faire avancer la liberté et la démocratie par des tirs d'avions. Que sont aujourd'hui devenus l'Irak, la Libye, l'Afghanistan...
Quand à l'aide au développement et à la solidarité internationale, la France a réduit de 9% sa contribution avec un versement de 0,3% de son revenu brut national alors que l'ONU préconise 0,7%.
Tout repli sur soi, tout mur de pierres ou de barbelés dressé ne peut que pousser des populations dans la xénophobie, dans des replis nationalistes et sectaires, dans des dérives extrémistes.
A- t-on à ce point oublié qu'il n'y a pas un père ou une mère de part le monde qui ne tentera l'impossible pour fuir la misère, la violence, la famine, pour pouvoir offrir à leurs enfants la sécurité, la paix, l'éducation.
A-t-on oublié que la plus grande vague d'immigration fut celle des Européens partis conquérir le monde à la fin du XIXe siècle.
A-t-on oublié d'où nous venons, comment les civilisations se sont humanisées par la rencontre avec les autres.
C'est seulement en forgeant du vivre ensemble que nous avons fait et ferons civilisation.
Alain Raynal

dimanche 20 septembre 2015

Une du numéro 472


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Hommes et femmes du monde

Nouvelles 82 n°472 du 9 septembre 2015

La concurrence que se livrent puissances économiques, la volonté de dirigeants politiques d’asseoir leur hégémonie dans certaines parties du monde conduit à la misère et à la guerre. Les banques détiennent 75% des matières premières dans le monde et les guerres en Irak en Lybie, en Syrie résultent de l’affrontement entre les puissants. L’Europe et la France ne sont pas exempts de responsabilités. Dans ces conditions, les peuples n'ont bien souvent d’autres solutions que de fuir. Un véritable exode est entrain de se produire. L’hypocrisie des dirigeants des pays développés, inféodées les uns comme les autres au système capitaliste, les conduit à pleurer la mort d’un gamin de 3 ans, alors qu’ils maintiennent voire renforcent les obstacles à cette migration dont ils portent pourtant une grande part de responsabilités. Ils parlent de quotas, de répartition, érigent des murs et renforcent les contrôles aux frontières. Dans ce tintamarre, la voix du front national ne laisse planer aucun mystère : le FN est pour l’immigration 0. Preuve s’il en fallait du peu de considération que porte ce parti au genre humain. 

Ainsi va le capitalisme mondialisé, n’ayant aucun égard pour ces hommes, ces enfants qui quittent avec déchirement, souvent au prix de leur vie, le pays auquel ils sont attachés. Où est l’humanité de nos dirigeants y compris socialistes ?  

Heureusement que se lèvent des hommes et des femmes pour dire non à ce mépris du genre humain. Ainsi à Montauban pour cette famille du Kosovo, menacée d’expulsion alors qu’elle est en danger en cas de retour au pays. Les militants de RESF et ceux qui à longueur d’année se dévouent pour héberger les sans rien et les sans-papiers, n’ont pas supporté l’idée de cette expulsion. Dans un élan de solidarité énorme, ils se sont dressés. Puis ils ont rencontré le préfet soutenu par le député de Montech, obtenus l’appui de l’évêque. Tout un réseau humain s’est mis en marche et a dit à la face du monde que l’homme, quel que soit ses origines est le bien le plus précieux de la terre. Son droit de vivre et de circuler partout dans le monde doit devenir inaliénable. Une humanité partagée.
André GREDER

