Journal bi-mensuel édité par le PCF 82
Journal bi-mensuel édité par le PCF 82
mardi 27 décembre 2016
Une du numéro 502
Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse
Des réfugiés bien accueillis chez nous !
Nouvelles 82 n°502 du 14 décembre 2016
Comment êtes-vous devenu un village qui accueille les réfugiés ?
Le conseil municipal s’est prononcé favorablement et sans réticences. L’état nous ayant fourni des garanties minimum et la mise à disposition de deux agents, nous avons considéré que cela était possible
Et la population ?
Les 15 premiers jours n’ont pas été faciles, car les « ont dit » allaient bon train. Certains medias ont été très présents recherchant un peu trop le scandale, mais cela été de courte durée ; l’attitude négative de quelques membres du FN n’a pas aidé.
Pourquoi de courte durée ?
Parce que très vite la population s’est mobilisée. Les habitants du village ont tout organisé et ont équipé totalement les logements. Un grand élan de solidarité qui a dépassé mes espérances
Cela se traduit comment ?
Des bénévoles se relaient pour faire la cuisine, d’autres donnent des cours de Français, certains les transportent. Une fête a même été organisée où chaque villageois a apporté un plat. Les catholiques encouragés par le curé du Village, Guy Chauchefoin se sont mobilisés eux aussi.
Cela fait du bien à tout le village n’est-ce pas ?
Oui car même des gens de la commune qui ne se connaissaient pas se sont retrouvés à travers des valeurs fortes de fraternité. Ils ont appris à se connaitre.
Et les réfugiés ?
Quand ils sont arrivés, leurs visages étaient fermés ils se sentaient perdus. Mais l’accueil très chaleureux qui leur a été réservé a fait du bien et ils nous ont remerciés.
Quel est leur avenir ?
Ce qu’ils vivent à présent est une pause par rapport à ce qu’ils ont durement vécu à Calais. Ils respirent un peu. C’est sûr que leur problème n’est pas réglé, ils sont venus à Calais pour aller en Angleterre ; ils vont en faire la demande mais rien n’est acquis et certains ont commencé à envisager de retourner dans leur pays
Et si c’était à recommencer ?
Vu la manière dont tout cela s’est passé, j’y suis prêt. Sans les bénévoles cela ne passe pas. Et eux, livrés à eux même, ce serait impossible. Ils sont reconnaissants, on n’a pas réglé leur problème mais il fallait commencer.
Bruniquel
est l’un des deux villages du département qui a ouvert un centre d’accueil et
d’orientation. 21 adultes, Soudanais, Afghans, Guinéens et Libyens, tous en
provenance de Calais, sont hébergés à l’ancienne gendarmerie. Le maire Michel Montet a bien voulu répondre à
nos questions
Comment êtes-vous devenu un village qui accueille les réfugiés ?
Le conseil municipal s’est prononcé favorablement et sans réticences. L’état nous ayant fourni des garanties minimum et la mise à disposition de deux agents, nous avons considéré que cela était possible
Et la population ?
Les 15 premiers jours n’ont pas été faciles, car les « ont dit » allaient bon train. Certains medias ont été très présents recherchant un peu trop le scandale, mais cela été de courte durée ; l’attitude négative de quelques membres du FN n’a pas aidé.
Pourquoi de courte durée ?
Parce que très vite la population s’est mobilisée. Les habitants du village ont tout organisé et ont équipé totalement les logements. Un grand élan de solidarité qui a dépassé mes espérances
Cela se traduit comment ?
Des bénévoles se relaient pour faire la cuisine, d’autres donnent des cours de Français, certains les transportent. Une fête a même été organisée où chaque villageois a apporté un plat. Les catholiques encouragés par le curé du Village, Guy Chauchefoin se sont mobilisés eux aussi.
Cela fait du bien à tout le village n’est-ce pas ?
Oui car même des gens de la commune qui ne se connaissaient pas se sont retrouvés à travers des valeurs fortes de fraternité. Ils ont appris à se connaitre.
Et les réfugiés ?
