Ce lundi 12 mai, un à un, 7 salariés qui ont participé au récent mouvement social pour défendre leur fiche de paie, se sont vus interdire l’accès à leur lieu de travail par un vigile. Immédiatement, la direction a tendu à chacun une lettre les informant de leur mise à pieds et de l’intention de les licencier pour faute lourde et les convoquant à un entretien préalable qui se déroulera le 20 mai.
C’est la douche froide. Non seulement cette
direction a fait preuve d’un refus de négociation sérieuse entrainent de fait
un durcissement du mouvement, non seulement ce sont les CRS qui ont fini par
déloger les salariés en lutte, mais à présent, c’est l’arme de la répression
des luttes sociales qui devient la méthode de management dans cette usine,
filiale du Groupe SODIAL. Car il ne fait aucun doute sur les raisons qui
amènent la direction de vouloir se débarrasser de ceux qui ont osé lever la tête
contre l’injustice sociale qui est faite à tous les salariés de l’entreprise
Faut-il que ces dirigeants d’entreprise se
sentent les coudées franches pour choisir l’option de la répression syndicale. Il
est vrai que le gouvernement de « gauche », imitant ainsi les
Sarkozy-Fillon, manifeste bien plus de complaisance vis-à-vis du MEDE F que des organisations représentatives des salariés, offre à
ces patrons de combat, un boulevard pour signifier à tous que c’est leur loi
qui est la seule applicable dans l’entreprise.
C’est sans doute aller un peu vite en besogne que de
croire que le monde du travail restera impassible contre un tel acte contraire aux
droits de l’homme. Dès le 12 mai au soir, salariés et militants CGT de
plusieurs entreprises sont venus devant l’usine… Le premier d’une série d’actes
de résistance à venir.
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