lundi 7 septembre 2015

Une du numéro 471


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Edito

Nouvelles 82 n°471 du 26 août 2015

En mars, nous apprenions qu’en 2014, les entreprises du CAC40 avaient vu leurs profits augmenter de 33%, pour atteindre la somme pharaonique de 62,435 milliards €. En plus de ces déjà très beaux résultats, l’Etat leur accordait un cadeau fiscal de 20 milliards via le Pacte de Responsabilité. Donc si l’Etat se met à dépenser sans raison valable une telle somme, c’est que la France est riche, voire plus riche qu’elle ne l’a jamais été.
Donc, dans une société riche, point de misère, point d’enfants ne mangeant pas à leur faim, et un accueil digne et illimité des réfugiés ayant fui leur pays dans des conditions que nul ne voudrait connaître un jour. Une société ne peut pas se prévaloir comme moderne si elle ne met pas l’Humain au centre de ses préoccupations. Elle ne peut pas laisser une partie de ses habitants sur le côté. La soif de rentabilité ne peut plus tout justifier, ce n’est plus possible !
Et c’est pourtant bien que ce que nos « amis » socialistes et radicaux de gauche ont fait cet été avec la parution de la circulaire du 22 juillet dans laquelle B. CAZENEUVE et S. PINEL rappellent aux Préfets et autres services d’Etat qu’il faut créer plus de places d’hébergements pour le peu de réfugiés qui rentrent dans les quotas (« qu’ils assurent le relogement à ceux à qui la France reconnaît sa protection » !), mais qu’il faut surtout tout mettre en œuvre pour traquer les autres sans relâche et les reconduire manu militari à la frontière, sans distinction d’âge ou de conditions d’exil.
C’est ainsi qu’en France en 2015 des familles entières se terrent avec l’aide de la population pour échapper à la Police et à la Gendarmerie de peur de retourner dans leur pays où ne les attendent que la famine, la misère, la prison voire bien pire ! Des épisodes qui nous ramènent à des heures bien sombres de notre Histoire…
Quant on sait que le Liban accueille 1,5 millions de réfugiés syriens sur une population totale de 6 millions d’habitants et que la « jungle » de Calais a été reconnue comme étant un des pires camps de réfugiés du monde, on est en droit de se demander qui du Pays du Cèdre ou celui des Droits de l’Homme est le plus moderne…
Marie NADAL

dimanche 2 août 2015

Une du numéro 470


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Rencontre avec Pierre LAURENT

Nouvelles 82 n°470 du 8 juillet 2015

« Reconquérir l'agriculture paysanne »

24 JUIN 2015, ferme des Pibouls à Montauban

« Aujourd'hui, il faut savoir qu'elle est la mission qu'assigne la société à l'agriculture. A-t-on vocation à nourrir avec qualité ou travailler la terre pour fournir du carburant aux 4/4 et déshumaniser ainsi les agriculteurs ?» Christian Bonneville, qui nous accueille avec Francine sur leur superbe ferme des Pibouls, plante d'emblée l'enjeu du
devenir de l'agriculture et des paysans.
Pour Paul Ardouin et la majorité des participants, le contrôle du foncier prenant appui sur une législation solide dans ce but est devenu une question vitale. En lien étroit avec l'obtention de prix rémunérateurs pour l'agriculteur. « Pas de solution si les paysans ne peuvent pas accéder à l'outil de travail », abonde René Issanchou. Il considère et propose qu'une loi « de même ampleur que celle protégeant le littoral » soit mise en œuvre autour des villes. Une autre proposition recueille l'assentiment de tous : la création de halles alimentaires au cœur des villes.
Les intérêts sans cesse convergents entre paysans et salariés occupent une bonne partie des échanges. Pour Alain Boyer, leurs sorts respectifs sont étroitement liés. « Augmenter le revenu global pour les agriculteurs et les salaires ». Secrétaire de l'UD CGT, Lina Dessanti propose des initiatives communes pour « se réapproprier l'obsession du bien commun ».Alain Molle explique que l'agriculture intensive n'a pas réglé la faim dans le monde.
Attentif à l'ensemble des interventions et propositions développées, Pierre Laurent propose l'ouverture d'un débat politique national réunissant les paysans, les syndicalistes salariés, les militants politiques et associatifs. « L'enjeu de l'alimentation redevient une grande question populaire ». Des solidarités sont à créer. « Il s'agit de reconquérir l'agriculture paysanne dans tout le pays, de reconquérir aussi les semences en prenant appui sur un outil public ».

Alain Raynal

mardi 23 juin 2015

Une du numéro 469


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EL MEDIODIA du 16 au 19 juillet à Corbarieu

Nouvelles 82 n°469 du 17 juin 2015

Trois questions à Roland Terrancle

Les Nouvelles : Pourquoi CUBA cette année ?
 
R Terrancle : Nous avons pour habitude de travailler en équipe. Lors d'une réunion au mois d'octobre une bénévole a proposé CUBA comme thème  pour le festival 2015. Il est bien évident que cette proposition a fait l'unanimité. Le choix de CUBA n'est donc pas une façon de coller à l'actualité, mais bien l'envie de faire  découvrir ce pays et sa culture avec un regard différent à celui que l'on nous propose depuis plus d'un 1/2 siècle.

