Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

mercredi 31 décembre 2014

Une du numéro 457


Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
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Election à la MSA

Nouvelles 82 n°457 du 17 décembre 2014

Les Nouvelles : Comment se déroule concrètement cette élection ?
C. Bonneville : Trois collèges représentent la profession : celui des exploitants et retraités pour lequel nous sommes candidats, celui des salariés, et celui des employeurs de main d’œuvre. Des délégués régionaux sont ensuite issus de ces élections.
Les Nouvelles : Vous avez choisi de regrouper vos deux organisations pour cette élection (ADRA et confédération paysanne)
C Bonneville : Actuellement, la MSA est dominée par la FNSEA qui défend surtout une agriculture productiviste, sur de grandes exploitations, un peu sur le modèle industriel, tournée vers les exportations, ce qui a abouti à ce que 80% des aides aille à 20% des agriculteurs. Un modèle qui a entraîné la disparition de nombreuses petites exploitations. Ce système agricole ne peut pas durer. Nous allons développer notre vision du monde agricole auprès de la profession.
Les nouvelles : Que défendez-vous ?
Nous souhaitons défendre un modèle d'agriculture paysanne rémunératrice et près des consommateurs, nous sommes pour la préservation des terres agricoles par des mesures politiques fortes. Nous voulons que les secteurs comme l'agro-alimentaire et les grandes sociétés actuellement exonérés de contribution participent au financement de la solidarité avec les agriculteurs. Nous demandons la justice pour les exploitants retraités par la revalorisation immédiate des retraites à 85% du SMIG. Nous rappelons à la SAFER son rôle premier d'aide à l'installation de jeunes agriculteurs. Nous nous battons aussi pour plus de démocratie dans le fonctionnement de la MSA...
Les Nouvelles : Comment la profession participe-telle à ces élections?
P. Ardouin. Il reste environ 3000 exploitants dans le département. Il y en avait 20 000 à la libération. La participation était de 40% la dernière fois, et nous avions obtenu 30% des voix. Cette fois nous espérons obtenir suffisamment d'élus pour être représentés à la région et avoir un droit de regard sur la politique inter départementale.
Les Nouvelles : très engagés dans cette élection, vous avez beaucoup de choses à dire à propos de ce métier d'agriculteur qui souffre tant.
Là, tant Christian Bonneville que Paul Ardouin se lancent dans une explication passionnée et passionnante de l'évolution de l'agriculture abordant de nombreux sujets sur lesquels nous reviendrons tant nous sommes concernés, comme citoyens et comme consommateurs de produits agricoles.
 
Danièle PETIT

Une du numéro 456


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Une politique de gauche : ça peut se concevoir non ?

Nouvelles 82 n°456 du 3 décembre 2014

La politique d’austérité va plomber le fonctionnement des collectivités territoriales.
Il faut rappeler, pour la petite histoire, que les collectivités territoriales réalisent près des ¾ des investissements publics dans le pays. Réduire ces investissements, comme le professent « les experts de tout poil », économistes libéraux, journalistes, tous porte-voix du patronat, de la Commission Européenne et du gouvernement, reviendrait, in fine, à handicaper l’avenir de moult secteurs avec comme conséquence première, à nouveau la réduction forcée d’emplois.
C’est malheureusement ce qui est en train de se passer.
Après plusieurs années de gel, puis de baisse des crédits aux collectivités, le gouvernement s’apprête à franchir un nouveau cap en diminuant drastiquement les dotations d’Etat, dont elles dépendent de plus en plus (diminution de 1,4 milliards d’€ en 2014).
Jusqu’en 2017, ce sont 11,5 milliards d’€ de plus que ce gouvernement s’apprête à retirer autoritairement aux collectivités, au nom du remboursement de la dette.
C’est une véritable saignée dans les budgets des communes et des départements qui ne pourront plus assumer et remplir leurs missions de service public dans bien des domaines.
Cette saignée va se retourner contre les citoyens et remettre en cause les actions de solidarité qui sont le propre de l’action des collectivités locales
Elle va aussi se retourner contre les associations qui perdront des milliers d’emplois utiles au quotidien pour le « vivre ensemble ».

Femmes et Hommes de gauche, il est grand temps de s’élever contre une telle dérive qui n’est pas une réponse à l’attente des citoyens qui s’est exprimée dans les urnes en 2012.  Majoritairement nous sommes opposés à un tel recul de société.
Plus que jamais, nous devons nous rassembler pour construire une majorité politique alternative à gauche qui tourne le dos aux politiques d’austérité.
C’est le sens de la main tendue du front de gauche au peuple de gauche
 
Jean-Paul Poitou

mardi 25 novembre 2014

Une du numéro 455


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MONTAUBAN : l’expression culturelle bafouée !

