Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

mardi 13 septembre 2011

Sommaire du numéro 382

Nouvelles 82 n°382 du 14 septembre 2011

  •  Page 1 : 
    • L’école sacrifiée
    • La fête de l’humanité des 16, 17, 18 septembre à la Courneuve
  • Page 2 : 
    • Dossier sur la rentrée scolaire en Tarn et Garonne : le point sur les ouvertures et fermetures de classe dans le département, l’annonce de la grève du 27 septembre
  • Page 3 : 
    • L’édito de MARIE NADAL sur la riposte à la politique d’austérité et sur la nécessité d’inventer une politique en rupture avec les logiques libérales
    • Moissac : danger pour la chirurgie
    • Carton rouge pour les mensonges de l’UMP municipale de Brigitte Barèges
  • Page 4 : 
    • Le compte rendu de la fête de l’eau : un bien public à préserver
    • Hébergement d’urgence : une situation intolérable
  • Page 5 : 
    • Echos du marché de fruits et légumes à prix équitables, organisé par les communistes de Montauban le 9 septembre
    • David Pellicer, conseiller municipal de Labastide Saint Pierre donne son point de vue sur la coopération intercommunale
    • Les brèves des Nouvelles 82
  • Page 6 : 
    • Page d’histoire sur 1941 : la résistance communiste prend corps dans notre département et dans tout le pays
    • Paul Ardouin a présenté et dédicacé son livre à Sérignac
    • L’adieu à Danielle Montauban
  • Page 7 : 
    • La rentrée des communistes de Tarn et Garonne
    • Les échos de la réunion du conseil d’administration du Front de gauche 82
  • Page 8 : 
    • Chronique du livre en Tarn et Garonne. Michel Veyres présente « j’écoute pousser les arbres », un récit de Gérard VILLET (2011)
    • L’agenda culturel, festif et politique des 15 jours à venir

Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse
 

Hébergement d’urgence : une situation intolérable !

Nouvelles 82 n°382 du 14 septembre 2011
 
Depuis plusieurs mois à Montauban, des femmes, des hommes, des familles se retrouvent régulièrement à la rue faute d’un hébergement pérenne.
Ce sont plusieurs dizaines de demandeurs d’asile (principalement des hommes seuls) qui faute de place dans les CADA (centre d’accueil des demandeurs d’asile) dorment régulièrement la nuit dehors.
Solidaire des sans papiers, le cercle du silence
se forme le 1er vendredi du mois, à 18 heures,
esplanades des fontaines à Montauban
Ce sont des familles, elles aussi en procédure de demande d’asile qui sont hébergées par le 115 (Foyer Roger Tort). En dehors de la période hivernale les familles doivent quitter les locaux le matin, redemander une place pour le soir, lorsque la réponse est positive y retourner le soir. C’est ainsi qu’une famille avec un bébé de six jours s’est retrouvée à la rue, un autre avec une maman en fin de grossesse à errer dans la ville toute la journée, une dame âgée à du être hospitalisée prise d’un malaise lors des fortes chaleurs…..Ce sont des attaques intolérables à la dignité humaine !

Quelles en sont les causes ?
-le manque de place en CADA. La plupart de ces personnes remplissent les conditions pour entrer dans ces structures mais faute de place sont hébergées soit par le 115, soit sont à la rue. A cela s’ajoute des restrictions financières concernant les structures existantes. Le gouvernement a annoncé moins 8% pour 2011. Au dernière nouvelle cette restriction serait revue à la baisse (moins 3%.) C’est le résultat de l’action déterminée d’un certain nombre d’associations.
-Les crédits d’état insuffisants pour l’hébergement d’urgence. Il est inadmissible que ces structures ne puissent pas être ouvertes 24h sur 24 toute l’année (ce qui était le cas à Montauban lorsque la gauche dirigeait la ville). Comment entreprendre dans ces conditions extrêmement précaires un travail de réinsertion ?
Le Secrétaire d’Etat au logement Benoist Apparu a baissé les crédits de l’hébergement pour soit disant pour donner la priorité au logement : on a du mal à en voir les résultats !
Dans une période de crise où grandissent la pauvreté et la précarité, des moyens sont nécessaires à la fois pour l’hébergement et le logement. C’est indispensable pour que le droit opposable au logement voté unanimement au parlement devienne une réalité.
 Joëlle GREDER