Les Nouvelles : Quels ateliers organisez-vous ?
 
R. Terrancle : Notre force depuis bientôt 15 ans est d'offrir au public la possibilité de devenir l'espace de quelques jours les protagonistes du festival. Cette année nous proposons  six ateliers :Théâtre avec Oscar CASTRO, Dessin avec Rosendo LI, Danses Latines, Percussions Cubaines, Sculpture papier mâché (Espace Bourdelle), terre cuite (fabrication d'ocarinas). Afin de permettre l'accès de ces ateliers au plus grand nombre les tarifs varient de 8 € à 40 €. 

Les Nouvelles : Quels seront les temps forts du festival ? Qu'en attendez-vous ? 
 
R. Terrancle : Il serait dommage de réduire le festival à quelques temps forts. La variété de notre programmation et l'accès gratuit à tous nos spectacles permettront à nos visiteurs de découvrir une large palette de la culture Cubaine et latino américaine.Toutefois, en plus des concerts du soir (voir programme), il ne faut pas manquer : la pièce d'Oscar CASTRO "Et la démocratie bordel" (vendredi 17 à 20h15), le spectacle dansé de Diane JEAN (samedi 18 à 18h), la représentation des stagiaires théâtre et dessin "Charlie Hasta Siempre" (dimanche 19 à 20h). Notre engagement est total pour la sauvegarde du spectacle vivant et de la culture pour tous. Nous espérons vous accueillir très nombreux pour la 14ème édition de notre "vrai" festival.


vendredi 12 juin 2015

Une du numéro 468


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Palestine ou l’apartheid qui ne dit pas son nom

Nouvelles 82 n°468 du 3 juin 2015

L’Association France Palestine 82 propose au travers de séjour en Palestine de découvrir la réalité quotidienne de ce que vit ce pays. Un groupe de 12 personnes vient faire ce voyage riche de rencontres et d’émotions.

 Il ne peut être relaté en quelques lignes tout ce qui a été vu et entendu : Bil’In et sa manifestation hebdomadaire pour récupérer leurs terres, Dheisheh, le camp de réfugiés où vivent encore plus de 10 000 personnes dans des conditions difficiles (s’il fallait ne prendre qu’un exemple : Israël contrôle et délivre l’eau pour le camp 24h par mois), l’Association « Stop the Wall » qui essaye de rassembler tous les mouvements citoyens Palestiniens et prône une résistance populaire dédouanée de l’autorité palestinienne. Je ne peux citer ici toutes les autres rencontres mais une parmi elle m’a touchée. L’association de défense pour les droits des enfants (DCI) créée en 1995 pour aider les enfants détenus dans les prisons sionistes sans aucun cadre légal. Le chiffre est édifiant : 297 enfants en 2014 sont détenus par Israël au motif de la sécurité du pays. Et oui, ces enfants ont gravement mis en péril l’armée par des jets de pierre mais bien souvent sans aucune preuve. Ces enfants sont arrêtés sur le chemin de l’école ou chez eux et l’on imagine aisément les traumatismes qui peuvent en découler. Au cours de leur emprisonnement, ils subiront l’isolement, la violence physique et depuis peu l’Association DCI note également des agressions sexuelles. Les enfants ne connaissant pas leurs droits sont interrogés seuls sans avocat pour les aider. Depuis 2014, une loi Israélienne permet de condamner jusqu’à 20 ans d’emprisonnement des mineurs (à partir de 12 ans) pour jet de pierre. Que de colère en écoutant les intervenants.
 
Monsieur Hollande comment avec vous pu laisser Benjamin Netanyahu défiler à vos côtés à la manifestation «je suis Charlie », parce que tout comme l’ensemble de la communauté internationale vous savez… et vous vous taisez !
 
A partir de septembre, notre groupe témoignera de ce voyage par des soirées débats.

Kathy Philippe

lundi 25 mai 2015

Une du numéro 467


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Vote des femmes : Un droit qui ne date que de 70 ans

Nouvelles 82 n°467 du 20 mai 2015

Le 23 mars 1944 à Alger l’Assemblée Consultative adopte le principe du droit de vote des femmes, mesure vivement soutenue en son sein par le représentant du PCF Fernand Grenier. S'en suit, le 21 avril, l'ordonnance de Gaulle qui stipule: «Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes».