Nouvelles 82 n°455 du 18 novembre 2014

La nouvelle est tombée comme une bombe : sans que certains des intéressés n'en soient même prévenus, Mme Barèges a pris la décision de regrouper les quatre festivals de Montauban en un seul qui se déroulerait en été. Elle y mélangerait dans un étrange pot-pourri la chanson française, le jazz, la danse, la musique classique, les spectacles pour enfants.... portant ainsi atteinte à l’expression culturelle spécifique de chaque festival ! Sans compter que la ville et ses commerces y perdraient leur animation printanière. Une aberration culturelle et un scandale démocratique !
Danielle Petit


POUR LE RESPECT DE LA DIVERSITE CULTURELLE ET DES ASSOCIATIONS

L'association Montauban Citoyenne tient a exprimer son profond désaccord avec la décision autoritaire de Mme Barèges de regrouper les principaux festivals de la ville portés par les associations. Cette décision à caractère purement politique, et non financier comme elle le prétend, a visiblement comme principal objectif de porter un coup fatal au festival ‘’Alors...chante’’. Les motifs financiers invoqués, la baisse des dotations de l’État, ne peuvent justifier des attaques qui ont débutées il y a plusieurs années, lorsqu'elle voulait déjà refuser une subvention d'équilibre nécessaire.
Chaque festival a une identité bien spécifique que les équipes organisatrices ont mis des années à implanter dans le paysage culturel français afin de défendre une certaine conception de la culture, et particulièrement pour ‘’Alors...chante’’, en contribuant à faire émerger de jeunes artistes qui défendent la longue tradition de la chanson française. Ce rôle unanimement reconnu est irremplaçable.
Il suppose une totale liberté de programmation, ce qui, n'en doutons pas, ne sera plus le cas dans le cadre envisagé par Mme Barèges.
Cette décision s'inscrit dans le cadre beaucoup plus large de sa politique qui est de contrôler l'orientation des activités des associations en faisant pression à travers l'octroi des subventions.
Les attaques antérieures contre le concours agricole, les pressions sur les activités caritatives afin qu'elles se regroupent pour la distribution des repas, les retraits de subvention à certaines associations de quartier vont toutes dans le même sens : la mainmise de la mairie et de l'orientation politique de la majorité actuelle sur la vie associative pour imposer une certaine vision idéologique de la société. Dans ces conditions, nous sommes surpris que certains responsables d'associations comme Synergie prêtent leur concours à pareille entreprise.
C'est une conception de la culture et du rôle des associations inacceptable dans une démocratie citoyenne telle que nous la défendons. Nous lutterons aux côtés des associations concernées, et de celles qui ne manqueront pas de l'être, pour défendre leur liberté et leur indépendance.

mardi 11 novembre 2014

Une du numéro 454


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Tant pis pour les associations

Nouvelles 82 n°454 du 5 novembre 2014

Curieusement le sort que réserve aux associations le plan de rigueur mis en œuvre par le gouvernement est passé sous silence. Pourtant les conséquences de la baisse de 28 milliards des concours financiers de l’Etat aux collectivités locales entre 2014-2017 sont graves. De nombreuses associations disparaîtront durant cette période. Le collectif national des associations citoyennes estime à 265 000, le nombre d’emplois associatifs menacés dans les 4 ans à venir. Un plan social d’une ampleur inégalée.

Pourtant elles accomplissent un travail remarquable, en suppléant souvent aux carences des pouvoirs publics. Rien que sur la commune de Montauban, quel apport représente l’action des associations, AFTRAM , AMISS, ASEC INGRES ,Quartier de SAPIAC et du MARCHE GARE qui chaque soir reçoivent de nombreux enfants pour l’aide aux devoirs ? Et que dire de l’action des associations du collectif de la charte pour le logement qui héberge de nombreux demandeurs d’asile, mission que les pouvoirs publics devraient assumer, ce qu’ils ne font que trop partiellement. Les rues de notre département ne seraient elles pas envahies de mendiants sans l’action du secours catholique, du secours populaire , de la croix rouge et des restau du cœur ? Au plan national, les associations mobilisent l’énergie de 16 millions de bénévoles.

Déjà des associations sont touchées. AMAR est sommée de rembourser 12000 euros pour une mission (assumée) que l’Etat lui avait demandé de remplir en direction des vieux migrants. L’association des quartiers du marché gare ne touchera plus les 3000 euros au titre de la politique de la ville car le quartier où elle agit n’est plus une zone prioritaire (comme beau soleil bas).

