Un Premier mai de toutes les solidarités

Nouvelles 82 n°375 du 4 mai 2011

Dimanche 1er Mai, environ deux cents personnes se sont rassemblées devant la Maison du peuple à Montauban pour exprimer les nombreuses revendications que portent aujourd'hui l'ensemble du monde du travail, les chômeurs, les retraités et plus largement toutes les victimes de ce monde d'injustice et de régression sociale.

Après avoir rappelé le contexte par lequel se creusent chaque jour les pires inégalités sociales, Antoine Lopez intervenant au nom de l'intersyndicale CGT, FSU, CFDT, Solidaires, UNSA, a réaffirmé que les salariés ne devaient en aucun cas payer une crise dont ils ne sont en rien responsables.

A Montauban comme partout, le 1er Mai a également permis d'exprimer sa solidarité avec celles et ceux qui en France et dans le monde en ont actuellement tant besoin. C'est ainsi que le secrétaire de l'UD CGT a renouvelé le soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent. « Leur combat est notre combat pour partout dans le monde renverser les dictatures et porter un message d'espoir, de liberté, de démocratie et de progrès social ». Solidarité aussi avec les travailleurs immigrés. « Ils sont jetés en pâture d'une opinion publique plus désorientée que convaincue par les discours de haine développés par un gouvernement qui semble n'avoir d'yeux que pour les thèses du FN ». Devant ces manipulations, a-t-il insisté, personne ne peut rester neutre. « Lorsque le débat politique et les solutions qui sont proposées peuvent porter atteinte aux droits fondamentaux du genre humain nous avons un devoir de responsabilité ».

Face à la situation indigne imposée aux demandeurs d'asile, aux familles à la rue en raison de la fermeture d'hébergements d'urgence, (voir article p.2), Joëlle Greder a lu la lettre transmise par le collectif d'associations aux autorités départementales pour dénoncer cet état de fait. Puis José Gonzalez, au nom de Mémoire de l'Espagne républicaine (MER), a rappelé en cette année anniversaire les acquis progressistes que portait en elle la IIe République espagnole.

Alain Raynal