Certes, sous l'Ancien régime, les veuves dotées d'un fief et les mères abbesses ont pu voter aux États Généraux. Certes, en 1790, Condorcet se prononçait pour le vote des femmes. Certes, en 1791, Olympe de Gouges publiait la Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne… Mais, alors que les hommes obtiennent le droit de vote universel en 1848, celui des femmes tarde à venir. Ainsi, le 30 juillet 1936, la Chambre des députés se prononce pour la 6ème fois à l'unanimité en sa faveur, mais le Sénat ne donnera jamais suite. Malgré tout, le Front Populaire nomme trois femmes au gouvernement dont Irène Joliot-Curie, sympathisante du PCF, Prix Nobel de chimie et militante pour l’égalité des sexes.
 

Le 5 octobre 1944, le Gouvernement provisoire de la République valide l'ordonnance de de Gaulle et pour la première fois les électrices se rendront aux urnes le 29 avril 1945 pour les élections municipales puis le 21 octobre pour désigner 586 députés à l’Assemblée Constituante où 33 d'entre elles siégeront (dont 17 communistes !).
 
Ce n'est qu'en 2012 que le gouvernement Ayrault sera composé à parité des sexes. Mais actuellement, le Parlement ne compte qu'un quart d'élues, ce qui place la France au 34e rang mondial et au 9e européen. Et malgré l'égalité obtenue par le biais des binômes au sein des nouveaux Conseils départementaux, les hommes en président 90 %. Evelyne Jean-Baylet, fut la première femme à diriger un Conseil Général en France, celui du Tarn et Garonne, de 1970 à 1982.
Guy Jamme

dimanche 10 mai 2015

Une du numéro 466


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L’édito d’Alain Raynal - L'insulte

Nouvelles 82 n°466 du 4 mai 2015

A l'écoute ce dimanche 19 avril des propos de François Hollande osant comparer le discours du FN de Le Pen à un tract du PCF des années 70, je me suis senti profondément insulté.
Responsable départemental du PCF en Tarn-et-Garonne dans ces années là et quelques autres qui suivirent, je veux témoigner de l'engagement collectif, solidaire et militant au sens le plus noble du terme des communistes pour un monde de progrès et de justice.
Je me souviens des milliers de tracts distribués et des centaines d'escaliers gravis au porte-à-porte dans les cités de Montauban pour proposer de s'unir et de se mobiliser sur le contenu inédit d'un programme de gauche dont nous avions tout fait pour qu'il soit commun. Pour son actualisation, pour de meilleurs salaires, pour des nationalisations.
Je n'oublie pas l'action de mes camarades paysans pour une Europe des peuples et de la coopération et non celle de « la concurrence libre et non faussée » que préconisaient déjà la droite et les dirigeants socialistes de l'époque.
Me reviennent encore en mémoire des initiatives solidaires aux portes d'entreprises contre les licenciements et les fermetures.
Par cette lamentable provocation, c'est tout cela que Hollande cherche à rayer des mémoires afin d'imposer l'idée que hors de l'austérité et du libéralisme destructeur il n'y a pas aujourd'hui d'autres choix possibles à gauche.
Rien ne peut nous détournera de l'essentiel. A savoir rassembler et rassembler encore toutes les bonnes volontés, politiques, écologistes, citoyennes qui refusent cette austérité et cette fatalité.

Alain Raynal

lundi 27 avril 2015

Une du numéro 465


Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse

« LE LIVRE NOIR DES BANQUES »