Quand ils sont arrivés, leurs visages étaient fermés ils se sentaient perdus. Mais l’accueil très chaleureux qui leur a été réservé a fait du bien et ils nous ont remerciés.
Quel est leur avenir ?
Ce qu’ils vivent à présent est une pause par rapport à ce qu’ils ont durement vécu à Calais. Ils respirent un peu. C’est sûr que leur problème n’est pas réglé, ils sont venus à Calais pour aller en Angleterre ; ils vont en faire la demande mais rien n’est acquis et certains ont commencé à envisager de retourner dans leur pays
Et si c’était à recommencer ?
Vu la manière dont tout cela s’est passé, j’y suis prêt. Sans les bénévoles cela ne passe pas. Et eux, livrés à eux même, ce serait impossible. Ils sont reconnaissants, on n’a pas réglé leur problème mais il fallait commencer.
Recueilli
par André GREDER
lundi 5 décembre 2016
Une du numéro 501
Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse
FIDEL !
Nouvelles 82 n°501 du 30 novembre 2016
Un nom à apposer sur une page d’histoire qui se tourne ? NON !
Un nom à apposer sur une page d’histoire qui se tourne ? NON !
Une page d’histoire de l’Amérique
latine, martyrisés par d’autres peuples venus évangéliser, piller,
coloniser les Indiens, amenant des esclaves depuis le continent Africain, s’est
écrite et ne peut être tournée. Sur ce continent existe une île, la grande île,
la perle des caraïbes : CUBA en forme de Caïman, peuplé d’hommes métissés, de toutes les couleurs.
Sur cette île, pour le
peuple Cubain, les libérateurs ont pour nom : Carlos Manuel Cespedes, 1819-1874,
mort au combat contre les espagnols pour l’independance de l’ile et la
République fut proclamée en 1869, . José Marti, 1853-1895, inspirateur de la révolution
cubaine. Camilo Cienfuegos, Ernesto Guevara (Le CHE) et Fidel Castro Ruiz. A Cuba, le peuple l’appelle : Fidel. C’est tout. Avec affection et respect. C’est
tout.
Fidel c’est celui qui,
participant lui même aux combats, a permis de bouter hors du pays, le dictateur
Fulgencio Batista, fidèle valet des USA qui avait fait de l’île « Le Bordel des USA ».
Fidel a rendu au pays sa
souveraineté et la dignité d’être Cubain.
Fidel c’est celui qui a
tenu tête à quelques onze présidents états-uniens, entre 1959 et 2006, échappant à
tellement d’attentats fomentés par la CIA .
Mais les USA et leurs valets
du monde dit libre, n’ont pas supporté qu’un si petit état leur tienne tête. Alors : la baie des cochons, les agressions
continuelles contre un pays souverain ont poussé Fidel à se tourner vers l’URSS
pour permettre à son peuple de manger. Ce n’était pourtant pas prévu. Mais le
BLOCUS ! Et Fidel a enfermé son île.
Comment peut on réussir
enfermé et supportant un Blocus?
Pourtant des avancées, des
améliorations de la vie de ce peuple du tiers monde, il y en a eu. La révolution Cubaine c’est le droit à l’éducation
pour tous, la culture pour tous, l’accès
aux soins équitablement pour tous qui
font aujourd’hui de Cuba le pays où la mortalité péri natale est inférieure à celle des USA (oui oui oui )… mais le
repliement c’est aussi une démocratie différente du sens où nous l’entendons. Et c’est
uniquement cela que le monde dit libre veut retenir!
Qu’aurions nous fait?
Moi, je veux retenir l’immense
espoir qu’ont donné au peuple Cubain, aux peuples d’Amérique latine, aux peuples
du monde entier Fidel et ses barbudos, un jour de 1959. L’espoir que rien n’est jamais définitif, que les peuples
unis peuvent se libérer.
La révolution Cubaine n’est
pas morte, elle appartient au peuple cubain et nous n’avons pas de leçon à leur
donner.
Avec Fidel au coeur,
chantons : Hasta
La Victoria Siempre
Anne Marco
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