Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

jeudi 25 octobre 2012

Une du numéro 408


Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse


Après les États Généraux de la démocratie territoriale

Nouvelles 82 n°408 du 24 octobre 2012

            Selon un rapport officiel, la Révision Générale des Politiques Publiques, voulue en 2007 par Sarkozy, a généré la suppression de 150.000 postes dans les services de l’État. Cette restructuration menée sans concertation s'est traduite par deux conséquences au moins : elle a tant mis à mal les conditions de travail des agents qu'on signale des atteintes à leur santé et elle a conduit à la perte d'éthique du service public.
            Les États Généraux de la démocratie territoriale, initiés en réaction par le Sénat, présentent un bilan en demi-teinte. Côté positif, figurent l'abandon du Conseiller territorial, cet élu hybride, le maintien des trois types de collectivités, le rétablissement de la compétence générale pour chacune d'elles, l’allègement des réglementations, l'affirmation du principe de non-tutelle d'un échelon sur l'autre avec définition des responsabilités spécifiques de chacun. Les régions se verront-elles confier la formation professionnelle et l'orientation pour développer une politique cohérente de l'emploi notamment en soutien aux petites et moyennes entreprises grâce aux fonds européens? Les départements se chargeront-ils de la solidarité (handicap, RSA, dépendance …) ?
            Mais, à la suite de ces travaux, qui préludent à une nouvelle étape de la décentralisation, bien des imprécisions subsistent. Quel sera le contenu de la réforme fiscale annoncée et quelles seront les compensations financières, alors que sont prévus le gel des dotations de l’État en 2013 et leur baisse de l'ordre de 2 milliards sur les trois années suivantes, comme si une politique d’austérité n'allait pas à l'encontre de la sortie de crise ? Quel statut de l'élu qui ne se résume pas à interdire le cumul des mandats ? Quel mode de scrutin pour que la proportionnelle soit prise en compte ? Et puis, le Haut Conseil des Territoires se bornera-t-il à être un lieu de rencontre entre le gouvernement et les élus locaux, en excluant les citoyens et les partenaires sociaux, notamment les organisations syndicales soucieuses de la qualité du service public rendu ?
            La balle est désormais dans le camp du Parlement qui devrait prioritairement entreprendre l’élaboration d’un véritable état des lieux contradictoire mené avec l’ensemble des acteurs élus, techniciens et citoyens. In fine, la décentralisation devrait donner un nouveau souffle démocratique et promouvoir une politique planifiée d’aménagement ambitieuse qui refuse le « tout métropole » parce que les zones rurales sont encore des espaces de développement, d’innovations et d’épanouissement humain pour peu que la mise en place d’une fiscalité respectueuse des équilibres territoriaux intègre une réelle péréquation entre territoires.
                                                                                     
Guy Jamme.

lundi 15 octobre 2012

Une du numéro 407


Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
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Douze ans à Varsovie en 1942

Nouvelles 82 n°407 du 10 octobre 2012

L’auteur, médecin hépato-gastro-antérologue dans les hôpitaux de Montauban et Toulouse, a déjà publié un ouvrage il y a dix ans : « De la jaunisse à l’hépatite C : 5000 ans d’histoire ». C’est au cours de recherches concernant la rédaction de celui-ci que la découverte d’un article publié en 1942 va conduire Jean-Louis PAYEN à l’écriture de ce livre. (1)
Nous voici donc u njour de printemps 1942 dans le ghetto de Varsovie : deux enfants, deux cousins, Abraham et Boris se retrouvent : c’est l’anniversaire de leurs douze ans. Une miche de pain fera l’affaire. Le premier des deux conte l’histoire…
Des soldats allemands pénètrent dans l’immeuble et, peu après, les deux garçons se retrouvent dans la cour avec les parents de Boris, sous bonne garde. Un autre univers les attend….
Quelques mois plus tard nous retrouvons les deux enfants au Revier (l’infirmerie) du camp de concentration de Sachsenhausen, non loin de Berlin. C’est là que les docteurs Vogel et Dhomer se livrent à des recherches avec des expériences, concernant la jaunisse, sur les enfants déportés. Il s’agit d’une mission commandée par le chef de la police hitlérienne, Himmler, car cette maladie constitue un ennemi imprévisible pour les armées du Reich.
Un jour, sous la conduite d’un infirmier, Abraham prend la direction, non de la douche, mais celle du bloc du Dr Dhomer, de sinistre réputation. C’est là, qu’entre les mains de celui-ci, il ressent une douleur atroce. Durant les jours qui suivent, épuisé, il ne quitte presque plus le lit. D’autres compagnons qui « eux aussi avaient développé une jaunisse » disparaissent après avoir subi le même traitement. Un autre docteur visite les « patients » et rédige les notes découvertes bien des années après…
Dans le ghetto de Varsovie, Abraham et Boris avaient imaginé un « curseur » pour « mesurer » le degré d’humanité des humains qui les entouraient, une échelle sur laquelle ils placent le docteur Dhomer et d’autres, d’où ils tirent des conclusions. Ils imaginent également des jeux pour rompre la monotonie des journées, à survivre. Deux médecins français déportés les y aident, leur apprennent le français… Abraham est fasciné par la médecine. Lors d’un bombardement de l’aviation alliée durant une nuit d’avril 1945, Boris disparaît. Une dizaine de jours après l’armée soviétique libère le camp.
Retrouver sa famille devient la hantise d’Abraham seul et désespéré. Pour notre jeune adolescent de quinze ans, c’est un chemin qui passe par Paris avec Doucer, l’un des deux médecins français, qui l’héberge dans la capitale. Une longue et douloureuse patience l’attend au cours de laquelle il va rencontrer de nouveaux amis, de nouvelles solidarités, avec Salomon et Tania, Mathilde et Shatta, Moissac et des témoignages, plus tard New York avec la Convention des Droits de l’Enfant…
Un retour à « l’humanomètre » s’impose alors pour donner sens à la vie, pour que l’humanité soit humaine. L’auteur nous propose des pistes… à découvrir en compagnie d’Abraham. Une belle ambition humaniste qui n’oublie pas les difficultés.

