Nouvelles 82 n°465 du 15 avril 2015
C’est autour du livre co-écrit par Agnès Rousseau et en présence de l’auteure, qu’ATTAC a organisé une soirée d’étude à la maison du peuple de Montauban le 31 mars. Soirée fort intéressante qui a montré le rôle néfaste des banques dans le monde d’aujourd’hui et surtout le peu d’empressement des différents pouvoirs politiques d’y mettre fin.
Et pour cause, Agnès rousseau a démontré et son livre y consacre le chapitre 18, la collusion entre les responsables de l’état, ses hauts fonctionnaires et les banques: « quand vous êtes haut fonctionnaire à Bercy, vous savez qu’à 45 ans, vous aller plafonner dans votre carrière. Si vous ne voulez pas moisir dans votre bureau, vous irez pantoufler dans une banque, avec un salaire multiplié par 10 ou 50. » .Et cela va dans les deux sens, Macron n’est-il pas un haut responsable de la banque Rotfchild ?
En 2008, les Etats ont mobilisé 4500 milliards en garantie de prêts en faveur des grandes banques (360 milliards en France) . Pour quels résultats ? 7 ans après cette crise, pas grand chose n’a changé. Bien au contraire, la dette publique dans notre pays est passée de 60% du PIB à 93 %. La donnée la plus importante qui a été révélée par Agnès Rousseau concerne l’utilisation de l’argent que possèdent les banques. Seulement 10% va aux entreprises, 15% est mis la disposition des ménages, et 75% sert aux placements sur les marchés financiers. Données qui montrent à elles seules qu’une relance est impossible. De fait les banques sont aujourd’hui les maîtres du monde. 70% des matières premières sont aujourd’hui sous possession des banques. Avant que le soja finisse entre les mains des consommateurs il aura changé 43 fois de propriétaire. Reste aussi l’évasion fiscale pour lesquelles les banques jouent un rôle primordial. La commission d’enquête du Sénat dirigée par le communiste Eric Bosquet a révélé que celle-ci représente chaque année entre 60 et 80 milliards d’euros. Il serait grand temps que nos gouvernements prennent leur responsabilité au lieu de se plier aux diktat des banques. Une conférence très éducative et un livre (1) qui mérite le détour.
Et pour cause, Agnès rousseau a démontré et son livre y consacre le chapitre 18, la collusion entre les responsables de l’état, ses hauts fonctionnaires et les banques: « quand vous êtes haut fonctionnaire à Bercy, vous savez qu’à 45 ans, vous aller plafonner dans votre carrière. Si vous ne voulez pas moisir dans votre bureau, vous irez pantoufler dans une banque, avec un salaire multiplié par 10 ou 50. » .Et cela va dans les deux sens, Macron n’est-il pas un haut responsable de la banque Rotfchild ?
En 2008, les Etats ont mobilisé 4500 milliards en garantie de prêts en faveur des grandes banques (360 milliards en France) . Pour quels résultats ? 7 ans après cette crise, pas grand chose n’a changé. Bien au contraire, la dette publique dans notre pays est passée de 60% du PIB à 93 %. La donnée la plus importante qui a été révélée par Agnès Rousseau concerne l’utilisation de l’argent que possèdent les banques. Seulement 10% va aux entreprises, 15% est mis la disposition des ménages, et 75% sert aux placements sur les marchés financiers. Données qui montrent à elles seules qu’une relance est impossible. De fait les banques sont aujourd’hui les maîtres du monde. 70% des matières premières sont aujourd’hui sous possession des banques. Avant que le soja finisse entre les mains des consommateurs il aura changé 43 fois de propriétaire. Reste aussi l’évasion fiscale pour lesquelles les banques jouent un rôle primordial. La commission d’enquête du Sénat dirigée par le communiste Eric Bosquet a révélé que celle-ci représente chaque année entre 60 et 80 milliards d’euros. Il serait grand temps que nos gouvernements prennent leur responsabilité au lieu de se plier aux diktat des banques. Une conférence très éducative et un livre (1) qui mérite le détour.
André GREDER
(1) le livre noir des banques (édition Les liens qui libèrent)
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