Journal bi-mensuel édité par le PCF 82
Journal bi-mensuel édité par le PCF 82
dimanche 24 février 2013
Une du numéro 416
Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse
Ce ne sont pas les trous qui risquent de manquer
Nouvelles 82 n°416 du 20 février 2013
Il faut savoir que
PNM Consulting n'est autre que la holding financière et maison-mère de Montalba
Développement Néopolis qui gère le nouveau golf de Bas-Pays à Montauban et
pilote l'opération immobilière sur les terrains qui jouxtent ce golf. Que son
dirigeant, Jean-Luc Dezellus, n'est autre que celui à qui Brigitte Barèges a
confié sans réserves l'aménagement et la gestion de ce même golf pour une durée
de 25 ans et donné son feu vert à l'aventure immobilière.
Par les conclusions
d'un arrêt rendu le 25 janvier dernier par la Cour d'appel de Bruxelles, nous
découvrons que la société PNM Consulting et son dirigeant Jean-Luc Dezellus
« se sont rendus coupables d'agissements pénalement répréhensibles »,
et « d'une attitude dilatoire et même frauduleuse » dans le cadre de
litiges les opposant à des créanciers. La cour a ainsi rejeté l'homologation
d'un plan de réorganisation judiciaire demandé par PNM.
Les juges de
Bruxelles où se trouve le siège social de PNM Consulting, « une simple
boite à lettres », ne sont pas tendres. Ils confirment ce que nous savions
déjà à savoir que Jean-Luc Dezellus est un récidiviste dans l'achat puis la
mise en liquidation judiciaire de nombreuses sociétés dans le nord de la
France et en Belgique. Qu'en octobre 2011, il a obtenu la liquidation de sa
société de travaux publics dans le Pas-de-Calais et licencié 167 personnes afin
de dégager quelques millions pour le golf de Montauban. Ce n'est pas tout.
L'examen des comptes annuels fait entre autres ressortir : « une
réduction d'actifs de plus de 60%, une diminution du chiffre d'affaires de plus
de 90%, des charges exceptionnelles de plus de 1.881.393 € et … la distribution
d'un dividende à concurrence de 1.250.000 € ».
Dernière information,
la police judiciaire belge aurait à la demande d'un juge saisi les
comptabilités de PNM Consulting et des autres sociétés Dezellus. Les
Montalbanais ne doivent plus être tenus à l'écart de ce qui se trame autour du
golf. A suivre...
Alain Raynal
dimanche 17 février 2013
En attendant le numéro 416 qui sortira le 20 février

Mais aussi, lire le prochain numéro Nouvelles
82 où il sera question de Molex, d’Hermès métal , de la situation de l’hôpital
de Montauban , du formidable congrès que le PCF vient de vivre …...
Une du numéro 415
Ce numéro est disponible au 68 rue de la République à Montauban. Prix : 1 euro
Il est également possible de s’abonner au journal en écrivant à la même adresse
Les melons de la discorde
Nouvelles 82 n°415 du 6 février 2013
Alors, qui exploite ces îlots de plusieurs
dizaines d’ha qui, globalisés, atteignent 200 ha et plus ? Comment cette
concentration des cultures peut-elle respecter une rotation de culture de melon
demandant à ne revenir sur le même sol que tous cinq ans, voire sept ?
La production du melon couvre, en
Tarn-et-Garonne, plus de 850 hectares, en diminution par rapport aux surfaces
cultivées jusqu’en 1990 par plus d’un millier de petits paysans leur procurant
à l’époque un revenu convenable. Ils ne sont plus aujourd’hui qu’une centaine
se situant surtout dans le Quercy mais leurs surfaces cultivées sont très loin
d’atteindre les 850 ha.

Explication : Ces cultures sont
effectuées par des sociétés financières ayant souvent comme principal actionnaire
un commerce en gros de légumes et fruits et ne possédant pas un seul m2 du
foncier utilisé. Ces sociétés offrent pour la mise en culture des terres de
petits exploitants durant une année culturale un forfait (1000 euros l’hectare
en général). C’est un apport d’argent facile qui correspond au revenu d’une
culture traditionnelle de céréales ou oléicole. La société ensuite assure la
préparation du sol, la fumure, la plantation, son suivi (traitement, arrosage
au goutte à goutte), ramassage et conditionnement et laisse propre le sol du
propriétaire. Le travail, sous la responsabilité d’un technicien, est effectué
par de la main d’œuvre salariée dont la grosse masse est assurée par des
saisonniers étrangers dont il serait heureux de connaître la teneur des
contrats. Des sociétés exploitantes sont en relation avec des sociétés intérim,
situées en Pologne par exemple. Ces sociétés ressemblent comme deux gouttes
d’eau aux sociétés industrielles soutenues par le M.E.D.E.F. et ayant les mêmes
avantages fiscaux et en prestations sociales. Sociétés qui masquent la vérité
en affirmant qu’il est impossible de trouver une main d’œuvre qualifiée en
France. Serait-elle trop chère ? Pourtant les résultats financiers de
cette méthode culturale laissent de très bons bénéfices.
Quant aux agriculteurs qui souscrivent aux
proposition de céder leur terre pour 1 an, même s’ils perçoivent ainsi de
l’argent facile, se rendent-ils compte qu’ils portent un coup au droit à
produire du paysan et un coup mortel à ces petits producteurs qui continuent à
lutter pour préserver leurs produits de qualité et leur droit à vivre ? Où
est la solidarité paysanne d’avant 1990 ?
Notons, toutefois, que certains agriculteurs,
désireux que le travail de la terre soit effectué par les paysans ont su dire
non aux propositions de ces sociétés. lls se montrent solidaires pour maintenir
la culture dans les mains des producteurs paysans, qui eux s’ils ont besoin de
main d’œuvre saisonnière la trouve dans la proximité.
Paul ARDOUIN
Inscription à :
Articles (Atom)