Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

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mercredi 23 octobre 2013

Une du numéro 431


Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse

Enfants discriminés !

Nouvelles 82 n°431 du 23 octobre 2013
 
Une fois encore, la maire de Montauban, Brigitte Barèges, affiche ouvertement sa discrimination envers les étrangers en s’opposant à l'inscription normale de leurs enfants à l’école de la république et leur droit à y être accueillis comme tous les autres.
La dernière manifestation de ses décisions discriminatoires consiste à exclure de la cantine scolaire une fillette de maternelle, alors que le CCAS avait vendu les repas pour le mois de septembre et octobre à la famille !
Cette élève mangeait depuis 2 semaines à la cantine en toute régularité. Le mercredi 9 octobre, la coordinatrice de l’école recevait par téléphone l’ordre de refuser immédiatement l’accueil de cette enfant et cela, sans information préalable de la famille par le CCAS qui avait pourtant délivré lui-même l’accès à la restauration scolaire.
Cette enfant est scolarisée par l'Education Nationale qui applique le droit dans l'attente d'une inscription en mairie.
Les membres du Réseau Education Sans Frontières (RESF) rappellent que Mme Barèges a été rappelée à ses devoirs par le préfet de Tarn et Garonne, par le responsable départemental de l'éducation nationale de Tarn et Garonne et par le défenseur des droits national (M. Baudis) et qu’ à ce jour, 25 enfants ne sont toujours pas inscrits par la mairie au mépris de tous leurs droits élémentaires. Car ils n’ont accès ni à la cantine, ni à la garderie, ni aux transports scolaires, contrairement à tous les autres enfants.
 la ville de Montauban a pourtant obtenu le label « ville amie des enfants » de l’UNICEF.
RESF demande à Mme Barèges d'inscrire tous les enfants à l'école conformément au droit et au respect de la charte du réseau « ville amie des enfants ».

Une du numéro 430


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Debout contre le pacte transatlantique

Nouvelles 82 n°430 du 9 octobre 2013

La suprématie des U.S.A. est de plus en plus contestée à travers le monde. Et plutôt que de chercher à établir des accords commerciaux complémentaires et non concurrentiels avec les pays, Obama tente pour conserver l’arme alimentaire d’exploiter la crise européenne pour coucher à ses pieds l’Union Européenne et sa politique autonome. Le pire est que M. Barroso, président de la Commission Européenne est son allié et cela sans consulter les instances de Bruxelles, gouvernements et parlements. De plus, les tartarinades de Hollande n’empêchent pas la délégation française de participer, le 8 juillet, à des discussions.
Le but recherché est d’ouvrir davantage les marchés à la concurrence « libre et non faussée ». C’est le libre échange intégral qui est envisagé ! En baissant de 30 % les droits de douanes, de 30% les aides aux produits agricoles et à l’exportation, les accords du G.A.T.T. (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) et de l’O.M.C. (Organisation Mondiale du Commerce) ont eu pour conséquence, pour le Tarn-et-Garonne, une baisse de 50 % de sa production de prunes, de 40 % de celle des raisins de table, la disparition de près de 2000 petits producteurs de melons. Le projet serait un véritable étouffoir pour les éleveurs mais aussi pour les petits céréaliers et bon nombre de producteurs divers.
Le libre échange proposé est un piège car les conditions sanitaires et environnementales sont bien moins astreignantes aux U.S.A. qu’en Europe. L’entrée de matières alimentaires américaines menace notre santé. Aux U.S.A., les éleveurs de viande et de lait utilisent divers types d’hormones, les poulets sont désinfectés au chlore avec des risques cancérigènes. L’agroalimentaire U.S.A. est porteuse de la mal bouffe, chère aux Mac Do et autres. Les semences O.G.M. voudront prendre les marchés traditionnels. L’abaissement des droits de douanes ferait des marchés, avec la disparition des quotas et des prix garantis, une catastrophe sociale, alimentaire, régionale.
Ce projet est si dangereux qu’il fait apparaître l’O.M.C. comme un moindre mal. C’est pourquoi les dirigeants européens cachent cette proposition d’accord aux citoyens. A eux d’exiger une discussion démocratique. L’intérêt n’est pas d’être à la botte des U.S.A. pour les aider à se protéger de la Chine et de quelques émergents, mais au contraire de travailler à l’entente entre tous. Faisons au contraire que l’enjeu alimentaire soit au service des politiques régionales maintenant des territoires vivants et hospitaliers.
Rien n’est joué. En 2005, nous avons fait échouer le traité européen. Pour détruire ce dernier, les syndicalistes agricoles (MODEF – CP – CR et FDSEA) ont un rôle vital à jouer.
Le pacte transatlantique en place ce serait la disparition de toues les exploitations familiales, grandes ou petites. La concentration foncière ne peut satisfaire que le MEDEF. Ce qui clarifie l’action unitaire.
Paul ARDOUIN

lundi 7 octobre 2013

Une du numéro 429


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Montauban : La colère des habitants de Beausoleil

Nouvelles 82 n°429 du 25 septembre 2013

Faut-il que l'exaspération des habitants de Beausoleil-Bas soit grande pour contraindre Brigitte Barèges à clore la réunion de quartier et quitter la salle plus tôt que prévu. Mardi soir 17 septembre, une centaine d'habitants du secteur se presse dans la salle trop petite du centre social. Des mères de familles, des jeunes, toutes et tous sont venus nombreux pour exprimer leur ras-le-bol face aux promesses non tenues de la municipalité concernant ce quartier populaire de Montauban.

Le ton monte rapidement à la hauteur du malaise que ressentent les familles et les jeunes de cette cité qui s'estiment délaissés. Une nouvelle ligne, la ligne G, relie le quartier au centre ville, mais les mères de famille dénoncent l'abandon de la navette bus. Celle qui précédemment les conduisait avec leurs enfants à l'école de Linon très éloignée de Beausoleil et les ramenait en fin de journée, en prenant le temps d'attendre tout le monde. Ce service particulier n'est plus assuré avec la ligne G, et le coût du trajet est bien plus élevé. Les jeunes en colère présentent aussi à Brigitte Barèges la note des revendications et des promesses restées en l'état : les préfabriqués qui font office depuis trois ans de centre social jamais remplacés, le terrain de foot toujours pas nivelé, l'insuffisance des équipements, la dégradation du tissus associatif, la volonté de la mairie de tout contrôler...

Plusieurs jeunes font état de propos racistes et provocateurs qui, ce soir là, auraient été proférés à leur encontre par des proches de l'entourage de Brigitte Barèges. Si cela est avéré, c'est grave car de tels agissements non seulement doivent être condamnés mais ils ne peuvent qu'ajouter de l'huile sur le feu et accroître l'exclusion.

Alain Raynal