Une telle situation est une conséquence grave de la politique d’austérité menée par le gouvernement. D’un coté, des cadeaux aux grand patronat (plus de 40 milliards d’exonérations diverses) de l’autre une attaque d’une grande ampleur à ce qui façonne une société solidaire. Si des collectivités locales refusent ces ponctions, elles trouveront sans aucun doute à leurs cotés, de nombreuses associations qui se dresseront contre cette politique aveugle de restrictions qui n’a autre but que de « rassurer » les marchés financiers. A quel prix ?

André GREDER

jeudi 30 octobre 2014

Une du numéro 453


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Montauban : des agissements racistes à condamner

Nouvelles 82 n°453 du 22 octobre 2014
 
C'est abject, dangereux et condamnable. Il ne se passe pas une semaine sans que nous parviennent des témoignages d'actes, de propos ou de comportements racistes qui pourrissent la vie dans la cité. Des habitants du quartier de Fonneuve et adhérents de l'association « Vivre à Fonneuve » nous ont récemment fait part d'un mail transmis dans l'été. Ce torchon raciste, c'est comme cela qu'il faut le qualifier, a été diffusé par la présidente de l'association, Véronique Lagarrigue. Cette personne est élue dans l'équipe municipale conduite par Brigitte Barèges et adjointe au maire en charge de... la petite enfance.
Prenant prétexte de l'horrible drame survenu dans une école maternelle d'Albi dans les premiers jours de juillet lorsqu'une jeune institutrice a été poignardée devant ses élèves, elle a répandu via internet une pseudo « lettre d'une collègue de l'institutrice assassinée ». Signée « Danielle Moulin », il s'avère, bien sur, après vérification, que ce personnage n'existe pas. Bien plus grave, les mots et les propos utilisés contre les «Rachida, les Mohammed, les Mouloud ou les Momo » sont tout autant mensongers qu'orduriers. Il ne peut être question ici de les reproduire mais nous tenons à disposition des photocopies du mail. Nous savons que des groupuscules d'extrême droite proches du Bloc identitaire et du FN sont à l'origine de cet infâme texte.
Il est inquiétant et gravissime qu'à Montauban, ville de culture où des populations aux origines ou religions diverses se sont croisées pour vivre ensemble, des élus en responsabilité publique servent aujourd'hui de relais à des campagnes racistes. N'ont-ils pas aussi le sentiment d'agir en toute impunité quand la première magistrate de la ville se plaît à sélectionner pour des calculs politiciens les « montalbanais de souche ».
Nous attendons des excuses de l'élue concernée.
Le racisme, l'antisémitisme, le rejet de l'autre parce qu'il est différent, sont insupportables à toute conscience humaine.
Alain Raynal

Une du numéro 452

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Le Tarn et Garonne se donne deux sénateurs de droite

Nouvelles 82 n°452 du 8 octobre 2014

Le résultat de l’élection sénatoriale du 28 septembre en a surpris plus d’un. D’abord l’élection d’Yvon Colin dès le premier tour. Après trois mandats réalisés grâce aux radicaux de gauche et à son président Jean- Michel Baylet, il a été élu dimanche par la complicité de l’UMP dont il a fait allégeance. Ainsi rejoint-il, les Morin et Deville qui avant lui avaient eux aussi retourné leur veste. La victoire Brigitte Barèges sur ces élections a été complétée par l’élection de François Bonhomme, le maire UMP de Caussade. Les défaites de la gauche aux municipales, et surtout la politique de renoncement du gouvernement hollande dont Jean-Michel Baylet a toujours affirmé son soutien, sont la principale raison de l’échec de la gauche. Comment les électeurs de gauche pourraient-ils se mobiliser derrière un gouvernement qui accorde des cadeaux aux plus nantis tout en imposant l’austérité au peuple, étrangle financièrement les communes, ne respecte pratiquement aucun engagement pris lors de la campagne électorale ? C’est la et nulle part ailleurs qu’il convient de chercher les raisons de l’échec de la gauche aux sénatoriales, en Tarn et Garonne, mais aussi dans toute la France.
Les candidats du front de gauche, Marie Claude Bouyssi et David Pellicer, ont réuni les voix de 34 grands électeurs. Un score honorable compte tenu de l’implantation du front de gauche. Pour le deuxième tour le front de gauche a décidé de ne pas maintenir leurs candidatures, estimant que les profondes divergences qui nous opposent à la gauche gouvernementale n’étaient pas une raison d’ouvrir un boulevard au candidat UMP François Bonhomme.
Après ce troisième échec électoral qui va malheureusement en appeler d’autres si rien ne bouge, toute la gauche est à nouveau au pied du mur. Plus que jamais, le rassemblement de tous ceux qui à gauche refusent de cautionner la politique d’austérité du gouvernement Hollande, est indispensable. Car le gouvernement doit changer de cap, sans quoi, la droite confirmera lors des futures échéances le coup d’essai victorieux du 28 septembre.
André GREDER

mercredi 29 octobre 2014

Une du numéro 451


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Les boucs émissaires de Brigitte Barèges

