Nous y sommes. C’est comme chez Renault ou
chez Arcelor-Mittal : Ils font des
profits, mais les actionnaires les jugent insuffisants. Ils misent sur marchés financiers et dans l’attente que
ces derniers retrouvent leur profitabilité sur le dos des populations, ils réduisent
la voilure de leur entreprise. Bref, hermès Métal a gagné de l’argent, un peu
moins en 2011 qu’en 2010. Et voilà que
les patrons décident immédiatement de « remédier » à la situation en
décrétant un plan social. Celui-ci concerne toutes les entreprises du groupe et donc l’usine d’Escatalens
ou 10 emplois sont destinés à la disparition. Ne subsistera que le secteur menuiserie,
mais on ne lui accorde qu’un sursis
jusqu’à fin 2013.
Avec la CGT, les salariés s’opposent à cela.
Ils refusent d’être la variable d’ajustement des profits des patrons, ils
refusent d’être les fusibles d’une situation créé par les actionnaires et tous
ceux qui spéculent sur les marchés financiers. Et pendant que le comité
d’entreprise se réunissait ce 12 décembre, ils se sont mis en grève, soutenus
par les militants de la CGT du département. Le député Moignard est venu dire sa
solidarité, qu’il s’opposait à ce calcul patronal. Discours apprécié par les salariés. Du coup plusieurs
militants ont interrogé l’élu sur la
pertinence de voter une loi qui empêche les licenciements quand une entreprise
fait des bénéfices. Le député a dit que
cette question était en débat. C’est qu’à l’épreuve des faits, il est difficile
pour un élu de ne pas constater que
cette proposition syndicale a tout du bon sens. Rappelons ici que le Conseil régional,
sur proposition du Front de gauche, a
demandé au gouvernement la mise en œuvre d’une telle loi. A nous de la gagner par la
mobilisation et à commencer en soutenant
nos camarades d’Hermès métal.
André Greder.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire