Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

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jeudi 10 mars 2016

Hommage à Léo Gautier

Nouvelles 82 n°483 du 17 février 2016 

Lundi 8 février une foule immense a accompagné Lèo Gautier pour son dernier voyage.
Léo est née en 1928 dans le Frioul en Italie. Son père et son oncle ayant décidé de partir pour la France,ils seront embauchés comme maçon et participeront en 1930 à la reconstruction de Montauban suite aux terribles inondations.
Après que Jean Saltarel ait retracé une vie riche au service des autres et remercié Léo de tout ce qu’elle aura apporté au mouvement ouvrier , Gérard Gomila a décliné la place importante que Léo avait prise à la CGT. Une référence dira-t-il, soulignant son rôle dans la création du syndicat CGT de la MSA en 1968 et dans les conseils de prud’hommes où elle avait œuvré aux côtés de Louis Escudier
Dans sa prise de parole au nom du Parti communiste, Marie Claude Manera a rendu hommage à Léo, la maman, la grand-mère, l’amie, la camarade dont chacune et chacun a pu apprécier la générosité, la disponibilité, le sens aigu de l’engagement.

C’est à l’aube de sa retraite, qu’elle a rejoint les rangs du Parti Communiste. Aboutissement d’une démarche longuement murie : rejoindre celles et ceux qui veulent construire et montrer qu’une autre société, autre que celle de l’argent, est possible. Un monde où disparaîtront les inégalités où chacun apportera et recevra son lot d’amour et de justice. « L’Humain d’abord », « c’est une évidence, une philosophie de vie qui fait de toi une Femme mettant en adéquation ses convictions et ses actes. »

Léo, a contribué activement à la vie du Parti communiste : elle sera candidate sur la liste de la gauche aux municipales de 1989 …. Avec Fernand son époux disparu en 2004 , elle aidera à la tenue du stand du PCF 82 à la fête de « l’Huma ». Léo adorait l’ambiance festive et conviviale de ce grand rassemblement où se mélange fraternité et rêve qu’un autre monde est possible

La cérémonie s’est achevée par un discours admirable de l’une des filles de Leo , témoignant de la grande place que tenait Leo dans sa famille et d’une affection partagée. Ce sont ses amis des auberges de jeunesse, là ou Leo avait commencé à s’engager pour le bien commun qui ont conclu cet au revoir. « A une grande dame » comme l’a souligné Marie Claude Manera. 
A.G.

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