Nouvelles 82 n°451 du 24 septembre 2014 
 
Brigitte Barèges s'en est honteusement pris aux enfants des familles demandeuses d'asile, parlant de « concentration » dans les écoles, du préjudice qu'ils provoqueraient pour la qualité des apprentissages des enfants des « montalbanais de souche », provoquant ainsi une vague d'indignation des partis politiques et des associations qui connaissent et aident ces familles.
Ne nous y trompons pas, le vocabulaire employé n'est pas le fait du hasard, ni d'une maladresse de langage. Car Mme Barèges est coutumière de ces formules sorties en droite ligne des éléments de langage du Front National. Rappelons « la préférence nationale » contre le chômage la déclaration selon laquelle elle serait « ravie » que Mme Le Pen arrive à l'assemblée nationale.
De plus, fuyant ses propres responsabilités, elle a mis en cause le Directeur Académique des Services d'Education pour l'inscription d'office de ces enfants, l'association AMAR dont le militantisme et la qualité des prestations aboutiraient à « une immigration massive sur Montauban » , et le Préfet de Région qui « ne répartirait pas équitablement ces familles sur les huit départements »!!!Rien que ça !!!

Alors rappelons quelques vérités.
Si l'Académie a dû scolariser d'office et après la rentrée les 11 enfants qui ne l'étaient toujours pas, c'est sur ordre du Préfet après que ce dernier eut constaté le non-respect de la loi par Mme Barèges qui lui fait obligation de scolariser avec des droits égaux tous les enfants de la commune.
Si les écoles manquent de places d'accueil, c'est parce que malgré une augmentation rapide de la population scolaire, Mme Barèges n'a pas lancé le grand plan de constructions scolaires nécessaires et reste très en dessous des besoins.
Si l'association AMAR accueille ces familles envoyées de toute la France, c'est que l’État lui a délégué cette mission, pour un nombre de places limitées, avec des durées d'accompagnement dont l'Etat est seul responsable. Durant cette période d’accueil, dans une démarche d'intégration, ces familles scolarisent leurs enfants !
Quant au Préfet de région, il appréciera. !
 Alors de grâce, faisons cesser cette situation qui se reproduit à chaque rentrée scolaire, pour la plus grande honte de la plupart des habitants de cette ville qui ne supportent pas de voir les enfants, quels qu'ils soient, pris en boucs émissaires de dogmes politiques de droite, voire d’extrême droite.
Dans ce contexte, le dévouement de tous les accompagnants de ces familles, bénévoles ou professionnels fait chaud au cœur des « montalbanais tout court » qui sont de souches diverses, et c'est tant mieux.
Danièle PETIT

jeudi 18 septembre 2014

Une du numéro 450

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Elections sénatoriales du 28 septembre

Nouvelles 82 n°450 du 10 septembre 2014 

Après avoir fait mine de présenter un candidat pour ces élections, le PS a plié les gaules et se rangera derrière les candidatures du PRG ( Jean-Michel Baylet et Francis Labruyere) au nom du respect des accords entre les deux formations. La droite UMP présente François Bonhomme. Mais il se dit qu’elle ferait voter en sous-main pour Yvon Colin (ex PRG en dissidence avec JM Baylet) juste pour tenter de déstabiliser ce dernier et enlever aux radicaux un des deux sièges de sénateurs qu’ils détenaient jusque-là. Époustouflant ! Les verts présentent Annie Bonnefond avec pour suppléant Alain Jean.
 

Le Front de gauche présenta le tandem Marie Claude Bouyssi et David Pellicer. Avec pour objectif d’inviter les grands électeurs à faire un choix entre ceux qui, de droite comme de gauche, sont favorables aux politiques d’austérité et ceux qui pensent qu’une alternative est possible, qu’une autre répartition des richesses est possible comme le préconise le front de gauche. Les candidats du front de gauche refusent l’étranglement financier des collectivités locales qui nuit au développement de nos communes et à leur action de solidarité, Alors que les dividendes versés aux actionnaires ne cessent d’augmenter !
 

