Journal bi-mensuel édité par le PCF 82
Journal bi-mensuel édité par le PCF 82
samedi 22 décembre 2012
Une du numéro 412
Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse
Hermès-métal profits et licenciements
Nouvelles 82 n°412 du 19 décembre 2012
Nous y sommes. C’est comme chez Renault ou
chez Arcelor-Mittal : Ils font des
profits, mais les actionnaires les jugent insuffisants. Ils misent sur marchés financiers et dans l’attente que
ces derniers retrouvent leur profitabilité sur le dos des populations, ils réduisent
la voilure de leur entreprise. Bref, hermès Métal a gagné de l’argent, un peu
moins en 2011 qu’en 2010. Et voilà que
les patrons décident immédiatement de « remédier » à la situation en
décrétant un plan social. Celui-ci concerne toutes les entreprises du groupe et donc l’usine d’Escatalens
ou 10 emplois sont destinés à la disparition. Ne subsistera que le secteur menuiserie,
mais on ne lui accorde qu’un sursis
jusqu’à fin 2013.
Avec la CGT, les salariés s’opposent à cela.
Ils refusent d’être la variable d’ajustement des profits des patrons, ils
refusent d’être les fusibles d’une situation créé par les actionnaires et tous
ceux qui spéculent sur les marchés financiers. Et pendant que le comité
d’entreprise se réunissait ce 12 décembre, ils se sont mis en grève, soutenus
par les militants de la CGT du département. Le député Moignard est venu dire sa
solidarité, qu’il s’opposait à ce calcul patronal. Discours apprécié par les salariés. Du coup plusieurs
militants ont interrogé l’élu sur la
pertinence de voter une loi qui empêche les licenciements quand une entreprise
fait des bénéfices. Le député a dit que
cette question était en débat. C’est qu’à l’épreuve des faits, il est difficile
pour un élu de ne pas constater que
cette proposition syndicale a tout du bon sens. Rappelons ici que le Conseil régional,
sur proposition du Front de gauche, a
demandé au gouvernement la mise en œuvre d’une telle loi. A nous de la gagner par la
mobilisation et à commencer en soutenant
nos camarades d’Hermès métal.
André Greder.
dimanche 16 décembre 2012
En attendant le numéro 412 (sortie le 19 décembre)
Il sera question de
Nationalisations. Pourquoi est-il si urgent de
nationaliser des secteurs clés de notre économie pour faire taire les
grands patrons et leur arrogance et sauver nos emplois. Quand Monsieur MITTAL
déclare : « La Nationalisation, quel bond en arrière ! »,
il parle pour lui. Pour nous, ce serait un bond énorme en avant…
Il sera aussi
question de Louis ARAGON. 30 ans près sa mort, le grand Poète est toujours
aussi présent parmi nous et Michel VEYRES reviendra pour l’occasion sur
l’évocation qu’il en a faite le 14 décembre dernier. Il écrivait « Aimer à
perdre la raison… ». FERRAT le chantait. Nous le célébrons et surtout,
nous ne l’oublions pas.
Il sera également
évoqué les licenciements prévus chez Hermès Métal à l’usine d’Escatalens. 10
salariés dans un premier temps puis l’ensemble du site à court terme (fin 2013),
sacrifiés une nouvelle fois sur l’autel de la sacro-sainte rentabilité. Les
salariés se mobilisent pour sauver leur emploi, leur usine, le tissu
économique de leur village et nous les soutenons, bien évidemment.
Une sacro-sainte
rentabilité encore et toujours dénoncée par la CGT lors du rassemblement du 13
décembre dernier devant le MEDEF à Montauban. Il est des situations qui ne
peuvent plus perdurer. La pérennité de ce dogme doit être à jamais abolie. Ce
n’est malheureusement pas une idée neuve, mais c’est une idée à diffuser
largement et à faire entrer dans tous les esprits.
Nationalisations,
ARAGON, dénonciations… Des rimes pour vous donner envie de lire et relire le
prochain numéro, et pourquoi pas, de vous abonner ou d’abonner un proche.
jeudi 6 décembre 2012
Une du numéro 411
Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse
Les communistes ne voteront jamais un budget d’austérité
Nouvelles 82 n°411 du 5 décembre 2012
Les communistes se
sont abstenus sur le budget présenté au
sénat par le gouvernement. C’est la quatrième fois qu’un texte est rejeté par
le sénat avec les voix des communistes! Car, comme les fois précédentes,
il ne correspondait pas à un projet de gauche.
Il y a un an, alors
que les socialistes étaient dans l’opposition, toute la gauche sénatoriale avait adopté des mesures visant à faire payer
le capital et les plus aisés.
Aujourd’hui, les
socialistes sont devenus amnésiques quand les communistes leur proposent
d’adopter ces mêmes mesures.
