Journal bi-mensuel édité par le PCF 82
Journal bi-mensuel édité par le PCF 82
jeudi 26 juin 2014
Une du numéro 447
Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse
Le repas citoyen du PCF
Nouvelles 82 n°447 du 25 juin 2014
Pour suppléer à la fête annuelle du PCF qui n’a pu être organisée faute d’élections à répétition, les communistes Tarn et garonnais avaient invité leurs amis et camarades à se retrouver autour d’un repas citoyen. En introduction plusieurs auteurs, Maxime VIVAS, Guy ASTOUL, Germinal LEDANTEC (notre photo) avaient présenté leurs ouvrages à un public qui s’est montré très intéressé.
Pour suppléer à la fête annuelle du PCF qui n’a pu être organisée faute d’élections à répétition, les communistes Tarn et garonnais avaient invité leurs amis et camarades à se retrouver autour d’un repas citoyen. En introduction plusieurs auteurs, Maxime VIVAS, Guy ASTOUL, Germinal LEDANTEC (notre photo) avaient présenté leurs ouvrages à un public qui s’est montré très intéressé.
Mais le plat de résistance qui avait fait
déplacer une diversité de sympathisants du front de gauche était
incontestablement l’intervention d’Olivier Dartigolles, porte-parole national
du PCF. Après avoir fait été du désarroi que crée dans notre peuple, la
profondeur de la crise et les abandons de la gauche au pouvoir, Olivier Dartigolles
s’est longuement arrêté sur le danger que représente le FN. C’est sur le projet
de société, sur ses thèses économiques, qu’il faut mener une bataille idéologique
vis-à-vis du FN
Puis il s’est attardé sur la dérive du PS,
estimant qu’à la tête ses dirigeants étaient engagés dans une mutation sociale
libérale qui éloigne le PS des thèses de leur congrès fondateur d’Epinay. Il a
longuement abordé le devenir du front de gauche, estimant qu’il était plus
qu’urgent de retrouver l’origine du Front de gauche, un front du peuple. Il
plaide pour un front de gauche de combat contre toutes les politiques
d’austérité et qui met en œuvre son objectif d’un autre partage des richesses,
qui reparle de la 6ème république ; un front de gauche qui soit en
créativité publique sur des grandes idées du devenir de la France. Ce n’est
donc pas sur une démarche étroite que propose le PCF. Mais bien de travailler à
une perspective de gauche et d’inviter tous ceux qui sont intéressés par ce
projet à venir en débattre, sans fixer de limites à ce rassemblement.
Et dans ce sens, le front de gauche doit s’adresse aux
socialistes et à leur électorat dont bon nombre souffrent de la dérive de leurs
dirigeants. «Pouvons-nous nous accorder sur l’essentiel ? » C’est dès
à présent que nous devons parvenir à construire un rassemblement à vocation
majoritaire qui s’installe au cœur de la gauche. Rejoignant la déclaration de
Pierre Laurent, la veille : « il faut reconstruire les conditions pour qu’émergent un projet de gauche
et le rassemblement des forces susceptibles de le porter. Pour rendre crédible
cette perspective, ce mouvement doit être capable d’imposer des changements
avant 2017. »
André GREDER
Une du numéro 446
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L’édito de Marie NADAL
Nouvelles 82 n°446 du 4 juin 2014
Une
claque le soir même et une épouvantable gueule de bois au lendemain des
résultats : voici ce que nous avons tous ressenti ! D’aucuns diront
que c’était inévitable, qu’on le sentait venir depuis longtemps. Ne
disions-nous pas entre nous que la politique du gouvernement offrait un
boulevard à l’extrême-droite pour 2017 ? Oui, nous le disions. Mais avant
cette échéance, il y a eu les Européennes et avant elles, les Municipales, avec
les scores que nous connaissons. Alors, la question fondamentale est : comment
en est-on arrivés à cela ? Nous en sommes arrivés là car rien n’a été fait
par le parti au pouvoir pour éviter cette situation dramatique. A aucun moment
les Médias n’ont été rappelés à l’ordre, alors qu’il était clair qu’ils
faisaient tout leur possible pour faire la promotion du F-Haine. Nul besoin
pour Le Pen de faire campagne : ils s’en chargeaient pour elle, poliçant
son discours pour le rendre acceptable, se déplaçant à chacun de ses meetings
ou lui tendant un micro à chaque événement pour obtenir son avis (battant ainsi
toutes les autres formations politiques en termes de temps de parole octroyé).
