Journal bi-mensuel édité par le PCF 82

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lundi 11 mars 2013

Le changement, ce devait être maintenant…

Nouvelles 82 n°417 du 6 mars 2013
 
L'édito de Marie Nadal

Ah effectivement, pour ce qui est du changement, nous avons été servis depuis 9 mois. Mais ce n’est pas ce changement là que nous attendions. Nous attendions du mieux-être pour tous et toutes : de meilleures conditions de travail pour les salariés, une meilleure éducation pour nos enfants, des accès aux soins améliorés… Une vie meilleure, tout simplement !
Nous voilà donc 9 mois après l’arrivée au pouvoir de notre « camarade » François HOLLANDE, le capitaine de pédalo qui a trop pédalé, ou pas assez c’est selon. De ce fait, l’embarcation « France » part à la dérive, et nous avec. Notre société est en net recul et en voici les signes  : 35000 emplois destinés à disparaître dans les hôpitaux dans les 2 ans à venir, un code du travail revu et corrigé à la sauce MEDEF avec l’Accord National Interprofessionnel (PARISOT en a rêvé, SARKOZY l’a désiré, HOLLANDE le soutiendra t’il ???), une disparition à court terme de la scolarisation des petits bouts de moins de 3 ans, une population obligée de choisir tous les mois entre manger de la viande, se chauffer ou se soigner, la file des chômeurs qui s’allonge… Ce n’est pas cela le changement que nous avait promis le nouveau Président et son Gouvernement. Ce n’est pas pour cela que nous, les 4 millions d’électeurs du Front de Gauche au 1er tour, avons donné nos voix au candidat socialiste. Ce n’est pas pour avoir une régression sociale et humaine. Bien au contraire. La France est la 5ème puissance économique mondiale : de la richesse, il y en a !!! L’argent déborde et dégouline de nombreux portefeuilles de façon indécente. Ce n’est pas à nous de payer leur crise. Ce n’est pas notre dette. Un Gouvernement de gauche ne peut décemment pas faire payer aux Hommes la crise provoquée par les marchés financiers.
Nous demandons la fin de cette politique d’austérité injuste et inefficace ; nous demandons des signes forts en faveur de l’emploi,  l’Education et la Santé ; nous demandons la fin de la criminalisation systématique et violente de l’action syndicale. Voilà le sens de nos luttes et  ce pourquoi nous étions  dans la rue le 5 mars. Et la bataille ne s’arrêtera pas là. Cap à gauche, toute !!!

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