Ainsi, pour le budget 2013, les communistes
ont soutenu la taxation sur les cessions d’entreprises qui aurait mis un
milliard d’euros dans les caisses de l’état. Au lieu de cela le gouvernement a
répondu aux exigences des « pigeons », et a amputé
cette taxe de 750 millions
Par contre
l’amendement proposant une défiscalisation des indemnités journalières suite
à un accident de travail a été
rejeté, le gouvernement invoquant une perte de 170 millions ! Mais 20 milliards de crédits d’impôt ont été accordés aux sociétés au nom de la
compétitivité !
Les communistes
ont proposé de revenir à l’impôt sur la
fortune d’origine. Là aussi, le gouvernement n’a pas retenu cette proposition
se privant ainsi de 900 millions d’euros de recettes.
L'abstention du
groupe communiste au Sénat est donc un
vote de gauche au nom de toutes celles et ceux qui, au printemps dernier ont
fait le choix du changement et qui refusent l’austérité du traité Sarkozy -
Merkel.
Non les communistes
ne sont pas les alliées de la droite. Quand
l’UMP vote contre, c’est qu’elle estime que le gouvernement ne va pas assez loin dans le
libéralisme et ne fait pas assez de cadeaux aux actionnaires.
Non les communistes
ne sont pas dans l’opposition, ils
agissent en faveur d’une politique
antilibérale pour que s’opère un vrai changement dans notre pays. Quand les
propositions du gouvernement iront dans
ce sens, les communistes voteront POUR
Philippe JOYEUX
Arcelor – Mittal et les vrais gagnants
Nouvelles 82 n°411 du 5 décembre 2012
Le géant de l'acier, Lakshmi Mittal, 80 milliards de chiffre d'affaires et 6ème fortune du monde en 2011, ne voulait pas redémarrer les deux haut-fourneaux de Florange : il a gagné.
Le géant de l'acier, Lakshmi Mittal, 80 milliards de chiffre d'affaires et 6ème fortune du monde en 2011, ne voulait pas redémarrer les deux haut-fourneaux de Florange : il a gagné.
Parizot et le MEDEF ne voulaient pas de nationalisation : ils ont
gagné.
Une fois de plus, comme pour les pigeons, le
gouvernement a cédé aux puissants. Ce n’est pas comme cela que la gauche
réussira.
dimanche 2 décembre 2012
En attendant le prochain numéro des nouvelles 82 du 5 décembre
Un billet d’humeur,
un billet pour donner l’envie de lire le prochain numéro, un billet de
circonstance… Voilà le but de ces quelques lignes : mettre l’eau à la
bouche avec un petit côté Ulrich en somme ! Maurice, que ton esprit
m’accompagne !!!
Après la Lambada,
la Macarena, la Saga-Africa, le gouvernement a inventé depuis 6 mois une
nouvelle danse : la Hollandena. Le principe en est simple : 1 pas en
avant, 3 pas en arrière et tant pis si pour danser, vous êtes obligés
d’écraser les pieds de vos voisins. Leur avis (tout comme leur vie) ne compte
pas ! Le vote des étrangers, oui bien sûr, tout de suite mais après ;
le mariage pour tous, oui bien sûr, tout de suite mais après… Et alors cette
semaine, nous avons eu droit à un festival de Hollandena avec le pseudo
« peut-être-bien-que-oui-peut-être-bien-que-non-ce-serait-bien-de-nationaliser-Florange ».
Un ministre du Redressement Productif à qui l’on ne permet plus de redresser
quoi que ce soit, des salariés qui pleurent devant leur poste de télévision
pour avoir enfin cru que le socialisme était de retour, des citoyens dépités
devant tant de mauvaise foi, un patronat qui se frotte les mains : quelle
bon démonstration de danse que tout cela ! Ce serait risible si ce n’était
pas aussi dramatique pour l’emploi, la vie sociale, la dignité humaine. Et
pendant ce temps-là, chez nous, à la base Intermarché de Bressols, on licencie pour
faute grave un salarié ayant 30 ans d’ancienneté parce qu’il s’est permis de
manger 2 biscuits à 5h00 du matin après une nuit de boulot. Je
m’interroge : sommes-nous bien encore au 21ème siècle ou bien
Zola est-il de retour ??? A quand le pilori sur la place publique pour le vol
de 2 oranges ???
Pour mettre fin à cette danse pathétique, une seule solution : leur en apprendre une autre… Celle dont les seuls pas à connaître sont ceux qui vont vers la gauche ! A gauche toute pour une société à visage humain dans laquelle la variable d’ajustement ne serait jamais plus l’Homme, dans laquelle l’Education et la Santé seraient une priorité. Car la France a mal à sa Santé comme vous le montrera le prochain numéro des Nouvelles 82. Ici comme partout ailleurs ! Alors oui, pour lutter, il faut savoir. Pour savoir, il faut s’informer. Pour s’informer, il faut lire. Pour lire, vous avez fait le bon choix. Et en attendant le prochain et la Révolution, gardez les yeux bien ouverts !
Marie NADAL
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