Nouvelles 82 n°465 du 15 avril 2015

C’est autour du livre co-écrit par Agnès Rousseau et en présence de l’auteure, qu’ATTAC a organisé une soirée d’étude à la maison du peuple de Montauban le 31 mars. Soirée fort intéressante qui a montré le rôle néfaste des banques dans le monde d’aujourd’hui et surtout le peu d’empressement des différents pouvoirs politiques d’y mettre fin.
Et pour cause, Agnès rousseau a démontré et son livre y consacre le chapitre 18, la collusion entre les responsables de l’état, ses hauts fonctionnaires et les banques: « quand vous êtes haut fonctionnaire à Bercy, vous savez qu’à 45 ans, vous aller plafonner dans votre carrière. Si vous ne voulez pas moisir dans votre bureau, vous irez pantoufler dans une banque, avec un salaire multiplié par 10 ou 50. » .Et cela va dans les deux sens, Macron n’est-il pas un haut responsable de la banque Rotfchild ?
En 2008, les Etats ont mobilisé 4500 milliards en garantie de prêts en faveur des grandes banques (360 milliards en France) . Pour quels résultats ? 7 ans après cette crise, pas grand chose n’a changé. Bien au contraire, la dette publique dans notre pays est passée de 60% du PIB à 93 %. La donnée la plus importante qui a été révélée par Agnès Rousseau concerne l’utilisation de l’argent que possèdent les banques. Seulement 10% va aux entreprises, 15% est mis la disposition des ménages, et 75% sert aux placements sur les marchés financiers. Données qui montrent à elles seules qu’une relance est impossible. De fait les banques sont aujourd’hui les maîtres du monde. 70% des matières premières sont aujourd’hui sous possession des banques. Avant que le soja finisse entre les mains des consommateurs il aura changé 43 fois de propriétaire. Reste aussi l’évasion fiscale pour lesquelles les banques jouent un rôle primordial. La commission d’enquête du Sénat dirigée par le communiste Eric Bosquet a révélé que celle-ci représente chaque année entre 60 et 80 milliards d’euros. Il serait grand temps que nos gouvernements prennent leur responsabilité au lieu de se plier aux diktat des banques. Une conférence très éducative et un livre (1) qui mérite le détour. 

André GREDER
(1) le livre noir des banques (édition Les liens qui libèrent)

jeudi 2 avril 2015

Une du numéro 464


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Contre l'austérité …… LE 9 AVRIL

Nouvelles 82 n°464 du 1er avril 2015

Lina Desanti, secrétaire général de la CGT 82, nous expose ici toute l’importance de cette mobilisation unitaire et interprofessionnelle ;
 

Dans quel contexte se déroule cette manifestation ?
 

Lina : il y en assez de voir la rue n’appartenir qu’à des manifestations catégorielles. Il est temps que le monde du travail manifeste son opposition totale et puissante à la politique d’austérité.
 

Comment cela s’est décidé ?
 

Lina : Les 4 organisations CGT – FO – FSU et SOLIDAIRES sont conscientes qu’il faut plus de mobilisation. Cela passe par la grève et un rassemblement d’ampleur le 9 avril. De plus le Sénat entreprend la discussion sur la loi macron le 7 avril.
 

Justement la loi macron
 

Lina : c’est une loi très dangereuse car elle casse les prud’hommes, et aussi le code du travail. C’est une loi qui nous ramène, selon nos anciens, à une période d’avant 1936. On se rappelle des paroles de Denis Kessler, l’ancien n° 2 du MEDEF: « il faut casser point par point le programme du conseil national de la résistance « . Malheureusement nous y sommes. La logique capitaliste est à l’œuvre, nos conditions de travail, de salaires, nos retraites, notre droit à une protection sociale de bon niveau, ne cessent d’être attaqués et le gouvernement de gauche affiche sa complaisance. C’est pourquoi il faut une forte mobilisation du monde du travail.
 

Y compris en Tarn et Garonne
 

Lina : le taux de chômage ne cesse de progresser. Nous sommes à plus de 11% de la population active. L’exemple de l’entreprise «  les Rives » est dans toutes les têtes. Comment est-il possible de remplacer en toute impunité des salariés en CDI par des précaires et notamment des salariés à bas cout venus de l’étranger, sans garantie d’avenir ? Il faut mettre fin à ce système.
 

La manifestation nationale à Paris se prépare
 

Lina : 100 Tarn et Garonnais iront à Paris en train. Déjà 40 appels à la grève sont annoncés. En plus du rassemblement national il y aura une manif à Toulouse et sans doute un pique-nique de lutte à midi le 9 avril, place des fontaines

Pour quels lendemains ?

Lina : Nous avons l’ambition de construire un processus revendicatif qui est appelé à monter en puissance. Pour le 1er mai se dessine une journée d’action européenne car tous les salariés du continent sont confrontés aux mêmes politiques d’austérité dont ils sont les premières victimes. Nous n’en resterons pas au 9 avril, la solution à l’austérité, c’est nous !