Pour suppléer à la fête annuelle du PCF qui n’a pu être organisée faute d’élections à répétition, les communistes Tarn et garonnais avaient invité leurs amis et camarades à se retrouver autour d’un repas citoyen. En introduction plusieurs auteurs, Maxime VIVAS, Guy ASTOUL, Germinal LEDANTEC (notre photo) avaient présenté leurs ouvrages à un public qui s’est montré très intéressé.
Mais le plat de résistance qui avait fait
déplacer une diversité de sympathisants du front de gauche était
incontestablement l’intervention d’Olivier Dartigolles, porte-parole national
du PCF. Après avoir fait été du désarroi que crée dans notre peuple, la
profondeur de la crise et les abandons de la gauche au pouvoir, Olivier Dartigolles
s’est longuement arrêté sur le danger que représente le FN. C’est sur le projet
de société, sur ses thèses économiques, qu’il faut mener une bataille idéologique
vis-à-vis du FN
Puis il s’est attardé sur la dérive du PS,
estimant qu’à la tête ses dirigeants étaient engagés dans une mutation sociale
libérale qui éloigne le PS des thèses de leur congrès fondateur d’Epinay. Il a
longuement abordé le devenir du front de gauche, estimant qu’il était plus
qu’urgent de retrouver l’origine du Front de gauche, un front du peuple. Il
plaide pour un front de gauche de combat contre toutes les politiques
d’austérité et qui met en œuvre son objectif d’un autre partage des richesses,
qui reparle de la 6ème république ; un front de gauche qui soit en
créativité publique sur des grandes idées du devenir de la France. Ce n’est
donc pas sur une démarche étroite que propose le PCF. Mais bien de travailler à
une perspective de gauche et d’inviter tous ceux qui sont intéressés par ce
projet à venir en débattre, sans fixer de limites à ce rassemblement.
Et dans ce sens, le front de gauche doit s’adresse aux
socialistes et à leur électorat dont bon nombre souffrent de la dérive de leurs
dirigeants. «Pouvons-nous nous accorder sur l’essentiel ? » C’est dès
à présent que nous devons parvenir à construire un rassemblement à vocation
majoritaire qui s’installe au cœur de la gauche. Rejoignant la déclaration de
Pierre Laurent, la veille : « il faut reconstruire les conditions pour qu’émergent un projet de gauche
et le rassemblement des forces susceptibles de le porter. Pour rendre crédible
cette perspective, ce mouvement doit être capable d’imposer des changements
avant 2017. »
André GREDER
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