Sommaire du numéro 381

Nouvelles 82 n°381 du 31 août 2011

  • Page 1 : 
    • Une journée d’été solidaire organisée par le secours populaire
    • Annonce de la fête de l’eau 
  • Page 2  : 
    • Les producteurs de fruits et légumes en crise 
    • L’hôpital de Moissac amputé 
    • Répression syndicale chez Nutribio
  • Page 3 : 
    • L’édito de GUY JAMME sur la droite populaire de Barèges
    • La CGT 82 sur le pont 
    • Comment se rendre à la fête de l’huma
  • Page 4 et 5 : 
    • CELA S’EST PASSE CET ETE : le 14 juillet des Tsiganes, le vide grenier de Mer 82, les communistes et la crise financière, Montbartier lutte contre le tracé du gazoduc, camp d’été des jeunes, chansons à Villebrumier, débat sur l’eau au festival El Mediodia….. 
  • Page 6 : 
    • Compte rendu du Conseil municipal de Montauban du 22 juillet 
    • L’intercommunalité de Castel-Moissac en crise
  • Page 7 : 
    • Hommages à GEORGES NADAL et à MARCEL ROUFFIAC
  • Page 8 : 
    • Présentation du livre de Paul Ardouin : carnets de mémoire et de luttes

Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse


La « Droite populaire » de Barèges : raciste, populiste et démagogue

Nouvelles 82 n°381 du 31 août 2011

Ils sont 43 députés (dont Brigitte Barèges) et un ministre (Thierry Mariani, chargé des Transports) à se réclamer, au sein de l’UMP, de ‘La Droite Populaire’. Ces membres se définissent eux-mêmes comme « amoureux de la patrie » et « libertaires de droite ». Ces parlementaires, parmi lesquels Eric Ciotti et Lionel Luca, députés des Alpes-Maritimes, également dirigeants de leur parti, n’hésitent pas à tenir des propos outranciers dont les médias se délectent et sont à l’origine des pires propositions de lois sur la sécurité et la justice frappées de sceau du ‘tout répressif’. Par exemple, ils dénoncent vigoureusement le droit de grève et poussent à la suppression de la bio nationalité, thème sur lequel ils se targuent de doubler le Front National. Leur groupe n’a pas hésité, pour fêter le premier anniversaire de son existence, à inviter les journalistes, après une soi-disant conférence de presse, à un ‘apéritif, saucisson, vin rouge’ aux forts relents de racisme.  
Brigitte Barèges se sent très à l’aise dans ce collectif, elle qui a osé déclarer lors d’une réunion de commission à l’Assemblée Nationale qui discutait de la possibilité d’ouvrir le mariage à des couples du même sexe : « Et pourquoi pas des unions avec des animaux ? ou la polygamie ? ». Et qui refusant de célébrer le mariage d’un couple franco-tunisien malgré les injonctions du tribunal, a incité les prétendants à «aller se marier en Tunisie». Peut-on trouver propos plus écœurants d’arrogance, de mépris et d’inhumanité ? Depuis son arrivée à la tête de la municipalité, la député-maire, membre de la direction nationale de l’UMP, affiche ses conceptions. Elle signe, sous prétexte de lutter contre les troubles à l’ordre public en ville, des arrêtés pour pourchasser les SDF, interdire des attroupements ou des balades torse nu et entend poursuivre l’installation de caméras de surveillance supplémentaires. Naguère, un article de l’hebdomadaire ‘L’Express’ estimait que « cette femme est une tornade, impétueuse, despotique, volontaire, cassante, fonceuse, péremptoire, bagarreuse (…). Dans son style droitier et rentre-dedans, elle enfourche le cheval sécuritaire ». 
Les adeptes de cette Droite raciste, populiste et démagogue entendent constituer « la garde de fer » de Sarkozy. Au demeurant, en vue de reconquérir un électorat d’extrême droite capté un temps par les Le Pen, le Président a nettement opéré la droitisation de son discours, échéance de 2012 oblige. 

Guy JAMME