Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

vendredi 18 mars 2016

Une du numéro 485


Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse


En quête de changement

Nouvelles 82 n°485 du 16 mars 2016 

Ce 10 mars, à l’initiative du PCF 82, Le débat pour une alternative de gauche à la politique de Hollande-Valls a réuni une quarantaine de militants ; des militants du PCF, du PG, des citoyens membres du front de gauche, des écologistes, des membres du parti occitan, des syndicalistes, tous stimulés par la montée du mouvement social contre la remise en cause du code de travail.
 
Il s’est exprimé une attente forte afin de construire une politique de gauche en rupture avec l’austérité et la soumission au monde de la finance qui sont les lignes conductrices de l’actuel gouvernement.
 
Il n’a pas été question de combinaison politique ni de recherche de compromis au rabais avec les tenants de la sociale-démocratie qui n’ouvriraient aucune perspective de changement.
Bien au contraire, la visée partagée par l’assemblée, est celle d’une remise en cause du capitalisme car celui-ci est une voie sans issue pour l’émancipation humaine.
 
Fort d’une telle perspective, quelques propositions concrètes, synonymes d’un changement réel,  se sont exprimées. En premier lieu, la conquête de droits nouveaux pour les salariés afin qu’ils ne subissent plus le diktat du patronat. Ensuite, la mise en œuvre d’un réel partage des richesses qui passe par une réforme fiscale juste. La transition écologique s’impose car le monde est en danger. Enfin il faut redonner une nouvelle dimension à la démocratie car le peuple voit ses droits d’intervention et de décision de plus en plus remis en cause ;
 
Changement de société et propositions concrètes doivent être les ferments d’un large rassemblement du peuple de gauche qui ne renie pas ses valeurs. Un tel socle commun doit permettre de dégager un candidat commun pour l’élection présidentielle. Face à au danger que représente le FN et la propagation de ses idées, rien ne serait plus grave que cette gauche de transformation qui se construit, se présente en ordre dispersé lors des élections présidentielles.
 
Il a été convenu de poursuivre le débat. Le PCF a décidé de mettre son local à disposition pour organiser « les lundis de gauche » qui se dérouleront le 1er et 3ème lundi de chaque mois de 18h à 20 heures. Lundi 21 mars en sera la première avec pour thème, les propositions pour un code du travail qui renforce et étende les droits des salariés. Lina Desanti, la secrétaire de l’UD CGT introduira le débat.
André GREDER

jeudi 10 mars 2016

Une du numéro 484


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DENJEAN-LOGISTIQUE : ceux qui luttent peuvent gagner  !

Nouvelles 82 n°484 du 2 mars 2016 

Après 3 jours de grève, les salariés de DENJEAN, à Montbartier et aussi à Mazères ont repris le travail après avoir obtenu une augmentation de salaire de 40 euros par mois pour tous. Rappelons que dans le cadre des négociations salariales, les syndicats CGT (Montbartier) et CFDT (Mazères ) avaient demandé une revalorisation de 50 euros mensuels. Le patron avait répondu avec un certain mépris et pointé le chiffre 0 en guise de réponse (voir le N° 483 des Nouvelles). Il aura fallu une bonne détermination des salariés pour que la raison l’emporte. Certes on peut toujours obtenir plus et cela ne serait que justice ! Et se rappeler des paroles d’un ouvrier du site : « avec 1100 euros par mois, un crédit pour la maison et la voiture, tu t’arrêtes de vivre » Mais ce qu’il faut bien retenir de ce conflit, c’est l’énorme esprit de solidarité qui a uni les salariés de chaque site et aussi la parfaite unité de ceux qui ont lutté à Montbartier et à Mazères. « Maintenant qu’on sait que l’on peut être solidaire, ce n’est plus pareil, on va mieux se faire respecter » lâchait un gréviste. Car pour demain cette lutte victorieuse va compter pour changer la vie dans cette entreprise. A l’issue du conflit, plusieurs salariés ont rejoints le syndicat CGT à Montbartier. Seuls ceux qui ne luttent pas sont sur de perdre.
André GREDER

Une du numéro 483


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Hommage à Léo Gautier

Nouvelles 82 n°483 du 17 février 2016 

Lundi 8 février une foule immense a accompagné Lèo Gautier pour son dernier voyage.
Léo est née en 1928 dans le Frioul en Italie. Son père et son oncle ayant décidé de partir pour la France,ils seront embauchés comme maçon et participeront en 1930 à la reconstruction de Montauban suite aux terribles inondations.
Après que Jean Saltarel ait retracé une vie riche au service des autres et remercié Léo de tout ce qu’elle aura apporté au mouvement ouvrier , Gérard Gomila a décliné la place importante que Léo avait prise à la CGT. Une référence dira-t-il, soulignant son rôle dans la création du syndicat CGT de la MSA en 1968 et dans les conseils de prud’hommes où elle avait œuvré aux côtés de Louis Escudier
Dans sa prise de parole au nom du Parti communiste, Marie Claude Manera a rendu hommage à Léo, la maman, la grand-mère, l’amie, la camarade dont chacune et chacun a pu apprécier la générosité, la disponibilité, le sens aigu de l’engagement.

C’est à l’aube de sa retraite, qu’elle a rejoint les rangs du Parti Communiste. Aboutissement d’une démarche longuement murie : rejoindre celles et ceux qui veulent construire et montrer qu’une autre société, autre que celle de l’argent, est possible. Un monde où disparaîtront les inégalités où chacun apportera et recevra son lot d’amour et de justice. « L’Humain d’abord », « c’est une évidence, une philosophie de vie qui fait de toi une Femme mettant en adéquation ses convictions et ses actes. »

Léo, a contribué activement à la vie du Parti communiste : elle sera candidate sur la liste de la gauche aux municipales de 1989 …. Avec Fernand son époux disparu en 2004 , elle aidera à la tenue du stand du PCF 82 à la fête de « l’Huma ». Léo adorait l’ambiance festive et conviviale de ce grand rassemblement où se mélange fraternité et rêve qu’un autre monde est possible

La cérémonie s’est achevée par un discours admirable de l’une des filles de Leo , témoignant de la grande place que tenait Leo dans sa famille et d’une affection partagée. Ce sont ses amis des auberges de jeunesse, là ou Leo avait commencé à s’engager pour le bien commun qui ont conclu cet au revoir. « A une grande dame » comme l’a souligné Marie Claude Manera. 
A.G.