Et pendant ce temps-là, lorsque des milliers de personnes défilaient à Paris
contre l’austérité ou contre la hausse de la TVA, elles avaient juste droit à 2
mn d’antenne et leur nombre passaient de 30000 à 7000 ! En jouant sur les
peurs des gens au quotidien, ils ont ainsi réussi à leur faire croire que
l’ennemi n’était pas le monde de la Finance, mais l’étranger ! La
communication étant faite, il ne restait plus à la bête immonde qu’à se jeter
sur sa proie affaiblie et résignée. Et là encore, rien n’a été fait pour
empêcher le désastre annoncé. Les promesses de 2012 non tenues se sont
accumulées, les manifestations réacs de la Manif pour tous n’ont donné lieu à
aucunes contre-manifestations, les orientations politiques n’ont jamais été
revues : toujours plus à droite, toujours plus libérales. Un sursaut
aurait cependant pu survenir si, après sa défaite aux Municipales, le pouvoir
en place avait entendu la colère et la désillusion des Français et si, par
conséquent, ils avaient abandonné le cap austéritaire. Mais en lieu et place de
cela, Valls a été nommé chef de gouvernement et le cap est resté le même. Et
voilà où nous en sommes aujourd’hui ! Mais que le F-Haine ne s’avoue pas
vainqueur : nous entrons en Résistance. Le pays des Droits de l’Homme ne
doit plus sombrer dans le noir.
Une du numéro 445
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Nutribio défie ceux qui luttent
Nouvelles 82 n°445 du 20 mai 2014
Ce lundi 12 mai, un à un, 7 salariés qui ont participé au récent mouvement social pour défendre leur fiche de paie, se sont vus interdire l’accès à leur lieu de travail par un vigile. Immédiatement, la direction a tendu à chacun une lettre les informant de leur mise à pieds et de l’intention de les licencier pour faute lourde et les convoquant à un entretien préalable qui se déroulera le 20 mai.
Ce lundi 12 mai, un à un, 7 salariés qui ont participé au récent mouvement social pour défendre leur fiche de paie, se sont vus interdire l’accès à leur lieu de travail par un vigile. Immédiatement, la direction a tendu à chacun une lettre les informant de leur mise à pieds et de l’intention de les licencier pour faute lourde et les convoquant à un entretien préalable qui se déroulera le 20 mai.
C’est la douche froide. Non seulement cette
direction a fait preuve d’un refus de négociation sérieuse entrainent de fait
un durcissement du mouvement, non seulement ce sont les CRS qui ont fini par
déloger les salariés en lutte, mais à présent, c’est l’arme de la répression
des luttes sociales qui devient la méthode de management dans cette usine,
filiale du Groupe SODIAL. Car il ne fait aucun doute sur les raisons qui
amènent la direction de vouloir se débarrasser de ceux qui ont osé lever la tête
contre l’injustice sociale qui est faite à tous les salariés de l’entreprise
Faut-il que ces dirigeants d’entreprise se
sentent les coudées franches pour choisir l’option de la répression syndicale. Il
est vrai que le gouvernement de « gauche », imitant ainsi les
Sarkozy-Fillon, manifeste bien plus de complaisance vis-à-vis du MEDE llonge de
une F que des organisations représentatives des salariés, offre à
ces patrons de combat, un boulevard pour signifier à tous que c’est leur loi
qui est la seule applicable dans l’entreprise.
C’est sans doute aller un peu vite en besogne que de
croire que le monde du travail restera impassible contre un tel acte contraire aux
droits de l’homme. Dès le 12 mai au soir, salariés et militants CGT de
plusieurs entreprises sont venus devant l’usine… Le premier d’une série d’actes
de résistance à venir.