Michel VEYRES

(1) « Enfants cobayes en 1942 » par Jean-Louis PAYEN. Ed. des Rosiers – 2012 (108 p. – 14 euros)

mercredi 3 octobre 2012

Sommaire du numéro 406

Nouvelles 82 n°406 du 26 septembre 2012

  • Page 1 :
    • Nouveau traité européen : une fuite en avant pour toujours plus d’austérité et de chômage
    • La fête de l’humanité 2012  
  • Page 2 :
    • Les échos de la fête de l’huma 2012 : un bouillonnement d’idées émancipatrices,
    • Les originalités de la fête
  • Page 3 :
    • La poste : soupçons de répression syndicale
    • Tentative de remise en cause de l’accord sur la RTT à l’hôpital de Montauban
    • Édito de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, propose du nouveau traité européen
  • Page 4 :
    • Education : les conditions de rentrée sont difficiles
    • Et l’éducation physique ?
    • Les effets de la rigueur à la Défense nationale
  • Page 5 :
    • Le maire de Montauban refuse d’inscrire des enfants à l’école
    • Montauban : réunion des conseils de quartier ou opération Com ?
    • Les brèves de Guy Jamme
  • Page 6 :
    • Cité Issanchou : les habitants s’expriment
    • Qui a peur de la démocratie ?
    • Vente de la maison du peuple : serpent de mer ou épouvantail ?
  • Page 7 :
    • Préparation des états généraux de la démocratie territoriale
    • La consultation départementale pour changer d’école !
    • L’agenda des mobilisations
  • Page 8 :
    • Michel VEYRES présente le livre : « le fantôme de la dame en bleu » d’Albert DUROU
    • Gaz de schistes : une mobilisation toujours intacte
    • L’Agenda de Blandine ORENGA

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Les effets de la rigueur à la défense nationale à Montauban

Nouvelles 82 n°406 du 26 septembre 2012

La politique d’économies est telle, qu’aujourd’hui, le budget de la base de défense de Montauban/Agen, comme celle des autres en France, est largement insuffisant.
Cela se traduit par un « recalibrage » des marchés publics, c’est-à-dire une baisse des prix des entreprises qui effectuent certains travaux d’entretien, 5%,10% voir plus sur des prix qui sont déjà bas, une réduction drastique des fournitures de bureau…….
Mais également des prestations revues carrément à la baisse comme par exemple le nettoyage des locaux ; ainsi il a été retiré du marché, les bureaux et la salle de pause.
Depuis le 1er Aout, ce sont leurs occupants qui assurent maintenant cette prestation en plus de leur travail habituel.
Pour l’entreprise qui assurait cette prestation sur le quartier Capitaine Vergnes c’est la perte de plus de 150 heures de travail par mois, et bien sûr, ce sont les salariés qui en font les frais.
Avant, cinq salariés intervenaient sur cinq jours, aujourd’hui une personne a été licenciée et les quatre autres n’interviennent plus que du lundi au jeudi, leur temps de travail a été diminué et par voie de conséquence leur salaire, donc leur qualité de vie.
Inquiétant également, la prestation n’étant effectuée que les quatre premiers jours de la semaine, les sanitaires ne sont pas nettoyés le vendredi !
Au lieu de faire des économies sur le dos des salariés, d’autres pistes sont à explorer, afin de  récupérer l’argent là où il est. Par exemple imposer les sommes gagnées par les réservistes (anciens militaires en retraite), qui peuvent travailler jusqu’à 90 jours par an sans que ces sommes soient imposées.
Il est temps que le gouvernement au pouvoir, mène une politique de gauche, pour laquelle il a été élu !

Le secrétaire de section PCF de Montauban