Dans le courrier qu’ils ont adressé aux grands électeurs, ils affirment notamment : « Nous vous proposons de mettre en avant le développement des services publics, facteur d’égalité entre les citoyens(es): École Publique, Hôpital, Gendarmerie et Police, La Poste, Municipalisation de l’Eau, transports …
 

Nous voulons dans le cadre d’une VIème République, le maintien des élu(e)s de proximité que sont les conseillers municipaux et dont les compétences sont de plus en plus absorbées par les intercommunalités, puis plus tard par les métropoles. Nous sommes aussi pour un véritable statut de l’élu(e) qui permette à toutes et à tous de pouvoir exercer un mandat en toute sérénité …et sans que cela devienne un mandat à vie !!! »

Avec le front de gauche, c’est une voix antilibérale qui va se faire entendre lors de ces élections. C’est là l’originalité des candidatures de MC Bouyssi et de David Pellicer.
André GREDER

mardi 2 septembre 2014

Une du numéro 449


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Fuir et survivre

Nouvelles 82 n°449 du 27 août 2014

C’est le récit d’Émilie BRAUN-MELCHIOR dans cet ouvrage publié par les Presses de l’Université de Limoges (Pulim) : une vie (1) dans la fuite, dans l’émigration d’Allemagne en France et de France en Israël.
Elle naît à Hambourg, sur les bords de l’Elbe, en 1897, au sein d’une famille de la grande bourgeoisie juive allemande descendant des marranes, ces juifs ayant fui l’Inquisition en Espagne. La mère avait été élevée dans la religion protestante… Un haut niveau de culture règne dans la famille comme en témoigne la lettre de Birgitte Melchior reçue par l’arrière grand-père. Portraits de famille, anecdote et scène du début du XXème siècle révèlent l’enfance et la vie d’une certaine jeunesse allemandes avec l’école, l’éducation, les activités comme le cheval. Un jour d’exercice au manège permet d’évoquer le portrait d’un ami de l’Empereur, homme influent d’Hambourg, qui intervint auprès de celui-ci pour qu’il n’y ait pas la guerre, celle 1914. C’est aussi l’apprentissage du français avec Marie la gouvernante originaire de Cherbourg. À douze ans, Émilie est parfaitement bilingue et nous raconte son voyage en France en passant par une escale anglaise. Un séjour dans la famille de Marie, la découverte de la région en ce début du XXème siècle…
La guerre survient : son père est convaincu de l’inéluctabilité de la défaite allemande… C’est le temps de l’hiver difficile, des privations et Marie devient aide-ménagère après le baccalauréat, du remariage de son père avec Elsa, des souvenirs d’Hambourg aux rues peu sûres… Elle devient étudiante à l’université d’Heildeberg se cherche entre athéisme, luthéranisme et judaïsme, nous fait part de ce que devinrent certains professeurs pendant le nazisme. La montée de celui-ci : en septembre 1930, il obtient 18,3 % des voix… « Le point de vue « Il faut que cela change » est révélateur d’un état d’esprit. Il est des pages significatives.. » La chasse aux opposants, notamment les communistes, commença ». La tension monte… son « mari sentit que le sol brûlait sous mes pieds ». La décision est prise : quitter l’Allemagne, aller à Paris où ils s’installent en 1933.
La seconde guerre mondiale les y rattrape et « l’attitude de la France à l’égard des immigrés juifs changea brusquement, quand le soi-disant traité de rapprochement fut conclu avec l’Allemagne de Hitler »…
L’invasion vient, l’occupation, le Vel d’Hiv, les camps (Gurs, St-Cyprien), l’assignation à Olette, l’errance en Tarn-et-Garonne à Montalzat, Molières, Montpezat, les contacts avec la Résistance à Mouillac… Montauban et la Libération. Qu’est devenue la famille ?
Quelques années plus tard elle émigre en Israël. C’est un récit qui renferme de nombreuses anecdotes concernant la vie de famille, les événements. Un témoignage de qualité accompagné de nombreuses photos.
 
Michel VEYRES

« Trois pays, deux guerres…  une femme dans la tourmente ». Émilie BRAUN-MELCHIOR. Ed. Pulim (Presses Universitaires de Limoges) – 2011 (287 p. – 25 euros)

N.B : Il n’est pas inutile de noter qu’Émilie (femme courageuse) « a toujours été opposée à la politique israélienne d’occupation des territoires palestiniens.. »

mardi 22 juillet 2014

Une du numéro 448


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HOPITAL DE MONTAUBAN : où en est le la construction d’un futur pôle pour les personnes âgées ?

Nouvelles 82 n°448 du 10 juillet 2014

Au début des années 2000, le Préfet de Tarn et Garonne sommait l’hôpital de Montauban de trouver un nouveau lieu d’hébergement pour les personnes âgées qui respecte les normes de sécurité.

Cela a abouti à la démolition des anciens bâtiments et à l’installation en 2005 de préfabriqués, à titre provisoire, pour une durée de 5 ans.

L’hôpital a supprimé le seul poumon vert dont il disposait autour de l’actuel pigeonnier. Ce lieu agréable entouré d’arbres et de gazon était très utilisé par les malades et leurs familles.

Aujourd’hui les préfabriqués sont toujours installés. Ils prennent l’eau et se dégradent rapidement. L’administration hospitalière a donc décidé des travaux d’étanchéité actuellement en cours. On est donc confrontés à un provisoire qui semble devoir se pérenniser.

