Brigitte BAREGES |
Qui
suis-je ? « Je
suis une femme politique de la majorité présidentielle mais mes
racines idéologiques restent et demeurent celles du premier parti
auquel j’ai adhéré, celui de De Villiers. Je fais partie au sein
de l’UMP du courant ultraconservateur appelé La Droite Populaire,
qui n’a de populaire que son nom tant ses prises de position et ses
engagements sont indignes du pays des Droits de l’Homme. J’ai
fait parler de moi en mai dernier pour avoir déclaré au sujet
du mariage homosexuel : « et pourquoi pas des unions avec des
animaux ? ». J’ai refait parler de moi à peu près à
la même époque lorsque j’ai refusé de célébrer dans ma Mairie
le mariage entre un Tunisien et une Française. J’ai à nouveau
montré de quoi j’étais capable en décembre dernier lorsque j’ai
déposé à l’Assemblée un projet de loi visant à remettre en
cause l’accouchement sous X. J’ai approuvé la suppression à
Montauban, par C. Guéant, de la plate-forme des demandeurs
d’asile car j’en avais assez de recevoir « des étrangers
de toute sorte » et j’ai fustigé les associations chargées
de l’accueil et de la prise en charge des réfugiés en critiquant
leur militantisme et leur engagement et en insinuant qu’elles
s’enrichissaient avec l’argent du contribuable. Et comme j’aime
vraiment que l’on parle de moi, la semaine passée, devant les
caméras de France 3 Midi-Pyrénées, j’ai déclaré : « Ce
que je dis simplement, c’est qu’entre ceux qui veulent ouvrir
toutes grandes les portes (…) et ceux qui veulent toutes les fermer
(…) nous sommes au milieu, c’est-à-dire en traitant le mieux
possible les besoins de la France dans un contexte économique très
grave où le chômage augmente et où il nous faut, c’est vrai
quand même, accueillir la préférence nationale »… Je suis,
je suis…… Brigitte BAREGES !
Bien
triste jeu que celui-ci, mais ô combien instructif : quand le
masque se fissure, le vrai visage apparaît et ce n’est souvent pas
beau à voir ni à entendre. Mme BAREGES racole l’électorat
frontiste : les sceptiques ou ceux qui doutaient encore sont
rassurés. Ses idées aux relents nauséabonds et xénophobes
rappellent les pires années de notre pays : des antidreyfusards
au régime de Vichy, il n’y a qu’un pas qui a été
malheureusement trop facilement fait. Pour faire barrage à cela et
pour une France républicaine et solidaire, un seul recours : le
Front de Gauche !
Marie
NADAL
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