Journal bi-mensuel édité par le PCF 82
Journal bi-mensuel édité par le PCF 82
vendredi 30 novembre 2012
Une du numéro 410
Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse
La Région demande une loi contre les licenciements boursiers
Nouvelles 82 n°410 du 21 novembre 2012
Ces entreprises se
permettent de licencier en dépit de leur
bonne santé économique, afin d’augmenter leur rentabilité et la rémunération de leurs actionnaires.
La région
Midi-Pyrénées apporte son soutien aux salariés de l’entreprise Sanofi qui
défendent leurs emplois. Après Molex, Thalès et Freescale c’est maintenant
Sanofi, dont les actionnaires ont perçu 3,5 milliards d’euros de dividendes en
2011, qui procède à des suppressions d’emplois à visées boursières.
Marie- Pierre Vieu , présidente du groupe Front de gauche au conseil régional de Midi-Pyrénées |
Ces décisions ne
trouvent leur origine ni dans la crise financière européenne, ni dans le
« coût » du travail prétendument trop élevé en France. Elles sont le
résultat d’une course cynique au rendement financier. En 2011, ce sont 45
milliards d’euros qui ont été versés aux actionnaires au titre de l’exercice
2010.
Pour le conseil régional de Midi-Pyrénées la proposition d’une loi pour interdire les
licenciements boursiers serait une mesure
d’intérêt général
Il rappelle que le
16 février 2012 la majorité des sénateurs de gauche a d’ailleurs voté une
proposition de loi afin de mettre un terme aux licenciements boursiers.
C’est pourquoi, « le Conseil régional de
Midi-Pyrénées réuni en séance plénière ce 8 novembre 2012 demande au Président
de la République, au gouvernement et à la représentation nationale de
légiférer, en réponse aux demandes des salariés victimes de plans sociaux, au
travers d’un texte visant à interdire
les suppressions d’emplois à visées boursières. »
Ce vœu a été voté
par la majorité régionale de gauche . Quant à
la droite, une partie s'est
abstenue (Républicains et Territoires), l'autre (Osons MP ) n'a pas pris part
au vote.
Une du numéro 409
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Où en est le front de gauche en Tarn et Garonne
Nouvelles 82 n°409 du 7 novembre 2012
Le changement tarde à venir, le peuple de gauche
s’interroge. Une situation qui met chacun devant ses responsabilités. Les
nouvelles 82 ont rencontré Jean – Marie SELVA, président du collectif 82 du
front de gauche.
Quelle est la préoccupation du front de gauche ?
JMS : Nous exigeons d’autres choix de la gauche que nos
avons contribué à mettre au pouvoir. En attente d’une politique qui ose défier le pouvoir des marchés
financiers et qui mette au centre de ses objectifs, une autre répartition des
richesses
S’il y avait deux mesures à prendre, ce serait
lesquelles ?
JMS : L’interdiction des licenciements boursiers, car
il est scandaleux que des entreprises qui
versent des dividendes aux actionnaires, procèdent à des licenciements. Il faut
rompre avec les politiques d’austérité qui ont enfoncé des pays d’Europe dans
la récession. .Et combatte le traité européen,
qui, rappelons-le a été concocté par Sarkozy et Merckel, les représentants
d’une droite particulièrement conservatrice
Quelle activité du front de gauche en Tarn et Garonne ?
JMS : Notre collectif de citoyens, membres ou non d’un
parti politique a pris des initiatives. Durant l’été, nous avons interpellé le gouvernement
sur l’urgence des mesures à prendre. Nous venons de distribuer 10 000 exemplaires d’un numéro
spécial de l’huma qui décrypte les dangers du nouveau traité européen et aussi
d’interpeller les deux députés du département qui ont approuvé ce texte
Son élargissement est-il toujours à l’ordre d jour ?
JMS : Plus que jamais ! La gauche anticapitaliste
a adhéré au front de gauche au plan national et vient de rejoindre le collectif
82 du FDG. Avec comme volonté de s’appuyer sur les acquis de note collectif.
Reste maintenant à concrétiser cette adhésion. Il faut se féliciter de cet élargissement.
Reste que des difficultés existent au sein du collectif
82 ?
JMS : C’est un débat normal. Le parti de gauche discute
de la place de l’assemblée générale des adhérents
du front de gauche et souhaiterait un rôle plus décisionnel des partis politiques.
Or toutes les autres composantes réaffirment que la forme choisie par le
collectif est la plus adaptée pour construire et élargir le front de gauche .A
savoir, une assemblée générale souveraine ou chaque adhérent compte pour une
voix. Cette divergence ne doit pas nous empêcher de travailler ensemble, en
attendant de trouver une articulation qui puisse satisfaire tout le monde.
Ce qui veut dire concrètement...
JMS : Une assemblée générale est prévue pour le 14
novembre. Nous allons proposer la tenue d’assemblées citoyennes, la ou cela est
possible pour prendre des initiatives afin combattre les politiques d’austérité
à l’école dans la santé et ses
conséquences pour l’emploi et le pouvoir
d’achat. Dans un second temps nous avons
aussi la perspective d’une autre AG pour aborder les élections municipales de
2014.
Le FDG reste une affaire citoyenne...
JMS : Le front de gauche n’existerait pas sans les
partis politiques. Mais il faut qu’il soit aussi l’affaire des citoyens non
membres d’un parti. C’est pourquoi nous avons rendu possible l’adhésion directe
dans notre département. L’heure n’est pas de faire du front de gauche un parti unique,
mais un rassemblement, un lieu ou l’on construit ensemble une alternative au capitalisme.
Il ne faut surtout pas se focaliser sur nos divergences mais s’appuyer sur les
convergences qui nous rassemblent et qui
sont infiniment plus nombreuses
Recueilli par André GREDER
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