Ceux et celles qui se rendus à Larrazet à l’invitation de l’ami Daziron et de la maison de la culture ont été littéralement scotché par la conférence de Serge Miranda, natif de Beaumont et professeur à l’université de Nice, spécialiste de la question du numérique.Car le développement des connaissances et leur stockage par l’outil informatique est devenu gigantesque. Chaque seconde on produit autant que ce que l’homme a produit en 5000 ans. Chaque seconde est posté sur YouTube 1 heure de vidéo.
Le conférencier jettera le trouble quand il annoncera « qu’être dans Facebook c’est être dans les bases de données de la CIA » De fait dès qu’une carte SIM est activée sur un portable elle n’est plus confidentielle et devient accessible a au centre de renseignement des USA .
A titre d’exemple a été citée l’utilisation des bases de données par des clubs de football ; à l’aide de capteurs installés dans les chaussures des joueurs, ils analysent les performances de joueurs pour les utiliser de manière optimale. L’entrée décisive de Mario Gotze en finale de la coupe du monde en est une démonstration. Il en est ainsi de la future médecine qui connaitra des progrès fulgurants en au niveau du diagnostic et des prévisions de santé pour chaque individu.
On ne peut que s’interroger sur cette explosion des données informatique, ce big data qui traite des données gigantesques et les interprètent. Aujourd’hui chaque smartphone recèle autant de données que celles que possédait Kennedy lorsqu’il était président des USA ;
Le conférencier n’avait pas pour objectif d’analyser cette situation mais de la décrire. Il se montra pourtant optimiste affirmant que l’information était la ressource vitale du millénaire. Tout au long de son exposé il a invité l’auditoire à se poser des questions : d’où viennent et qui contrôle réellement ces informations abondantes et quelle utilisation va-t-on en faire ? Des questions en effet vitales pour l’avenir de l’humanité.
André GREDER
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