Il protège la valeur travail ?
N’est-ce pas lui qui exerce le pouvoir depuis 2002, ministre de l’intérieur puis président
de la république ?
Et pour ne revenir que sur son quinquennat présidentiel (2007- 2012), regardons son bilan :
Le nombre de chômeurs a augmenté de 1 million
Le nombre d’emploi supprimé dans l’industrie est de
500 000
Ce sont 150 000 emplois qui ont disparus dans la
fonction publique
80 000 postes d’enseignant en 5 ans et 35 000 emplois hospitaliers ces 3 dernières années, ont été sacrifiés
La rémunération des paysans n’arrête pas de chuter
entrainant la perte de 27% d’exploitants agricoles en Tarn et Garonne en 10 ans
Avec son amie Merckel, il impose aux travailleurs grecs une
baisse de 22% de leur rémunération en contrepartie d’une aide européenne de 130 milliards qui ira directement dans les
caisse des banquiers pour « rembourser » la dette grecque
Et qu’apprend-t-on ?
La rémunération des partons des grandes entreprises a augmenté
de 34% durant la seule année
2010 alors que durant tout son mandat,
pas le moindre coup de pouce n’a été donné au SMIC,
Que le groupe PSA
annonce une bénéfice net 2011 de
588 millions d’euros…. et un plan de de
suppression de 6800 emplois, dans
l’indifférence des Sarkozy, Barèges et la majorité UMP au pouvoir.
Quant au bénéfice des entreprises du CAC 40, il a s’est
monté à 86 milliards en 2010, à 84 milliards en 2011 (prévision 90
milliards pour 2012) dont la moitié est versée aux actionnaires.
Alors quand Nicolas Sarkozy, prétend protéger la valeur travail, il se moque
de qui ?
Son escapade au Fouquet’s le soir de son élection n’était pas un accident de parcours mais un geste
très clair envers ceux qu’il s’est appliqué à servir durant son mandat
présidentiel.
André GREDER
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