L’édito de Michel Arquier
Nicolas Sarkozy et son
gouvernement ont fait le choix délibéré d’encourager les marchés
financiers plutôt que de favoriser le développement de la
production industrielle, indispensable pour redresser notre pays. Le
29 janvier 2009, pendant la forte mobilisation syndicale, le
Président français déclarait à la télévision que les profits
des entreprises devraient être affectés pour un tiers à
l’investissement, un tiers aux salariés et un tiers aux
actionnaires. Aujourd’hui, la part consacrée aux actionnaires
continue à s’envoler au détriment de l’investissement et de
l’emploi. La droite française renonce à prendre des mesures pour
éviter la casse de notre industrie car les délocalisations vers les
pays à bas coûts salariaux et les licenciements se poursuivent.
Depuis 2007 ce sont 500 000 emplois industriels qui ont disparu
en France ; quelles mesures pour sauver les 6 000 emplois,
dont 5 000 en France, que PSA prévoit de supprimer ? En
bon petit soldat, madame Barèges, maire de Montauban et députée
dans le Tarn et Garonne, laisse filer les emplois : Bouyer est
passé de 125 salariés à 62, Anovo (racheté par un fond de
pension) supprime 300 emplois dont 40 à Montauban, fermeture de
« Paru-Vendu », la Poste qui a supprimé 11 emplois de
facteurs sur la seule ville de Montauban veut en supprimer 7 de plus
sur le même site dont 4 dès maintenant, etc…
Après avoir organisé la
récession, la droite de Sarkozy et de Barèges veut nous imposer
l’austérité. Ce n’est pas à nous de payer.
Nous avons besoin d’une
autre politique. Une politique en rupture totale avec les dogmes du
capitalisme financier. C’est cette politique que porteront Jean-Luc
Mélenchon aux élections présidentielles et les candidats du Front
de Gauche aux élections législatives en 2012.
Michel Arquier
Pour une rupture totales des dogmes .. revenons au préambule de notre constitution : un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple (art 2).. en commençant par mettre en faillite organiser le système financier, en rétablissant la séparation des activités bancaires entre banque de dépôts (notre argent) et banques d'affaires (leurs casinos)et assurances (Glass-Steagall, Roosevelt, CNR), en fermant la City et Wall Street (la spéculation est un crime contre l'humanité), en mettant fin au traité de Maastricht (art 104), et ainsi en permettant aux Etats de reprendre les rênes du crédit pour un développement mutuel et faciliter une politique de Grands Projets (pont ferroviaire Afrique-Europe-Asie-Amériques, exploration humaine du système solaire, remise en eau du lac Tchad ..) avec le Crédit Productif Public, ceci pour en fait le développement de l'homme et la nature : hôpitaux, écoles, recherche ... Alors nous aurons fait un grand pas pour les générations futures : une révolution !
RépondreSupprimer