Au début
de mois, l’association France Palestine 82
a invité Pierre Stamboul coprésident
L'Union juive française pour la paix (UJFP). Pour une soirée de réflexion
sur les conditions de la paix en Palestine
animée par Colette Berthès et Marie
Claude Bouyssi (notre photo)
Après avoir déroulé l’histoire de
l’occupation de la Palestine par Israël, Pierre Stamboul a fait part de ses interrogations
quant à la solution à mettre en œuvre. Pour lui malgré le fait que
l’organisation de libération de la Palestine
ait reconnu l’état d’Israël et
accepté que le futur état palestinien se limite à 22% de la Palestine
Historique, les conditions de la paix restent peu probables.
L’UFJP ne privilégie pas la question étatique
pour avancer vers un règlement de ce conflit qui n’a que trop duré. P Stamboul a
décliné ainsi la priorité de son organisation : « Il y a pour nous
des revendications fondamentales : refuser la fragmentation de la
Cisjordanie, exiger la fin de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid, exiger le droit au retour des
réfugiés, exiger l’égalité des droits politiques et économiques. Quand ces
conditions seront réunies, les négociateurs examineront la formule étatique, et
il y aura peut-être d’autres solutions qu’un Etat ou deux Etats. »
Un moment de réflexion qui montre la
complexité du chemin à parcourir pour le
retour de la paix dans cette partie du monde sachant aussi que Etat d’Israël
est devenu un morceau avancé de l’occident en Orient ou les Etats capitalistes tirent profit.
A.G.
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