La ville de Montauban est devenue propriétaire de l’ancien arsenal, situé rue des combattants d’Indochine. Cette friche est à présent délaissée depuis plusieurs années. Un projet de construction a été évoqué pour le futur pôle des personnes âgées, regroupant tous les services y compris la maison de retraite. Mais force est de constater qu’aucune information sérieuse n’est communiquée à ce sujet depuis.

Nous pensons qu’il serait temps de passer aux actes. L’association des amis et usagers de l’hôpital de Montauban s’interroge beaucoup. Au moment où l’on parle d’un grand plan d d’économie et de réduction des dépenses de la sécurité sociale, ce projet n’est-il pas tout simplement abandonné ?

Nous ne le souhaitons pas, car il est indigne d’héberger des personnes âgées, nos parents nos grands parents, dans les conditions actuelles.

C’est pourquoi, nous informons l’opinion publique. Il est indispensable que les instances publiques et ses décideurs (directeur de l’hôpital, le Préfet de Tarn et Garonne, Maire de Montauban, Président du Conseil Général) soient interpellés, pour que soit lancé dans les meilleurs délais, une étude de faisabilité et de financement de cette unité d’accueil pour personnes âgées.

L’association des usagers et amis du centre hospitalier de Montauban

jeudi 26 juin 2014

Une du numéro 447


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Le repas citoyen du PCF

Nouvelles 82 n°447 du 25 juin 2014

Pour suppléer à la fête annuelle du PCF qui n’a pu être organisée faute d’élections à répétition, les communistes Tarn et garonnais avaient invité leurs amis et camarades à se retrouver autour d’un repas citoyen. En introduction plusieurs auteurs, Maxime VIVAS, Guy ASTOUL, Germinal LEDANTEC (notre photo) avaient présenté leurs ouvrages à un public qui s’est montré très intéressé.
Mais le plat de résistance qui avait fait déplacer une diversité de sympathisants du front de gauche était incontestablement l’intervention d’Olivier Dartigolles, porte-parole national du PCF. Après avoir fait été du désarroi que crée dans notre peuple, la profondeur de la crise et les abandons de la gauche au pouvoir, Olivier Dartigolles s’est longuement arrêté sur le danger que représente le FN. C’est sur le projet de société, sur ses thèses économiques, qu’il faut mener une bataille idéologique vis-à-vis du FN
Puis il s’est attardé sur la dérive du PS, estimant qu’à la tête ses dirigeants étaient engagés dans une mutation sociale libérale qui éloigne le PS des thèses de leur congrès fondateur d’Epinay. Il a longuement abordé le devenir du front de gauche, estimant qu’il était plus qu’urgent de retrouver l’origine du Front de gauche, un front du peuple. Il plaide pour un front de gauche de combat contre toutes les politiques d’austérité et qui met en œuvre son objectif d’un autre partage des richesses, qui reparle de la 6ème république ; un front de gauche qui soit en créativité publique sur des grandes idées du devenir de la France. Ce n’est donc pas sur une démarche étroite que propose le PCF. Mais bien de travailler à une perspective de gauche et d’inviter tous ceux qui sont intéressés par ce projet à venir en débattre, sans fixer de limites à ce rassemblement.
Et dans ce sens, le front de gauche doit s’adresse aux socialistes et à leur électorat dont bon nombre souffrent de la dérive de leurs dirigeants. «Pouvons-nous nous accorder sur l’essentiel ? » C’est dès à présent que nous devons parvenir à construire un rassemblement à vocation majoritaire qui s’installe au cœur de la gauche. Rejoignant la déclaration de Pierre Laurent, la veille : « il faut reconstruire les conditions pour qu’émergent un projet de gauche et le rassemblement des forces susceptibles de le porter. Pour rendre crédible cette perspective, ce mouvement doit être capable d’imposer des changements avant 2017. » 
André GREDER