Une du numéro 444
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Vaches maigres au secours populaire français
Nouvelles 82 n°444 du 7 mai 2014
Le Secours populaire français de Montauban a frôlé la pénurie laitière. Une rupture de stock occasionnée par la réforme du Fonds européen d’aide aux plus démunis – FEAD -, dont le calendrier de livraison alimentaire n’a pas été respecté. Conséquence : la distribution du produit a dû être rationnée au mois de mars. Un coup dur pour les personnes qui viennent se ravitailler au libre-service solidaire du Secours. Et un casse-tête pour les responsables de l’association, confrontés à une demande en forte croissance. « Nous distribuons environ 5000 litres de lait par mois. Comment imaginer priver des familles entières de ce produit de première nécessité ? », interroge Francette Noël Fraucielle, secrétaire générale du SPF 82. Une seule solution pour écarter la menace : acheter le produit à des tarifs proches du marché traditionnel. Pour le trimestre en cours, l’association a déboursée 11000€ pour cette dépense imprévue. Une opération qui plombe les finances de l’association. Le Secours populaire a adressé une demande de subvention exceptionnelle aux collectivités locales du département. Les décisions seront connues dans le courant du mois de juin. A l’avenir, les animateurs du Secours espèrent que l’Union européenne aura gagné en efficacité dans la gestion du FEAD.
Le Secours populaire français de Montauban a frôlé la pénurie laitière. Une rupture de stock occasionnée par la réforme du Fonds européen d’aide aux plus démunis – FEAD -, dont le calendrier de livraison alimentaire n’a pas été respecté. Conséquence : la distribution du produit a dû être rationnée au mois de mars. Un coup dur pour les personnes qui viennent se ravitailler au libre-service solidaire du Secours. Et un casse-tête pour les responsables de l’association, confrontés à une demande en forte croissance. « Nous distribuons environ 5000 litres de lait par mois. Comment imaginer priver des familles entières de ce produit de première nécessité ? », interroge Francette Noël Fraucielle, secrétaire générale du SPF 82. Une seule solution pour écarter la menace : acheter le produit à des tarifs proches du marché traditionnel. Pour le trimestre en cours, l’association a déboursée 11000€ pour cette dépense imprévue. Une opération qui plombe les finances de l’association. Le Secours populaire a adressé une demande de subvention exceptionnelle aux collectivités locales du département. Les décisions seront connues dans le courant du mois de juin. A l’avenir, les animateurs du Secours espèrent que l’Union européenne aura gagné en efficacité dans la gestion du FEAD.
ANNABA
Une du numéro 443
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La marche du 12 avril
Nouvelles 82 n°443 du 18 avril 2014
Les organisateurs viennent d’annoncer que nous sommes
100 000. Malgré la participation clairsemée de certains départements du
midi. Mais c’est vrai que nous sommes nombreux. Et très divers ! le Front
de gauche omniprésent et au grand complet, le NPA, de nombreuses délégations
syndicales de la CGT et de SOLIDAIRES, et aussi des assos comme ATTAC ;
des Verts sont là avec leurs drapeaux et des socialistes sans drapeaux dont
l’un s’exprime à une radio. « Hollande cela suffit » est
largement scandé. Et le sentiment très profond d’une trahison : Hollande
ne mène pas une politique de gauche. Certaines pancartes lui demandent même de
ne plus se réclamer socialiste. Les mots sont durs mais pas exagérés. Le peuple
de gauche se désespère, et les récentes élections municipales qui ont vu la
droite et aussi l’extrême droite diriger de nombreuses mairies, ne font rire
personne. Le coup est rude mais ce 12 avril et ce rassemblement est la bonne
réponse à ce naufrage annoncé.
Une fois de plus la gauche combative s’est rassemblée
pour dire qu’il faut changer de politique : taxer la finance, prendre
parti pour les salariés, ne pas céder aux réacs, repartir les richesses,
construire une Europe solidaire et non celle des marchands, engager la
transition énergétique, prendre le parti de l’humain d’abord…
Qui, se réclamant de gauche ne peut se reconnaitre
dans ces exigences ?
Ce 12 avril a tracé un chemin qu’il faut continuer à
explorer et à emprunter. Organisations
politiques et syndicales ont choisi de s’associer dans un même cortège, à
égalité, dans le respect des rôles de chacun, autour d’un objectif commun :
refuser l’austérité et porter haut l’idée qu’une autre voie est possible. Ce 12 avril est donc un
nouveau départ pour que se rassemblent tous ceux qui refusent de capituler
devant la dictature du monde de la finance afin d’obliger nos dirigeants à
changer de cap et mettre en œuvre une politique digne de la gauche. Une
invitation largement ouverte à ceux qui veulent être de ce combat. Pouvons-nous
prendre un autre chemin que celui-là ?
André GREDER
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