Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

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jeudi 19 mars 2015

Une du numéro 463


Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
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Vous avez dit utile

Nouvelles 82 n°463 du 17 mars 2015

La crainte des candidats PS-PRG d’être balayés dès le premier tour est une réalité. Avaient-ils encore un doute sur le résultat de leur politique nationale qui rend la vie de plus en plus dure pour le peuple pendant que les actionnaires continuent à se gaver ? Au lendemain des élections sénatoriales et la cuisante défaite des amis de Jean-Michel Baylet, survenant après le naufrage des municipales, nous avions prévenu le PRG et le PS dans les allées du concours agricole : Sans inflexion de la politique menée par François Hollande, la catastrophe ne faisait aucun doute pour les élections cantonales. Les sondages qui ne sont que des sondages certes, prédisent la victoire du FN au coude à coude avec l’UMP et laisserait la gauche jouer les faire valoir. Alors les gémissements des candidats PS-PRG pour le vote utile en leur faveur, tentant de dévoyer les électeurs du Front de gauche, sont parfaitement déplacés. Bien au contraire, le Front de gauche qui propose le rassemblement de tous ceux qui osent défier le monde de l’argent, est la seule voie d’avenir, pour notre peuple, mais aussi pour la gauche. Et c’est cela le vote utile des 22 et 29 mars. Renforçons-le !
André GREDER

mercredi 4 mars 2015

Une du numéro 462


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LOGEMENT SOCIAL : un enjeu politique majeur

Nouvelles 82 n°462 du 4 mars 2015

Lors de la réunion du GRAND MONTAUBAN du 25 février, un débat a eu lieu autour d'une délibération visant à proroger pour deux ans le Plan Local de l'Habitat venu à échéance. Ce document obligatoire concerne la construction des logements sociaux et très sociaux sur les communes de plus de 3 500 habitants. Elles doivent appliquer la loi dite SRU (Solidarité-Renouvellement Urbain) ou loi Gayssot votée en 2000, qui impose de disposer au moins de 20% de logements sociaux, portée à 25% en 2014 par la loi ALUR. Beaucoup de villes sont loin de ce seuil dont Montauban, Bressols et Montbeton qui sont concernées.
Mme Barèges a défendu son bilan qui a permis de passer de 15 à 16,7%. Pour elle, la ville, jugée pauvre en ressources fiscales, ne serait pas tenue d'atteindre les 25%.
Le Préfet ne le juge pas ainsi, et demande une augmentation du rythme du plan de rattrapage pour passer d'un objectif de 140 logements/an à 170 à Montauban, 46 à Bressols et autant à Montbeton.
Mme Barèges estime que c'est irréalisable et compte porter un recours contre ces exigences. Elle met en cause la loi Pinel. Le Grand Montauban classé en zone B2, il y a obligation d'obtenir une dérogation du Préfet de région pour les permis de construire ouvrant doit à la loi Pinel, sachant que le niveau de défiscalisation et de primes de l'État est le plus faible. Ce qui éloignerait les promoteurs. Mais de quels promoteurs parle-t-elle? De ceux qui, profitant de la loi Besson, (dont beaucoup de logement sont maintenant vides et dont la qualité de construction est médiocre), se sont grassement enrichis sans régler le problème du logement des plus démunis ?
Mme Barèges a insinué qu'elle serait victime d'une évaluation tendancieuse dans le seul but de lui nuire. En attendant, plusieurs projets seraient soit annulés, soit en attente.
En même temps, elle affirme elle-même qu'il y aurait un grand nombre de logements vides sur la ville, dans les HLM (dont elle conteste la gestion par certains bailleurs), comme dans le parc privé.
Dans cette controverse, une seule question vaut la peine d'être posée : est-ce que tous les demandeurs de logements sociaux trouvent à se loger décemment et à des prix abordables?
Car pour la population concernée, c'est bien la seule question qui se pose.
 

Danièle PETIT