Une du numéro 446


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L’édito de Marie NADAL

Nouvelles 82 n°446 du 4 juin 2014
 
Une claque le soir même et une épouvantable gueule de bois au lendemain des résultats : voici ce que nous avons tous ressenti ! D’aucuns diront que c’était inévitable, qu’on le sentait venir depuis longtemps. Ne disions-nous pas entre nous que la politique du gouvernement offrait un boulevard à l’extrême-droite pour 2017 ? Oui, nous le disions. Mais avant cette échéance, il y a eu les Européennes et avant elles, les Municipales, avec les scores que nous connaissons. Alors, la question fondamentale est : comment en est-on arrivés à cela ? Nous en sommes arrivés là car rien n’a été fait par le parti au pouvoir pour éviter cette situation dramatique. A aucun moment les Médias n’ont été rappelés à l’ordre, alors qu’il était clair qu’ils faisaient tout leur possible pour faire la promotion du F-Haine. Nul besoin pour Le Pen de faire campagne : ils s’en chargeaient pour elle, poliçant son discours pour le rendre acceptable, se déplaçant à chacun de ses meetings ou lui tendant un micro à chaque événement pour obtenir son avis (battant ainsi toutes les autres formations politiques en termes de temps de parole octroyé). Et pendant ce temps-là, lorsque des milliers de personnes défilaient à Paris contre l’austérité ou contre la hausse de la TVA, elles avaient juste droit à 2 mn d’antenne et leur nombre passaient de 30000 à 7000 ! En jouant sur les peurs des gens au quotidien, ils ont ainsi réussi à leur faire croire que l’ennemi n’était pas le monde de la Finance, mais l’étranger ! La communication étant faite, il ne restait plus à la bête immonde qu’à se jeter sur sa proie affaiblie et résignée. Et là encore, rien n’a été fait pour empêcher le désastre annoncé. Les promesses de 2012 non tenues se sont accumulées, les manifestations réacs de la Manif pour tous n’ont donné lieu à aucunes contre-manifestations, les orientations politiques n’ont jamais été revues : toujours plus à droite, toujours plus libérales. Un sursaut aurait cependant pu survenir si, après sa défaite aux Municipales, le pouvoir en place avait entendu la colère et la désillusion des Français et si, par conséquent, ils avaient abandonné le cap austéritaire. Mais en lieu et place de cela, Valls a été nommé chef de gouvernement et le cap est resté le même. Et voilà où nous en sommes aujourd’hui ! Mais que le F-Haine ne s’avoue pas vainqueur : nous entrons en Résistance. Le pays des Droits de l’Homme ne doit plus sombrer dans le noir.
 

Une du numéro 445


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Nutribio défie ceux qui luttent

Nouvelles 82 n°445 du 20 mai 2014 

Ce lundi 12 mai, un à un, 7 salariés qui ont participé au récent mouvement social pour défendre leur fiche de paie, se sont vus interdire l’accès à leur lieu de travail par un vigile. Immédiatement, la direction a tendu à chacun une lettre les informant de leur mise à pieds et de l’intention de les  licencier pour faute lourde et les convoquant à un entretien préalable qui se déroulera le 20 mai.
C’est la douche froide. Non seulement cette direction a fait preuve d’un refus de négociation sérieuse entrainent de fait un durcissement du mouvement, non seulement ce sont les CRS qui ont fini par déloger les salariés en lutte, mais à présent, c’est l’arme de la répression des luttes sociales qui devient la méthode de management dans cette usine, filiale du Groupe SODIAL. Car il ne fait aucun doute sur les raisons qui amènent la direction de vouloir se débarrasser de ceux qui ont osé lever la tête contre l’injustice sociale qui est faite à tous les salariés de l’entreprise
Faut-il que ces dirigeants d’entreprise se sentent les coudées franches pour choisir l’option de la répression syndicale. Il est vrai que le gouvernement de « gauche », imitant ainsi les Sarkozy-Fillon, manifeste bien plus de complaisance vis-à-vis du MEDE llonge de  une F que des organisations représentatives des salariés, offre à ces patrons de combat, un boulevard pour signifier à tous que c’est leur loi qui est la seule applicable dans l’entreprise.
C’est sans doute aller un peu vite en besogne que de croire que le monde du travail restera impassible contre un tel acte contraire aux droits de l’homme. Dès le 12 mai au soir, salariés et militants CGT de plusieurs entreprises sont venus devant l’usine… Le premier d’une série d’actes de résistance à venir.

Une du numéro 444



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Vaches maigres au secours populaire français

Nouvelles 82 n°444 du 7 mai 2014 

Le Secours populaire français de Montauban a frôlé la pénurie laitière. Une rupture de stock occasionnée par la réforme du Fonds européen d’aide aux plus démunis – FEAD -, dont le calendrier de livraison alimentaire n’a pas été respecté. Conséquence : la distribution du produit a dû être rationnée au mois de mars. Un coup dur pour les personnes qui viennent se ravitailler au libre-service solidaire du Secours. Et un casse-tête pour les responsables de l’association, confrontés à une demande en forte croissance. « Nous distribuons environ 5000 litres de lait par mois. Comment imaginer priver des familles entières de ce produit de première nécessité ? », interroge Francette Noël Fraucielle, secrétaire générale du SPF 82. Une seule solution pour écarter la menace : acheter le produit à des tarifs proches du marché traditionnel. Pour le trimestre en cours, l’association a déboursée 11000€ pour cette dépense imprévue. Une opération qui plombe les finances de l’association. Le Secours populaire a adressé une demande de subvention exceptionnelle aux collectivités locales du département. Les décisions seront connues dans le courant du mois de juin. A l’avenir, les animateurs du Secours espèrent que l’Union européenne aura gagné en efficacité dans la gestion du FEAD. 
ANNABA

Une du numéro 443


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La marche du 12 avril

Nouvelles 82 n°443 du 18 avril 2014 

Les organisateurs viennent d’annoncer que nous sommes 100 000. Malgré la participation clairsemée de certains départements du midi. Mais c’est vrai que nous sommes nombreux. Et très divers ! le Front de gauche omniprésent et au grand complet, le NPA, de nombreuses délégations syndicales de la CGT et de SOLIDAIRES, et aussi des assos comme ATTAC ; des Verts sont là avec leurs drapeaux et des socialistes sans drapeaux dont l’un s’exprime à une radio. « Hollande cela suffit » est largement scandé. Et le sentiment très profond d’une trahison : Hollande ne mène pas une politique de gauche. Certaines pancartes lui demandent même de ne plus se réclamer socialiste. Les mots sont durs mais pas exagérés. Le peuple de gauche se désespère, et les récentes élections municipales qui ont vu la droite et aussi l’extrême droite diriger de nombreuses mairies, ne font rire personne. Le coup est rude mais ce 12 avril et ce rassemblement est la bonne réponse à ce naufrage annoncé.
Une fois de plus la gauche combative s’est rassemblée pour dire qu’il faut changer de politique : taxer la finance, prendre parti pour les salariés, ne pas céder aux réacs, repartir les richesses, construire une Europe solidaire et non celle des marchands, engager la transition énergétique, prendre le parti de l’humain d’abord…
Qui, se réclamant de gauche ne peut se reconnaitre dans ces exigences ? 
Ce 12 avril a tracé un chemin qu’il faut continuer à explorer et à emprunter. Organisations politiques et syndicales ont choisi de s’associer dans un même cortège, à égalité, dans le respect des rôles de chacun, autour d’un objectif commun : refuser l’austérité et porter haut l’idée qu’une autre voie est possible. Ce 12 avril est donc un nouveau départ pour que se rassemblent tous ceux qui refusent de capituler devant la dictature du monde de la finance afin d’obliger nos dirigeants à changer de cap et mettre en œuvre une politique digne de la gauche. Une invitation largement ouverte à ceux qui veulent être de ce combat. Pouvons-nous prendre un autre chemin que celui-là ?
André GREDER

jeudi 3 avril 2014

Une du numéro 442


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Le recul de l’Hôpital Public

Nouvelles 82 n°442 du 2 avril 2014 

Une action volontaire organisée au service des structures médicales privées… lucratives
Hôpital de Castres : fermeture de 15 lits ; Dôle un millier de personnes manifestent contre la fermeture de la réanimation à l’hôpital Pasteur ; plus de chirurgie à partir du 31 mars à l’hôpital de Sarlat ; Decazeville manque de médecin spécialistes en ophtalmologie, en diabétologie, en endocrinologie. Et depuis le 10 février, un chirurgien orthopédiste ; hôpitaux de Drôme Nord : fermeture du service de psychiatrie ; 4 mois d’attente pour un IRM au CHU Purpan à Toulouse ; CH Cavaillon-Lauris fermeture programmée de la chirurgie digestive …et la liste communiquée régulièrement par la coordination nationale des comité de défense des hôpitaux et maternité de proximité pourrait s’allonger.
L’hôpital Montauban est depuis plusieurs années entré dans cette logique, accentuée par la détestable loi Bachelot toujours pas réformée par l’actuel gouvernement.
Il est clair que les labos pharmaceutiques, les cliniques privées à but lucratifs sont à l’œuvre pour récupérer partout ou cela est possible les activité les plus rémunératrices avec une qualité de soin parfois douteuse. Ainsi de la très « juteuse » urologie abandonnée à la clinique privée, ou de l’ORL.
Mais de sérieuses menaces pèsent aujourd’hui sur la radiologie, et aussi sur la cardiologie alors que la chirurgie mammaire est interdite au CH par l’ARS depuis quelques semaines.
Soyons clairs : au nom d’avis d’experts toujours prompt à parler d’économies (voir le traitement de la DMLA !) l’ARS travaille en réalité pour le secteur lucratif et poursuit de fait le but de satisfaire l’objectif des chercheurs de haute rentabilité en mettant la main sur les secteurs de la santé les plus rémunérateurs.
Laisserons-nous faire ? A chacun de répondre par son engagement …Notre Asso fera tout pour s’y opposer : elle compte sur votre aide et celle des défenseurs d’un service public de santé de qualité pour tous. 

L’association des usagers et amis de l’hôpital de Montauban